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QUESTION D'ACTU

Les pilules de 3 ème génération menacées





C’est une information qui devrait concerner pas moins de deux millions de femmes en France. La Haute autorité de santé (HAS) devrait annoncer aujourd’hui que le service médical rendu des pilules de troisième génération est insuffisant. Information révélée par le Parisien qui précise que les fabricants auront huit jours pour exposer leurs arguments. Mais si la HAS maintient son avis, le ministère de la Santé devra trancher et, le cas échéant, demander le déremboursement de ces pilules pris en charge à 65% pour bon nombre d’entre elles. Dans ce cas, les prix passeraient en moyenne de 7 euros à une vingtaine d’euros, estime le journaliste Marc Payet.

Mauvaise nouvelle donc surtout lorsqu’on se souvient de l’engouement suscité lors de la mise sur le marché de ces pilules dans les années 2000. Elles « présentaient l’avantage, rappelle le quotidien, d’être moins dosées en principe actif, de ne pas provoquer de problème de peau, voire de moins faire grossir » que les pilules de deuxième génération.
Pour la HAS, il en va tout autrement. Et l’agence sanitaire se base sur des études scientifiques internationales. Les femmes qui sont sous pilule de troisième génération présentent deux à trois fois plus de risque que les autres de développer des caillots de sang. « Des décès ont été répertoriés, avec un lien de causalité rapporté » avec ces pilules, précise le journal.

Alors que doivent faire les deux millions de femmes ? Ne pas arrêter leur traitement mais demander conseil auprès de leur gynécologue, recommande l’Agence nationale de sécurité du médicament. 

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