RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 09/01/2015
IODURE (131I) DE SODIUM POUR THERAPIE MALLINCKRODT FRANCE, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Une gélule contient de liode-131 sous forme dIodure (131I) de sodium : 37 à 7400 MBq à la date et heure de calibration.
Liode-131 a une période de 8,04 jours. Il décroît en Xénon-131 par émission de rayonnement gamma de 365 keV (81%), 637 keV (7,3%) et 284 keV (6,0%) et de rayonnement béta moins dénergie maximale 606 keV.
Excipients effets notoires : Saccharose = 23 mg
Sodium = 63,5 mg
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Enveloppe de gélatine transparente contenant une poudre de couleur blanche à brun clair.
4.1. Indications thérapeutiques
Liode-131 est indiqué pour le traitement des affections thyroïdiennes suivantes :
· Hyperthyroïdie : maladie de Basedow, goitre multinodulaire toxique ou nodules autonomes.
· Carcinome thyroïdien vésiculaire et/ou papillaire, y compris en cas de métastases et de tissus thyroïdiens résiduels.
Le traitement par l'iodure (131I) de sodium est fréquemment associé à une intervention chirurgicale ou aux anti-thyroïdiens de synthèse.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
L'activité à administrer est appréciée par le clinicien. Leffet thérapeutique napparaît quau bout de plusieurs mois.
Traitement de l'hyperthyroïdie
Lactivité nécessaire dépend de la cause de lhyperthyroïdie, de la taille de la glande thyroïde, de la fixation thyroïdienne et de la clairance de liode.
Les doses aux organes cibles suivantes peuvent être utilisées :
Nodule unique Dose aux organes cibles 300 400 Gy
Nodules multiples ou disséminés Dose aux organes cibles 150 200 Gy
Maladie de Basedow Dose aux organes cibles 200 Gy
Dans la maladie de Basedow, les nodules multiples ou disséminés, les doses aux organes cibles mentionnées ci-dessus sont liées à la masse de la glande thyroïde ; cependant en cas de nodule unique, la dose à lorgane cible nest liée quà la masse de ladénome.
L'activité administrée se situe généralement entre 200 à 800 MBq, mais il peut être nécessaire de répéter le traitement.
Dans la mesure du possible, il faut sefforcer dobtenir une euthyroïdie par des moyens pharmacologiques avant dadministrer liode radioactif pour traiter lhyperthyroïdie.
Lactivité à administrer peut être calculée en appliquant la formule suivante :
Dose cible (Gy) x volume cible (mL)
A (MBq) = -------------------------------------------------------------- x K
Fixation max.de 131I (%) x T ½ efficace (jours)
Légende :
Dose cible = dose absorbée par lorgane cible soit par la glande thyroïde entière ou par un adénome
Volume cible = volume de la glande thyroïde entière (maladie de Basedow, goitre multinodulaire ou nodules autonomes disséminés)
Fixation max. de l131I = fixation maximale de l131I par la glande thyroïde ou les nodules, en pourcentage de lactivité administrée telle quelle a été établie par une dose traceuse.
T ½ efficace = demi-vie efficace de l131I dans la glande thyroïde
K = 24,67
Dautres méthodes dosimétriques peuvent également être utilisées, comme les tests de fixation thyroïdienne au pertechnétate de sodium (99mTc, afin de déterminer la dose appropriée à délivrer aux organes cibles (Gy).
Des protocoles à activité fixe peuvent également être utilisés.
Thyroïdectomie et traitement des métastases
Après une thyroïdectomie totale ou partielle, lactivité administrée en vue déliminer le reliquat de tissu thyroïdien est comprise entre 1 850 et 3 700 MBq. Cette activité est fonction de limportance du reliquat et de la fixation de liode-131. Pour le traitement ultérieur des métastases, lactivité administrée varie entre 3 700 et 11 000 MBq.
Population pédiatrique :
Lactivité à administrer chez les enfants et les adolescents doit être déterminée daprès dosimétrie individuelle (voir rubrique 4.4).
Mode dadministration
La gélule est administrée à jeun par voie orale avec une boisson abondante. Elle doit être avalée entière.
En cas dadministration à un enfant, en particulier à un jeune enfant, il convient de sassurer que la gélule peut être avalée entière. Il est recommandé de la donner avec des aliments écrasés.
