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QUESTION D'ACTU

Ebola : et si vous participiez à la mise au point du vaccin ?





Parisiens, Lyonnais, Strasbourgeois, Rennais, Stéphanois, Marseillais, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale vous donne l’opportunité de prendre part à un projet de recherche ambitieux : la mise au point d’un vaccin contre le virus Ebola.
L'Inserm lancera ce mercredi une campagne dont le slogan clame : « Pas besoin d’avoir fait médecine pour combattre Ebola », révèle Le Figaro. Il ne s’agit cependant pas encore de science participative, le vaccin existe bel et bien, mais nécessite d’être testé. L’Inserm cherche donc à recruter 300 volontaires, prêts à mobiliser leur système immunitaire pour faire avancer la recherche.

 

Plusieurs essais cliniques sont actuellement en cours pour tester différentes stratégies vaccinales contre le virus qui, depuis fin 2013, a tué plus de 21 000 personnes en Afrique de l’Ouest. Celle testée en France, et parallèlement au Royaume-Uni, a la particularité d’associer deux vecteurs, pour le même antigène. « Utiliser deux vecteurs différents doit permettre d'avoir une réponse immunitaire plus forte et plus durable », explique dans les colonnes du Figaro le Pr Rodolphe Thiébaut, épidémiologiste à l'Inserm et coordinateur de l'ensemble du projet Ebovac2.

 

Comme le rappelle Soline Roy, bien évidemment, les volontaires qui prendront part à l’essai Ebovac2 ne courent aucun risque de contracter la fièvre hémorragique. Cette phase de recherche vise à observer les réactions immunitaires déclenchées par le vaccin, afin d’évaluer son efficacité. Au programme donc, pour les courageux qui accepteront de rejoindre l’essai : deux injections, de vaccin ou de placebo, puis 6 à 12 visites réparties sur un an. A la clé, un dédommagement (entre 760 et 1 240 €), mais surtout la satisfaction d’avoir participé à un projet qui pourrait permettre de sauver de nombreuses vies à l’avenir.

Les résultats préliminaires d’un essai mené sur 120 volontaires au CHU de Lausanne (Suisse), pour le vaccin ChAd3, avaient mis en évidence des effets secondaires, tels que fièvre ou courbatures, plus intenses que lors d’une vaccination classique (grippe, hépatite B…). Rien d’inquiétant cependant, « c’est une preuve que le vaccin agit. On sait que les réponses immunitaires sont en général proportionnelles à l’importance des effets secondaires », avait expliqué Blaise Genton, le médecin coordinateur de l’essai, dans un communiqué de l’ATS.

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