RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 25/02/2015
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 550 mg de rifaximine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé rose, ovale, biconvexe de 10 mm x 19 mm et gravé « RX » sur une face.
4.1. Indications thérapeutiques
Dans létude pivot, 91 % des patients prenaient du lactulose de façon concomitante.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie recommandée : 550 mg deux fois par jour.
Le bénéfice clinique a été établi à partir dune étude contrôlée dans laquelle les patients ont été traités pendant 6 mois. La poursuite du traitement au‑delà de 6 mois doit être envisagée au cas par cas en tenant compte de la balance entre les bénéfices et les risques, y compris ceux associés à la progression de la dysfonction hépatique (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).
TIXTAR peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Population pédiatrique
La sécurité et lefficacité de Tixtar chez les enfants âgés de moins de 18 ans nont pas été établies.
Altération de la fonction hépatique
Aucune adaptation de la posologie nest nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.4).
Altération de la fonction rénale
Bien quune modification de la posologie ne soit pas prévue, la prudence simpose chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale (voir rubrique 5.2).
Mode dadministration
Par voie orale, avec un verre deau.
· Des cas docclusion intestinale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Du fait de labsence de données et de la possibilité dune perturbation sévère de la flore intestinale ayant des conséquences inconnues, ladministration concomitante de rifaximine avec dautres rifamycines nest pas recommandée.
Les patients doivent être informés que malgré labsorption négligeable du médicament (moins de 1 %), la rifaximine, comme tous les dérivés de la rifamycine, peut entraîner une coloration rougeâtre des urines.
Altération de la fonction hépatique : utiliser avec prudence chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique (Child‑Pugh C) et chez les patients ayant un score MELD (Model for End‑Stage Liver Disease) > 25 (voir rubrique 5.2).
Lefficacité des contraceptifs oraux stroprogestatifs peut diminuer après ladministration de rifaximine en raison des effets sur la flore intestinale. Cependant, de telles interactions nont pas été fréquemment rapportées. Lutilisation de méthodes contraceptives supplémentaires est recommandée, en particulier si la teneur en strogènes du contraceptif oral est inférieure à 50 µg (voir également rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données in vitro montrent que la rifaximine ninhibe pas les principales enzymes métabolisantes du cytochrome P450 (CYP) (CYP 1A2, 2A6, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4). Dans les études dinduction in vitro, la rifaximine na pas induit lactivité du CYP1A2 et du CYP2B6, mais a été un inducteur faible du CYP3A4.
Chez les volontaires sains, les études dinteractions cliniques ont montré que la rifaximine ne modifie pas significativement la pharmacocinétique des substrats du CYP3A4 ; toutefois, chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, il ne peut pas être exclu que la rifaximine puisse diminuer lexposition aux substrats du CYP3A4 administrés de façon concomitante (par exemple warfarine, antiépileptiques, anti‑arythmiques), en raison de lexposition systémique plus élevée que chez les sujets sains.
Une étude in vitro suggère que la rifaximine est un substrat modéré de la glycoprotéine P (P‑gp) et quelle est métabolisée par le CYP3A4. On ne sait pas si les médicaments qui inhibent la P‑gp et/ou le CYP3A peuvent augmenter lexposition systémique à la rifaximine en cas dadministration concomitante.
Le potentiel dinteractions médicamenteuses lié aux systèmes de transport a été évalué in vitro et ces études suggèrent quune interaction clinique entre la rifaximine et les autres composés transportés par la pompe defflux P‑gp et dautres protéines de transport (MDR1, MRP2, MRP4, BCRP et BSEP) est peu probable.
Il nexiste pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la rifaximine chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez lanimal ont mis en évidence des effets transitoires sur lossification et des modifications squelettiques chez le ftus (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, lutilisation de la rifaximine pendant la grossesse nest pas recommandée.
En labsence de données sur le passage de la rifaximine ou de ses métabolites dans le lait maternel, on ne peut pas exclure un risque pour lenfant allaité.
Une décision doit être prise soit dinterrompre lallaitement soit dinterrompre/de sabstenir du traitement avec la rifaximine en prenant en compte le bénéfice de lallaitement pour lenfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
TIXTAR a un effet négligeable sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Des sensations vertigineuses ont été rapportées lors des études cliniques contrôlées.
Etudes cliniques :
La sécurité de la rifaximine chez les patients en rémission dune encéphalopathie hépatique (EH) a été évaluée dans deux études : une étude de phase III randomisée en double aveugle contrôlée versus placebo, RFHE3001, et une étude en ouvert à long terme, RFHE3002.
