• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Présidence de l'OMS : Philippe Douste-Blazy évincé de la compétition





La course à la présidence de l’Organisation mondiale de la Santé est un véritable marathon, dont Philippe Douste-Blazy ne verra jamais la ligne d’arrivée. L’ancien ministre de la Santé français vient d’être évincé de la compétition. Une élimination qui serait perçue, selon Libération, comme un véritable « camouflet » par les autorités françaises qui avaient apporté leur soutien au médecin toulousain.

Philippe Douste-Blazy s’était déclaré officiellement candidat à la succession de la Chinoise Margaret Chan en mai 2016. Il avait alors fait valoir ses 10 ans d’expérience à la tête de Unitaid, une organisation créée en 2006 pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies telles que le VIH-sida, la tuberculose et le paludisme de manière plus rapide et moins coûteuse. « Nous ne devons pas laisser aux seules forces du marché les problèmes de santé publique. À Unitaid, nous avons réussi à faire baisser de 80 % le prix des traitements contre le sida pour les enfants, et de 60 % le prix de ceux contre la tuberculose et le paludisme », avait souligné celui qui avait aussi été le ministre de la Santé de Jacques Chirac.

Après la mise en place de la « taxe Chirac » qui finance une bonne partie du budget de Unitaid, Philippe Douste-Blazy s’est aussi attaqué à la malnutrition. Il a lancé le projet Unitlife auquel plusieurs chefs d’Etat africains ont adhéré, et qui consiste en un don de 10 cents par baril de pétrole vendu.

Ancien de l’UMP, le cardiologue n’en avait pas moins reçu le soutien de François Hollande et de son gouvernement. Début juin, lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du Sida, l’actuelle ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait publiquement soutenu Philippe Douste-Blazy. Il avait lui-même souligné que sa candidature n’était pas « celle d’une personne mais d’un pays ».

Les espoirs de la France de voir accéder le Dr Douste-Blazy à la présidence de l’Agence onusienne se sont donc brisés ce mercredi. Les 34 membres du conseil exécutif de l’OMS ont fait connaître hier soir leur « short-list » de candidats. L’Ethipien Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Britannique David Nabarro, et l’ancienne ministre pakistanaise Sania Nishtar restent en lice. Le vote final aura lieu en mai prochain.

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES