Résumé des Caractéristiques du Produit

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 07/11/2014

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

STRUCTOCAL VITAMINE D3 1000 mg/880 UI, comprimé à croquer

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé à croquer contient : 1000 mg de calcium sous forme de carbonate de calcium (2 500 mg) et 880 UI (22 microgrammes) de cholécalciférol (vitamine D3) sous forme de concentrat de cholécalciférol, forme pulvérulente (8,8 mg).

Excipients : un comprimé contient 1 mg d’aspartam (E951), 119,32 mg de sorbitol (E420), 370 mg d’isomalt (E953) et 1,694 mg de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à croquer.

Comprimé rond et blanc de surface lisse et comportant une barre de cassure.

Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les comprimés à croquer de STRUCTOCAL VITAMINE D3 sont indiqués :

· pour la prévention et le traitement des carences en vitamine D et en calcium chez les sujets âgés ;

· pour un apport supplémentaire de calcium et vitamine D3, comme adjuvant aux traitements spécifiques de l’ostéoporose chez les patients à risque de carence en vitamine D et en calcium.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes et sujets âgés

1 comprimé à croquer par jour (correspondant à 1000 mg de calcium et 880 UI de vitamine D3).

Posologie en cas d’insuffisance hépatique

Aucun ajustement de la dose n’est requis.

Posologie en cas d’insuffisance rénale

STRUCTOCAL VITAMINE D3 ne doit pas être utilisé chez les patients avec une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).

Posologie durant la grossesse

Pendant la grossesse, la dose quotidienne ne devrait pas dépasser 1500 mg de calcium et 600 UI de vitamine D3. En conséquence, la dose quotidienne ne doit pas dépasser ½ comprimé (voir rubrique 4.6).

Mode d’administration

Voie orale.

STRUCTOCAL VITAMINE D3 peut être pris à tout moment de la journée, avec ou sans repas. Les comprimés doivent être mâchés, puis avalés.

STRUCTOCAL VITAMINE D3 n’est pas destiné à être utilisé chez les enfants et les adolescents (voir rubrique 4.3).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients.

· Hypercalciurie et hypercalcémie, et pathologies et/ou conditions entraînant une hypercalcémie et/ou une hypercalciurie (par exemple myélome, métastases osseuses, hyperparathyroïdie primaire, immobilisation prolongée accompagnée d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie.

· Lithiase rénale.

· Néphrocalcinose.

· Hypervitaminose D.

· Insuffisance rénale sévère.

En raison de la teneur élevée en vitamine D, l’utilisation du médicament n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En cas de traitement de longue durée, il est justifié de contrôler la calcémie et la fonction rénale par dosage de la créatinine sérique. Cette surveillance est particulièrement importante en cas de traitement associé à des glycosides cardiotoniques ou des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.5) ainsi que chez les patients fréquemment sujets à la formation de calculs. En présence d’hypercalcémie ou de signe de trouble de la fonction rénale, la dose devra être réduite, ou le traitement interrompu si la calciurie est supérieure à 300 mg/24 heures (7,5 mmol/24 heures).

La vitamine D3 doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une diminution de la fonction rénale avec une surveillance du bilan phosphocalcique. Le risque de calcification des tissus mous doit être pris en considération.

Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère, la vitamine D sous forme de cholécalciférol n’étant pas métabolisée normalement, il conviendra d’utiliser d’autres formes de vitamine D (voir rubrique 4.3).

STRUCTOCAL VITAMINE D3 doit être prescrit avec prudence chez les patients atteints de sarcoïdose, en raison de l’augmentation possible du métabolisme de la vitamine D en sa forme active. Chez ces patients, il faut surveiller la calcémie et la calciurie.

STRUCTOCAL VITAMINE D3 doit être utilisé avec prudence chez les patients immobilisés atteints d’ostéoporose, en raison du risque accru d’hypercalcémie.