Dans létude RFHE3001, 140 patients traités par la rifaximine (dose de 550 mg deux fois par jour pendant 6 mois) ont été comparés à 159 patients recevant le placebo, tandis que dans létude RFHE3002, 322 patients, dont 152 patients de létude RFHE3001, ont été traités par la rifaximine 550 mg deux fois par jour pendant 12 mois (66 % des patients) et 24 mois (39 % des patients), pour une exposition médiane de 512,5 jours.
En plus, dans trois études complémentaires, 152 patients atteints dEH ont été traités avec des doses variables de rifaximine allant de 600 mg à 2400 mg par jour pendant des périodes allant jusquà 14 jours.
Le tableau ci‑dessous présente tous les effets indésirables survenus chez plus de 5 % des patients traités par la rifaximine dans létude RFHE3001 et avec une incidence (≥ 1 %) plus élevée que chez les patients recevant le placebo.
Tableau 1 : Effets indésirables survenus chez ≥ 5 % des patients recevant la rifaximine et avec une incidence plus élevée que sous placebo dans létude RFHE3001.
|
Classe de système dorganes MedDRA
|
Effets indésirables |
Placebo N = 159 n % |
Rifaximine N = 140 n % |
||
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Anémie |
6 |
3,8 |
11 |
7,9 |
|
Affections gastro-intestinales |
Ascite |
15 |
9,4 |
16 |
11,4 |
|
Nausées |
21 |
13,2 |
20 |
14,3 |
|
|
Douleur abdominale haute |
8
|
5,0 |
9
|
6,4 |
|
|
Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
dème périphérique |
13 |
8,2 |
21 |
15,0 |
|
Fièvre |
5 |
3,1 |
9 |
6,4 |
|
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Spasmes musculaires |
11 |
6,9 |
13 |
9,3 |
|
|
Arthralgies |
4 |
2,5 |
9 |
6,4 |
|
Affections du système nerveux |
Sensation vertigineuse |
13 |
8,2 |
18 |
12,9 |
|
Affections psychiatriques |
Dépression |
8 |
5,0 |
10 |
7,1 |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Dyspnée |
7
|
4,4 |
9
|
6,4 |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Prurit |
10 |
6,3 |
13 |
9,3 |
|
Rash |
6 |
3,8 |
7 |
5,0 |
|
Les effets indésirables observés dans létude RFHE3001 contrôlée versus placebo et dans létude RFHE3002 à long terme sont présentés dans le tableau 2 par classe de système dorganes MedDRA et catégorie de fréquence.
Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 2 : Effets indésirables présentés par classe de système dorganes MedDRA et catégorie de fréquence.
|
Classe de système dorganes MedDRA |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Fréquence indéterminée |
|
Infections et infestations |
|
Infection à Clostridium, infection du tractus urinaire, candidose |
Pneumonie, cellulite, infections respiratoires hautes, rhinite |
|
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
|
Anémie |
|
Thrombopénie |
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
Anorexie, hyperkaliémie |
Déshydratation |
|
|
Affections psychiatriques |
Dépression |
Confusion, anxiété, hypersomnie, insomnie |
|
|
|
Affections du système nerveux |
Sensation vertigineuse, céphalées
|
Troubles de léquilibre, amnésie, convulsions, troubles de lattention, hypoesthésie, altération de la mémoire |
|
Réactions anaphylactiques, angio-dèmes, hypersensibilité |
|
Affections vasculaires |
|
Bouffées de chaleur |
Hypertension, hypotension |
Présyncope, syncope |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Dyspnée
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Epanchement péricardique |
Bronchopneumopathie chronique obstructive
|
|
|
Affections gastro-intestinales |
Douleur abdominale haute, distension abdominale, diarrhée, nausées, vomissements, ascite |
Douleurs abdominales, hémorragies des varices sophagiennes, bouche sèche, gêne gastrique |
Constipation |
|
|
Affections hépatobiliaires |
|
|
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Tests de la fonction hépatique anormaux |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Rash, prurit
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Dermatite, eczéma |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Spasmes musculaires, arthralgie |
Myalgie |
Dorsalgies |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Dysurie, pollakiurie |
Protéinurie |
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Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
dème périphérique |
dème, fièvre |
Asthénie |
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Investigations |
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Valeurs anormales de lINR |
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Lésions, intoxications et complications liées aux procédures |
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Chute
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Contusions, douleur liée à la procédure |
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Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Aucun cas de surdosage na été rapporté.
Dans les études cliniques menées chez des patients atteints de la diarrhée du voyageur, des doses allant jusquà 1800 mg/jour ont été tolérées sans signes cliniques sévères. Même chez les patients ou sujets ayant une flore bactérienne normale, ladministration de rifaximine à des doses allant jusquà 2400 mg/jour pendant 7 jours na entraîné aucun symptôme clinique pertinent associé à la dose élevée.