Protocole dadministration
1. Sortir la boîte en fer blanc du colis et prendre le pot de plomb.
2. Tourner doucement la partie supérieure du pot plombé dans le sens des aiguilles dune montre jusqu'à ce que vous rencontriez une légère résistance puis, la soulever. Le flacon plastique contenant la gélule demeure solidaire de la base du pot de plomb.
3. Placer le flacon contenant la gélule dans lactivimètre pour déterminer la radioactivité.
4. Remettre le flacon dans le pot de plomb et replacer la partie supérieure du pot plombé sans tourner.
5. Demander au patient de dévisser la partie supérieure du pot de plomb en tournant 3 fois dans le sens inverse des aiguilles dune montre, ce qui dévissera simultanément le bouchon du flacon contenant la gélule. Il convient de sassurer que le flacon plastique est bien solidaire de la base du pot plombé.
6. Le patient retire le bouchon du flacon plastique en soulevant la partie supérieure du pot de plomb. Puis il prend dans sa main la partie inférieure du pot plombé contenant la gélule dans le flacon plastique désormais ouvert, et sen sert comme dun verre pour avaler la gélule.
Pour la préparation du patient, voir la rubrique 4.4.
· Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients. Voir rubrique 6.1.
· Grossesse et allaitement
· Patients présentant une dysphagie, une sténose sophagienne, un rétrécissement de lsophage, un diverticule de lsophage, une gastrite évolutive, des lésions gastriques érosives ou un ulcère gastroduodénal.
· Patients présentant une suspicion de ralentissement de la motricité gastroduodénale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Grossesse, voir la rubrique 4.6.
Potentiel de réactions d'hypersensibilité ou de réactions anaphylactiques
En cas de réaction dhypersensibilité ou de réaction anaphylactique, ladministration du produit médicamenteux doit être immédiatement interrompue et un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afin de permettre une prise en charge rapide en cas durgence, il convient davoir à disposition immédiate les médicaments et le matériel nécessaires, notamment des sondes dintubation trachéale et du matériel de ventilation.
Justification de la balance bénéfice/risque
Pour chaque patient, l'exposition aux rayonnements ionisants doit être justifiée par rapport au bénéfice attendu. L'activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de radiation possible compatible avec l'obtention de leffet thérapeutique escompté.
Insuffisance rénale
La prudence s'impose en particulier chez les patients insuffisants rénaux. Chez ces patients, un ajustement de la posologie est nécessaire.
Population pédiatrique
Chez les enfants et les adolescents, le traitement par liode radioactif daffections thyroïdiennes bénignes est possible dans des cas justifiés, en particulier en cas de récidive après lutilisation de médicaments antithyroïdiens ou en cas de réactions indésirables graves aux médicaments antithyroïdiens. Chez les patients traités par liode-131 pour une affection thyroïdienne bénigne, il nexiste pas darguments en faveur dune fréquence plus élevée de cancers, de leucémies ou de mutations, malgré une large utilisation de liode-131.
Chez lenfant et ladulte jeune, il convient toutefois de prendre en compte la sensibilité plus importante des structures tissulaires et lespérance de vie plus longue dans cette classe dâge. Les risques doivent également être comparés avec ceux des autres traitements possibles. Voir rubriques 4.2 et 11.
Préparation du patient
Au cours de l'administration dactivités élevées, dans le cadre du traitement dun carcinome thyroïdien par exemple, il est recommandé au patient de boire abondamment et de limiter lirradiation vésicale par des mictions fréquentes. Chez les patients ayant des difficultés mictionnelles, une sonde doit être posée après ladministration dactivités élevées diode radioactif.
Chez les patients présentant une pathologie digestive, les gélules diode-131 doivent être administrées avec prudence. Les gélules doivent être avalées entières avec une quantité suffisante de liquide pour garantir leur transit dans lestomac et la partie proximale de lintestin grêle. Il est recommandé dassocier un traitement par des antihistaminiques H2 ou des inhibiteurs de la pompe à protons.
En cas de vomissements, le risque de contamination doit être pris en compte.
Mises en garde dordre général
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans les services agréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent être prises afin de satisfaire aux exigences de Bonnes Pratiques de Fabrication pharmaceutique.
L'administration de ce produit entraîne généralement des doses dirradiation élevées (voir les rubriques 4.8 et 11).
Ladministration dactivités élevées diode-131 présente des risques pour lenvironnement. Selon lactivité administrée, ces risques peuvent être importants pour lentourage immédiat du patient ou pour le public. Il convient de prendre les mesures appropriées afin déviter toute contamination par lactivité éliminée par le patient.