Tenir compte de la dose de vitamine D (880 UI) de STRUCTOCAL VITAMINE D3, en cas de prescription d’autres médicaments contenant également de la vitamine D. Toute administration supplémentaire de calcium ou de vitamine D se fera sous stricte surveillance médicale. Dans ces cas, il sera nécessaire de surveiller fréquemment la calcémie et la calciurie.

La co-administration avec des tétracyclines ou des quinolones n’est habituellement pas recommandée ou doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.5).

Ce médicament contient de l’aspartame (E951), une source de phénylalanine potentiellement préjudiciable aux personnes souffrant de phénylcétonurie. Il contient également du sorbitol (E420), de l’isomalt (E953) et du saccharose. Ce médicament ne doit pas être administré aux patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au fructose, de malabsorption du glucose-galactose ou une insuffisance en sucrase-isomaltase.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les diurétiques thiazidiques diminuent l’excrétion urinaire du calcium. La calcémie devra être surveillée régulièrement lors d’administration simultanée de diurétiques thiazidiques, en raison d’un risque accru d’hypercalcémie.

Les corticostéroïdes systémiques réduisent l’absorption du calcium. De plus, l’action de la vitamine D peut s’en trouver diminuée. En cas d’administration concomitant, il peut s’avérer nécessaire d’augmenter la posologie de STRUCTOCAL VITAMINE D3.

Un traitement concomitant par la phénytoïne ou les barbituriques peut diminuer l’effet de la vitamine D en raison de l’activation métabolique.

L’administration simultanée impliquant des résines échangeuses d’ions comme la cholestyramine ou des laxatifs tels que l’huile de paraffine peut réduire l’absorption gastro-intestinale de la vitamine D. Un intervalle aussi long que possible est donc recommandé entre les prises de ces médicaments et celle de STRUCTOCAL VITAMINE D3.

L’acide oxalique (que l’on retrouve dans les épinards et la rhubarbe) et l’acide phytique (présent dans les céréales complètes) peuvent inhiber l’absorption du calcium par la formation de composés insolubles avec les ions calcium. Le patient ne devra pas absorber de produits contenant du calcium dans les deux heures qui suivent la consommation d’aliments riches en acide oxalique et en acide phytique.

Le carbonate de calcium peut interférer avec l’absorption simultanée de préparations à base de tétracycline. Pour cette raison, ces préparations doivent être administrées au plus tard deux heures avant ou au plus tôt de quatre à six heures après l’absorption orale de calcium.

Lors d’un traitement par calcium et vitamine D, une hypercalcémie peut augmenter la toxicité des glycosides cardiotoniques. Un contrôle de l’ECG et de la calcémie est donc nécessaire.

Si un bisphosphonate ou du fluorure de sodium est utilisé simultanément, cette préparation devra être administrée au moins trois heures avant la prise de STRUCTOCAL VITAMINE D3 car l’absorption gastro-intestinale risque d’être réduite.

L’utilisation concomitante de calcium peut diminuer l’efficacité de la lévothyroxine, en raison d’une réduction de l’absorption de cette dernière. L’administration de calcium et de lévothyroxine devront être séparées par un intervalle d’au moins quatre heures.

L’absorption d’antibiotiques de la famille des quinolones peut être perturbée par une administration concomitante de calcium. Les quinolones doivent être prises deux heures avant ou six heures après la prise de calcium.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

STRUCTOCAL VITAMINE D3 peut être utilisé pendant la grossesse en cas de carence en calcium et en vitamine D.

La dose journalière durant la grossesse ne doit pas dépasser 1 500 mg de calcium et 600 UI de vitamine D3. Par conséquent, la dose quotidienne ne doit pas dépasser un demi-comprimé.

Des études chez l’animal, réalisées avec des doses élevées de vitamine D, ont mis en évidence un effet tératogénique.

Chez les femmes enceintes, le surdosage en calcium et en vitamine D doit être évité, une hypercalcémie prolongée ayant parfois été associée à un retard physique et mental, à une sténose aortique supra valvulaire et à une rétinopathie chez l’enfant.