En cas de surdosage accidentel, un traitement symptomatique et des mesures de soutien des fonctions vitales sont recommandés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Anti-infectieux intestinaux, antibiotiques, code ATC : A07AA11
TIXTAR contient de la rifaximine (4-désoxy-4méthyl pyrido (1,2-1,2) imidazo (5,4-c) rifamycine SV), sous la forme polymorphe a.
Mécanisme daction
La rifaximine est un antibiotique de la classe des rifamycines qui se lie irréversiblement à la sous‑unité bêta de lenzyme bactérienne ARN polymérase ADN‑dépendante et inhibe ainsi la synthèse dARN bactérien.
La rifaximine possède un large spectre antibiotique contre la plupart des bactéries aérobies et anaérobies à Gram positif et négatif, y compris les espèces produisant de lammoniac. La rifaximine peut inhiber la division des bactéries responsables de la désamination de lurée, ce qui réduit la production dammoniac et des autres composés considérés comme importants pour la pathogenèse de lencéphalopathie hépatique.
Mécanisme de résistance
Le développement dune résistance à la rifaximine consiste essentiellement en une altération chromosomique réversible en une étape du gène rpoB qui code pour lARN polymérase bactérienne.
Dans les études cliniques menées pour étudier les modifications de la sensibilité de la flore intestinale de patients présentant la diarrhée du voyageur, il na pas été détecté lémergence de micro‑organismes à Gram positif (par exemple entérocoques) et à Gram négatif (E. coli) résistants pendant une cure de trois jours de traitement par la rifaximine.
Le développement dune résistance dans la flore bactérienne intestinale normale a été étudié avec ladministration répétée de doses élevées de rifaximine chez des volontaires sains et des patients présentant une maladie chronique inflammatoire de lintestin. Des souches résistantes à la rifaximine se sont développées, mais elles étaient instables et nont pas colonisé les voies digestives ou remplacé les souches sensibles à la rifaximine. Les souches résistantes ont disparu rapidement après larrêt du traitement.
Les données expérimentales et cliniques suggèrent que chez les patients porteurs de souches de Mycobacterium tuberculosis ou de Neisseria meningitidis, le traitement par la rifaximine nentraînera pas de sélection de résistance à la rifampicine.
Sensibilité
La rifaximine est un antibactérien non absorbé. Les tests de sensibilité in vitro ne peuvent pas servir à établir de façon fiable la sensibilité ou la résistance des bactéries à la rifaximine. Les données actuelles sont insuffisantes pour étayer létablissement dune valeur critique pour les tests de sensibilité.
La rifaximine a été évaluée in vitro sur plusieurs pathogènes, incluant des bactéries productrices dammoniac telles quEscherichia coli sp., Clostridium sp., les entérobactéries, Bacteroides sp. Du fait de labsorption très faible au niveau des voies digestives, la rifaximine nest pas cliniquement efficace contre les pathogènes invasifs, même si ces bactéries sont sensibles in vitro.
Efficacité et sécurité clinique
Lefficacité et la sécurité de la rifaximine 550 mg deux fois par jour chez des patients adultes en rémission dune EH ont été évaluées dans létude pivot de phase III RFHE3001, de 6 mois randomisée en double aveugle, contrôlée versus placebo.
Dans cette étude, 299 patients ont été randomisés pour recevoir le traitement par la rifaximine 550 mg deux fois par jour (n = 140) ou le placebo (n = 159) pendant 6 mois. Plus de 90 % des patients des deux groupes recevaient de façon concomitante du lactulose. Aucun patient ayant un score MELD > 25 na été inclus.
Le critère dévaluation principal était le délai jusquau premier épisode dEH clinique et les patients sont sortis de létude après lépisode. Au total, 31 des 140 patients (22 %) du groupe rifaximine et 73 des 159 patients (46 %) du groupe placebo ont présenté un épisode dEH clinique pendant la période de 6 mois. La rifaximine a réduit de 58 % le risque dépisodes dEH (P < 0,0001) et de 50 % le risque dhospitalisations lié à lEH (P < 0,013) par rapport au placebo.
La sécurité et la tolérance à plus long terme de la rifaximine 550 mg deux fois par jour administrée pendant au moins 24 mois ont été évaluées chez 322 patients en rémission de lEH dans létude RFHE3002. Cent cinquante-deux patients étaient des patients ayant participé à létude RFHE3001 (70 dans le groupe rifaximine et 82 dans le groupe placebo) et 170 étaient nouveaux dans létude. Au total, 88 % des patients recevaient du lactulose de façon concomitante.