Mises en garde spéciales
Lexposition aux rayonnements ionisants des glandes salivaires doit être réduite en stimulant la production de salive au moyen de substances acides. Des mesures pharmacologiques de protection peuvent également être utilisées.
Un régime pauvre en iode avant le traitement permet daugmenter la fixation de liode-131 par le tissu thyroïdien fonctionnel.
En cas de carcinome thyroïdien, le traitement substitutif doit être arrêté avant ladministration diode-131 afin de garantir une fixation suffisante. Il doit être arrêté 14 jours avant pour la tri-iodothyronine et 4 à 5 semaines avant pour la thyroxine. Le traitement substitutif sera repris 2 jours après ladministration diode-131. De même, il convient darrêter les traitements par carbimazole ou propylthiouracil une semaine avant ladministration diode-131 pour traiter l'hyperthyroïdie, et de ne les reprendre éventuellement que plusieurs jours après.
Le traitement par liode radioactif de la maladie de Basedow doit être accompagné dune corticothérapie.
Les patients ayant des problèmes héréditaires rares dintolérance au fructose, de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
Les patients ayant reçu une thérapie de leur glande thyroïde doivent être réexaminés à intervalles appropriés.
Ce médicament contient 63,5 mg de sodium par dose. Il convient den tenir compte chez les patients ayant une alimentation à apport réduit en sodium.
Pour les précautions liées au risque environnemental, voir la rubrique 6.6.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
A titre dexemple, les médicaments suivants doivent être arrêtés :
|
Principes actifs |
Période de sevrage avant administration dIode-131 |
|
Antithyroïdiens (le carbimazole ou d'autres dérivés imidazolés tels que propylthiouracil), perchlorate |
1 semaine avant le traitement jusquà plusieurs jours après. |
|
Salicylés, corticoïdes, nitroprussiate de sodium, bromosulfophthaléine sodique, anticoagulants, antihistaminiques, antiparasitaires, pénicillines, sulfamides, tolbutamide, thiopentane |
1 semaine |
|
Phénylbutazone |
1 à 2 semaines |
|
Préparations vitaminées et fluidifiants bronchiques contenant de liode |
Environs 2 semaines |
|
Produits de substitution hormonale de synthèse ou naturels à visée thyroïdienne |
Triiodothyroxine : 14 jours Thyroxine : 4 à 5 semaines |
|
Amiodarone*, benzodiazépines et lithium |
Environ 4 semaines |
|
Produits iodés pour application locale |
1 à 9 mois |
|
Produits de contraste iodés |
Jusquà 1 an |
* Dans le cas de lamiodarone, une diminution de la captation de liode par la glande thyroïde peut perdurer sur plusieurs mois, notamment à cause de la longue demi-vie de ce médicament.
Femmes en âge de procréer
Liodure (131I) de sodium est contre-indiqué en cas de grossesse, de suspicion de grossesse, ou lorsque cette éventualité na pas été exclue, du fait du passage transplacentaire de l iodure (131I) de sodium qui peut induire chez le nouveau-né une dhypothyroïdie sévères et potentiellement irréversible (la dose de radiations absorbée au niveau de l'utérus pour ce produit se situe vraisemblablement entre 11 et 511 mGy ; de plus, la thyroïde ftale présente une avidité particulière pour liode au cours des 2ème et 3ème trimestres) voir rubrique 4.3. Lorsquil est nécessaire dadministrer des produits radiopharmaceutiques à une femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit être écartée.
Grossesse
Toute femme nayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dautres techniques nimpliquant pas lemploi de radiations ionisantes peuvent être envisagées. Si le diagnostic dun carcinome thyroïdien différencié est posé au cours de la grossesse, il convient donc de reporter le traitement par liode-131 après le terme de la grossesse. Il doit être recommandé aux femmes recevant de liodure (131I) de sodium de NE PAS débuter de grossesse dans les 6 à 12 mois suivant ladministration.
Contraception chez les hommes et les femmes
Il est recommandé aux femmes dutiliser une méthode de contraception pendant une période de 6 à 12 mois. À titre de précaution, les hommes ne doivent pas engendrer denfant pendant 6 mois après le traitement par liode radioactif, afin de permettre le remplacement des spermatozoïdes irradiés par des spermatozoïdes non irradiés.