Allaitement

Les comprimés à croquer de STRUCTOCAL VITAMINE D3 peuvent être utilisés durant l’allaitement. Le calcium et la vitamine D3 passent dans le lait maternel : ceci doit être pris en considération lorsque de la vitamine D est administrée à l’enfant.

Fécondité

Aucune donnée disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

STRUCTOCAL VITAMINE D3 n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

L’évaluation des effets indésirables repose sur la définition des fréquences, définies comme suit :

· Très fréquent(e) : (≥ 1/10)

· Fréquent(e) : (≥ 1/100 à < 1/10)

· Peu fréquent(e) : (≥ 1/1000 à < 1/100)

· Rare : (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

· Très rare : (< 1/10 000)

· Inconnu(e) : (ne peut être pas estimée sur la base des données disponibles)

Troubles du système immunitaire

Inconnue (ne peut être pas estimée sur la base des données disponibles) : réaction d’hypersensibilité telle qu’un angiœdème ou un œdème laryngé.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquents : hypercalcémie, hypercalciurie.

Troubles gastro-intestinaux

Rares : nausées, diarrhée, douleurs abdominales, constipation, flatulences, distension abdominale.

Troubles cutanés et sous-cutanés

Rares : rash, prurit, urticaire.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage peut entraîner une hypervitaminose et une hypercalcémie. Les symptômes de l’hypercalcémie peuvent comprendre : anorexie, soif, nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales, faiblesse musculaire, fatigue, troubles mentaux, polydipsie, polyurie, douleurs osseuses, néphrocalcinose, calculs rénaux et - dans les cas graves - arythmies cardiaques. Une hypercalcémie extrême peut conduire au coma et à la mort. Des taux calciques élevés de façon constante peuvent entraîner des dommages rénaux irréversibles et une calcification des tissus mous.

Traitement de l’hypercalcémie : arrêt du traitement par calcium et vitamine D. Egalement arrêt des traitements par diurétiques thiazidiques, lithium, vitamine A, vitamine D ou glycosides cardiotoniques. Il faut procéder à un lavage gastrique chez les patients en perte de conscience. Procéder également à une réhydratation et, selon le niveau de gravité, à un traitement unique ou combiné, par les diurétiques de l’anse, les bisphosphonates, la calcitonine et les corticostéroïdes. Les électrolytes sériques, la fonction rénale ainsi que la diurèse doivent être surveillées. Dans les cas graves, l’ECG et la pression veineuse centrale doivent être contrôlés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Combinaison de calcium et d’autres médicaments, code ATC : A12AX.

Mécanisme d’action

STRUCTOCAL VITAMINE D3 est une association fixe de calcium et de vitamine D3. Les concentrations élevées en calcium et en vitamine D3 présentes dans les comprimés permettent une absorption suffisante de calcium en un nombre limité de doses. La vitamine D3 intervient dans le métabolisme phosphocalcique. Elle permet l’absorption active du calcium et du phosphore au niveau de l’intestin et leur fixation sur le tissu ostéoïde. Une supplémentation calcique et vitaminique D corrige un déficit latent en vitamine D et l’hyperparathyroïdie secondaire.

Effets pharmacodynamiques

Une étude contrôlée, en double aveugle, contre placebo de 18 mois, portant sur 3270 femmes âgées de 84 ± 6 ans vivant dans des centres de soins et supplémentées en cholécalciférol (800 UI/jour) et en calcium (1,2 g/jour) a montré une diminution significative de la sécrétion de PTH.