Le traitement par la rifaximine pendant des périodes allant jusquà 24 mois (étude dextension en ouvert RFHE3002) na pas entraîné de perte deffet en termes de prévention des épisodes dEH clinique et de réduction des hospitalisations. Lanalyse du délai jusquau premier épisode dEH clinique a montré un maintien à long terme de la rémission dans les deux groupes de patients, les patients nouveaux et ceux qui poursuivaient le traitement par la rifaximine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les études pharmacocinétiques chez le rat, le chien et lhomme ont montré quaprès administration orale, la rifaximine sous la forme polymorphe a est peu absorbée (moins de 1 %). Après administration répétée de doses thérapeutiques de rifaximine chez des volontaires sains et des patients présentant une atteinte de la muqueuse intestinale (maladie chronique inflammatoire de lintestin), les concentrations plasmatiques sont négligeables (moins de 10 ng/ml). Après administration de rifaximine 550 mg deux fois par jour chez des patients atteints dencéphalopathie hépatique, lexposition systémique moyenne a été 12 fois supérieure environ à celle observée chez des volontaires sains recevant le même schéma posologique. Une augmentation non cliniquement pertinente de labsorption systémique de la rifaximine a été observée en cas dadministration dans les 30 minutes suivant un petit déjeuner riches en graisses.
Distribution
La rifaximine est modérément liée aux protéines plasmatiques humaines. In vivo, le rapport moyen de liaison aux protéines était de 67,5 % chez les volontaires sains et de 62 % chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique après ladministration de 550 mg de rifaximine.
Biotransformation
Lanalyse déchantillons fécaux a montré que la rifaximine est retrouvée sous forme inchangée, ce qui signifie quelle nest pas dégradée ni métabolisée pendant son passage dans lappareil digestif.
Dans une étude menée avec la rifaximine radiomarquée, la récupération urinaire de rifaximine a représenté 0,025 % de la dose administrée, tandis que moins de 0,01 % de la dose a été récupéré sous forme de 25‑désacétylrifaximine, le seul métabolite de la rifaximine identifié chez lhomme.
Élimination
Une étude de la rifaximine radiomarquée semble indiquer que la 14C-rifaximine est éliminée presque complètement et exclusivement dans les fèces (96,9 % de la dose administrée). La récupération urinaire de 14C-rifaximine nexcède pas 0,4 % de la dose administrée.
Linéarité/non-linéarité
La vitesse et létendue de lexposition systémique à la rifaximine chez lhomme semblent être caractérisées par une cinétique non linéaire (dose-dépendante), compatible avec la possibilité dabsorption de la rifaximine limitée par la dissolution.
Populations particulières
Altération de la fonction rénale
Il nexiste pas de données cliniques concernant lutilisation de la rifaximine chez les patients présentant une altération de la fonction rénale.
Altération de la fonction hépatique
Les données cliniques disponibles chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique ont montré que lexposition systémique est supérieure à celle observée chez les sujets sains. Lexposition systémique à la rifaximine est environ 10, 13 et 20 fois plus élevée chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère (Child‑Pugh A), modérée (Child‑Pugh B) et sévère (Child‑Pugh C) respectivement que chez les volontaires sains. Laugmentation de lexposition systémique à la rifaximine chez les patients présentant une déficience hépatique doit être interprétée en tenant compte de laction locale de la rifaximine au niveau gastro-intestinal et de sa faible biodisponibilité systémique, ainsi que des données de sécurité disponibles chez les patients présentant une cirrhose.
Aucune adaptation de la posologie nest donc recommandée du fait de laction locale de la rifaximine.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la rifaximine na pas été étudiée chez des patients pédiatriques de tout âge. La population étudiée dans la réduction des récidives dencéphalopathie hépatique (EH) et dans le traitement aigu de lEH était composée de patients âgés de 18 ans et plus.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans une étude du développement embryo‑ftal chez le rat, un léger retard transitoire de lossification qui na pas eu deffet sur le développement normal des petits a été observé à la dose de 300 mg/kg/jour (2,7 fois la dose clinique proposée dans lencéphalopathie hépatique, ajustée à la surface corporelle). Après administration orale de rifaximine chez la lapine pendant la gestation, il a été observé une augmentation de lincidence de modifications squelettiques (aux doses similaires aux doses cliniques proposées dans lencéphalopathie hépatique). La pertinence clinique de ces observations nest pas connue.
Carboxyméthylamidon sodique (type A), distéarate de glycérol, silice colloïdale anhydre, talc, cellulose microcristalline.
Pelliculage (opadry oy‑s‑34907) :
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), édétate disodique, propylèneglycol, oxyde de fer rouge (E172).
Sans objet.
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes en PVC-PE-PVDC/Aluminium conditionnées en boîtes de 14, 28, 42, 56 ou 98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas dexigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
67, RUE ANATOLE FRANCE
92300 LEVALLOIS PERRET
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 096 6 6 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC-PE-PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I