Allaitement
Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme souhaitant poursuivre l'allaitement maternel, il convient destimer si ce traitement peut être différé jusqu'à la fin de lallaitement. Après ladministration diodure (131I) de sodium, lallaitement sera arrêté définitivement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Liodure (131I) de sodium na aucun effet ou des effets négligeables sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les fréquences des réactions indésirables signalées sont issues de la littérature médicale. Le profil de tolérance de liodure (131I) de sodium varie considérablement selon les activités administrées, tandis que les activités à administrer dépendent du type de traitement (traitement dune affection bénigne ou dun carcinome). Le profil de tolérance dépend des doses cumulées délivrées et du schéma posologique utilisé. Par conséquent, les réactions indésirables signalées ont été groupées selon quelles surviennent lors du traitement dune affection bénigne ou dun carcinome, même si les activités administrées et les schémas posologiques nétaient généralement pas précisés dans les publications correspondantes et pourraient ne pas être conformes aux recommandations posologiques figurant dans ce RCP.
Les réactions indésirables fréquentes sont les suivantes : hypothyroïdie, hyperthyroïdie transitoire, troubles des glandes salivaires et lacrymales, et effets locaux des rayonnements. Lors du traitement dun carcinome, des réactions indésirables gastro-intestinales et une suppression de la moelle osseuse surviennent fréquemment.
Les tableaux suivants présentent les réactions indésirables signalées, triées par classe de systèmes dorganes. Les symptômes qui sont plutôt secondaires à un syndrome (par exemple, syndrome sec) sont mentionnés entre parenthèses au niveau du syndrome correspondant.
La signification des fréquences indiquées dans cette rubrique est présentée ci-dessous :
|
Très fréquent (³ 1/10) |
|
Fréquent (³ 1/100 à < 1/10) |
|
Peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100) |
|
Rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000) |
|
Très rare (< 1/10 000) |
|
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Réactions indésirables après le traitement dune affection bénigne :
|
Classe de système dorganes |
Symptôme |
Fréquence |
|
Affections du système immunitaire |
Réaction anaphylactoïde |
Fréquence indéterminée |
|
Affections endocriniennes |
Hypothyroïdie permanente, hypothyroïdie |
Très fréquent |
|
Hyperthyroïdie transitoire |
Fréquent |
|
|
Crise thyréotoxique, thyroïdite, hypoparathyroïdie (baisse de la calcémie, tétanie) |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections oculaires |
Orbitopathie endocrinienne (dans la maladie de Basedow) |
Fréquent |
|
Syndrome sec |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Paralysie des cordes vocales |
Très rare |
|
Affections gastro-intestinales |
Sialadénite |
Fréquent |
|
Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
Tuméfaction locale |
Fréquence indéterminée |
|
Affections de la peau et du tissu sous -cutané |
Acné iodo induit (acné- à type éruption cutanée) |
Fréquence indéterminée |
Réactions indésirables après le traitement dune affection maligne :
|
Classe de système dorganes |
Symptôme |
Fréquence |
|
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (inclus kystes et polypes) |
Leucémie |
Fréquent |
|
Cancers solides (ex. cancer de la vessie, cancer du côlon, cancer gastrique) |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Anémie aplasique, érythropénie, dysfonctionnement de la moelle osseuse |
Très fréquent |
|
Leucopénie, thrombocytopénie |
Fréquent |
|
|
Suppression permanente ou sévère de la moelle osseuse |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections du système immunitaire |
Réaction anaphylactoïde |
Fréquence indéterminée |
|
Affections endocriniennes |
Crise thyréotoxique, hyperthyroïdie transitoire |
Rare |
|
Thyroïdite (leucocytose transitoire), hypoparathyroïdie (baisse de la calcémie, tétanie), hypothyroïdie |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections du système nerveux |
Parosmie |
Très fréquent |
|
dème cérébral |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections oculaires |
Syndrome sec (conjonctivite, sécheresse oculaire et nasale) |
Très fréquent |
|
Obstruction du canal nasolacrymal (augmentation du larmoiement) |
Fréquent |
|
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Dyspnée |
Fréquent |
|