Après 18 mois, les résultats de l’analyse en intention de traiter (ITT) révélaient 80 fractures de hanche dans le groupe calcium-vitamine D et 110 fractures de hanche dans le groupe placebo (p = 0.004). Dans les conditions de cette étude, la prise en charge de 1387 femmes a donc permis la prévention de 30 fractures de hanche. Dans une étude de suivi, après 36 mois, il a été observé 137 femmes avec au moins une fracture de la hanche dans le groupe calcium-vitamine D (n = 1176) contre 178 dans le groupe placebo (n = 1127) - (p ≤ 0,02).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Calcium

Absorption

30 à 40 % de la dose de calcium ingérée est absorbée, et ce essentiellement dans le segment proximal de l’intestin grêle.

Distribution et biotransformation

99 % du calcium présent dans l’organisme se concentre dans la composante minérale des os et des dents. La proportion restante de 1 % se trouve dans les fluides intra- et extracellulaires. Approximativement 50 % de la totalité du calcium sérique est sous forme ionisée, physiologiquement active, tandis que 5 % est complexé en citrate, phosphate ou autres anions, et que les 45 % restants sont liés à des protéines l’albumine essentiellement.

Élimination

Le calcium est excrété dans l’urine, les fèces et la transpiration. L’excrétion urinaire dépend de la filtration glomérulaire et de la résorption tubulaire.

Vitamine D3

Absorption

La vitamine D3 est absorbée dans l’intestin.

Distribution et biotransformation

La vitamine D3 est transportée dans le sang par liaison protéique vers le foie (où elle subit la première hydroxylation pour devenir du 25-hydroxycholécalciférol) et vers les reins (seconde hydroxylation pour devenir du 1,25-dihydroxycholécalciférol, le métabolite actif de la vitamine D3).

La vitamine D3 non hydroxylée est stockée dans les tissus musculaires et adipeux.

Elimination

La demi-vie plasmatique est de quelques jours environ ; la vitamine D3 est éliminée dans les fèces et l’urine.

5.3. Données de sécurité préclinique

A des doses largement supérieures aux doses thérapeutiques pour l’homme, des effets tératogènes ont été observés dans des études réalisées sur l’animal. Il n’y a pas d’autres données pertinentes disponibles qui n’aient été mentionnées ailleurs dans le RCP (voir rubriques 4.6 et 4.9).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Isomalt (E953), xylitol, sorbitol (E420), acide citrique anhydre, citrate monosodique, stéarate de magnésium, carmellose sodique.

Arôme orange « CPB » (contenant un concentré d’huile d’orange naturel, de l’huile de mandarine naturelle, un arôme fruité liquide naturel, de l’huile d’orange naturelle, un arôme multifruit solide naturel, du mannitol (E421), de la maltodextrine, de la gluconolactone et du sorbitol (E420))

Arôme orange « CVT » (contenant de l’huile d’orange naturelle, de l’huile de mandarine naturelle, un arôme d’orange en poudre équivalent à la version naturelle, du mannitol (E421), de la gluconolactone, du sorbitol (E420), un triglycéride à chaîne moyenne)

Aspartam (E951), acésulfame potassique, ascorbate de sodium, tout-rac-alpha-tocophérol, amidon (de maïs) modifié, saccharose, triglycérides à chaîne moyenne, silice colloïdale.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pour le pilulier : conserver le pilulier soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

Pour les films thermosoudés : pas de précautions particulières de conservation

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés à croquer sont disponibles dans des piluliers en polypropylène pourvus de bouchons en polyéthylène contenant un déshydratant :

Boîte de 1 ou 3 piluliers contenant 30 comprimés à croquer

Les comprimés à croquer sont disponibles sous forme de films thermosoudés en aluminium laminé :

Boîte de 30 ou 90 comprimés à croquer sous film thermosoudé.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PIERRE FABRE MEDICAMENT

45 PLACE ABEL GANCE

92100 BOULOGNE BILLANCOURT

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 220 280 2 6 : 30 comprimés en pilulier (Polypropylène). boîte de 1 pilulier

· 34009 220 281 9 4 : 30 comprimés en pilulier (Polypropylène). boîte de 3 piluliers

· 34009 220 282 5 5 : 30 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium laminé)

· 34009 220 283 1 6 : 90 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium laminé)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.