Constriction de la gorge*, fibrose pulmonaire, détresse respiratoire, troubles obstructifs des voies aériennes, pneumonie, trachéite, dysfonctionnement des cordes vocales (paralysie des cordes vocales, dysphonie, raucité), douleurs oropharyngées, stridor |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections gastro-intestinales |
Sialadénite (sécheresse buccale, douleur des glandes salivaires, gonflement des glandes salivaires, caries dentaires, chute des dents), mal des rayons, nausées, agueusie, anosmie, dysgueusie, diminution de lappétit |
Très fréquent |
|
Vomissements |
Fréquent |
|
|
Gastrite, dysphagie |
Fréquence indéterminée |
|
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Cystite radique |
Fréquence indéterminée |
|
Affections des organes de la reproduction et du sein |
Insuffisance ovarienne |
Très fréquent |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Azoospermie, oligospermie, baisse de la fécondité masculine, troubles menstruels |
Fréquence indéterminée |
|
Affections congénitales, familiales et génétiques |
Hypothyroïdie congénitale |
Fréquence indéterminée |
|
Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
Maladie pseudogrippale, céphalées, fatigue, douleurs du cou |
Très fréquent |
|
Gonflement local |
Fréquent |
* : en particulier en cas de sténose trachéale existante
Description détaillée des effets indésirables :
Affections de la glande thyroïde et des parathyroïdes
Le traitement de lhyperthyroïdie par liode radioactif peut entraîner une hypothyroïdie tardive dont la sévérité est dose-dépendante. Cette complication peut se manifester de quelques semaines à plusieurs années après le traitement et nécessite une surveillance de la fonction thyroïdienne à intervalles réguliers ainsi quun traitement substitutif hormonal approprié. Lhypothyroïdie consécutive à un traitement par liode radioactif napparaît généralement pas avant 6 à 12 semaines.
Dans le traitement daffections malignes, lhypothyroïdie est souvent signalée en tant que réaction indésirable ; toutefois, le traitement des affections malignes par liode radioactif fait généralement suite à une thyroïdectomie.
La destruction des follicules thyroïdiens causée par lexposition aux rayonnements ionisants de liodure (131I) de sodium peut entraîner lexacerbation dune hyperthyroïdie déjà existante après 2 à 10 jours, ou même une crise thyrotoxique. Parfois, une hyperthyroïdie immunitaire peut se développer après une normalisation initiale (période de latence de 2 à 10 mois).
Avec les activités élevées diode-131, le patient peut présenter de façon transitoire une thyroïdite et une trachéite inflammatoires entre le 1er et le 3ème jour après ladministration, avec possibilité de constriction trachéale sévère, notamment en cas de sténose trachéale.
Dans de rares cas, une hyperthyroïdie transitoire peut être observée même après le traitement dun carcinome thyroïdien fonctionnel.
Une hypoparathyroïdie transitoire a été observée occasionnellement à la suite dun traitement par liode radioactif : elle doit faire lobjet dune surveillance et dun traitement appropriés.
Affections oculaires
Lorbitopathie endocrinienne peut progresser ou une nouvelle orbitopathie peut apparaître après traitement par liode radioactif dune hyperthyroïdie ou dune maladie de Basedow.
Effets locaux de lirradiation
Un dysfonctionnement et une paralysie des cordes vocales ont été décrits après ladministration diodure (131I) de sodium ; toutefois, dans certains cas, ceux-ci pourraient également avoir été causés par une chirurgie de la glande thyroïde et il nest pas possible détablir si le dysfonctionnement des cordes vocales est causé par lirradiation ou par le traitement chirurgical.
Une fixation importante de liodure (131I) de sodium peut entrainer des douleurs locales, une gêne et des dèmes au niveau des tissus fixant le radionucléide; par exemple, en cas de traitement par liode radioactif de reliquat de tissu thyroïdien, une douleur diffuse et sévère des tissus mous dans la région de la tête et du cou est possible.
Une pneumonie et une fibrose pulmonaire induites par les rayonnements ont été observées chez des patients présentant des métastases pulmonaires diffuses dun cancer différencié de la thyroïde, dues à la destruction du tissu métastatique. Cela survient essentiellement après traitement par liode radioactif à dose élevée.
Pour le traitement des cancers thyroïdiens avec des métastases au niveau du système nerveux central, il convient de prendre en compte léventualité ddème cérébral et/ou laggravation dun dème pré-existant.
Affections gastro-intestinales
Les activités élevées peuvent entrainer des troubles digestifs, qui apparaissent généralement au cours des premières heures ou des premiers jours après ladministration Pour la prévention des troubles digestifs se reporter à la rubrique 4.4.
Affections des glandes salivaires et lacrymales
Une sialadénite peut survenir, saccompagnant dun dème et de douleurs au niveau des glandes salivaires, dune agueusie partielle et dune sécheresse de la bouche. La sialadénite est généralement résolutive, soit spontanément, soit après traitement anti-inflammatoire, mais des cas occasionnels dagueusie et de sécheresse de la bouche persistantes et dose dépendantes, suivies de la perte des dents, ont été observés. Pour la prévention des affections salivaires, se reporter à la rubrique 4.4.
Un dysfonctionnement des glandes salivaires et/ou lacrymales conduisant à un syndrome sec est également possible quelques mois (jusquà deux ans) après un traitement par liode radioactif. Bien que le syndrome sec soit un effet transitoire dans la plupart des cas, il peut, chez certains patients, persister pendant plusieurs années.
Myélosuppression
Ladministration unique dune activité supérieure à 5 000 MBq ou la répétition de ladministration moins de 6 mois après le premier traitement, augmente la probabilité dapparition tardive dune insuffisance médullaire transitoire ou, très rarement, persistante, qui se traduit par une thrombopénie ou une érythropénie isolées, et qui peut entraîner le décès.
Cancers induits
Avec les activités élevées, correspondant aux activités utilisées dans le traitement des affections thyroïdiennes malignes, une augmentation de la fréquence des cas de leucémie a été observée..
Il a été également mis en évidence une augmentation de la fréquence des cas de cancers solides induits suite à ladministration dactivités élevées (supérieure à 7,4 GBq).
Altération de la fécondité
Après le traitement dun cancer de la thyroïde par liode radioactif, une altération dose-dépendante de la fécondité est possible chez les hommes et les femmes.
Mises en garde dordre général
L'exposition aux radiations ionisantes peut théoriquement induire des cancers et/ou des anomalies héréditaires. La dose de radiations résultant de lirradiation thérapeutique peut augmenter lincidence de cancers ou de mutations. Dans tous les cas, il convient de sassurer que les risques liés à lirradiation sont inférieurs à ceux quentraîne la maladie. La dose efficace après administration diodure (131I) de sodium à des doses thérapeutiques est supérieure à 20 mSv.
Population pédiatrique
Les types de réactions indésirables attendues chez lenfant sont identiques à celles chez ladulte. En raison de la sensibilité accrue des tissus aux rayonnements ionisants chez les enfants (voir rubrique 11) et de lespérance de vie supérieure, la fréquence et la sévérité pourraient être différentes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Les risques éventuels sont liés à ladministration accidentelle dune activité trop élevée. La dose délivrée au patient peut être diminuée en administrant un inhibiteur de la fixation thyroïdienne, tel que le perchlorate de potassium ou liodure de potassium immédiatement après la surexposition suspectée, en administrant des émétiques et en favorisant lélimination du radionucléide par une augmentation de la diurèse et de la fréquence des mictions.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Produit radiopharmaceutique à usage thérapeutique contenant de liode-131. Code ATC : V10XA01
La substance pharmacologiquement active est liode-131 sous la forme diodure de sodium, qui est fixé par la glande thyroïde. La décroissance radioactive ayant lieu essentiellement au niveau de la glande thyroïde, où liode-131 présente un temps de résidence élevé, une irradiation sélective de cet organe est induite.
Lors de lutilisation dactivité thérapeutique, étant donnée la quantité diode administrée aucun effet pharmacologique nest attendu.
Les effets de lirradiation sont dus à plus de 90% aux rayonnements bêta moins (b-) dont le parcours moyen dans les tissus est de 0,5 mm. Les rayonnements b moins (b-) diminuent de manière dose-dépendante la fonction cellulaire et la division cellulaire, conduisant à la destruction des cellules. Le faible parcours moyen et la quasi-absence de fixation de liodure (131I) de sodium hors de la glande thyroïde conduisent à une irradiation négligeable des tissus non thyroïdiens.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, liodure (131I) de sodium est rapidement absorbé au niveau de la partie proximale du tube digestif (90% en 60 minutes). Labsorption est influencée par la vidange gastrique. Elle est augmentée par lhyperthyroïdie et diminuée par lhypothyroïdie.
Les études sur la dissolution des gélules diodure (131I) de sodium ont montré que celle-ci se produit dans les 5 à 12 minutes et que la radioactivité se répartit de manière homogène sur la muqueuse gastrique.
Les études portant sur les différents niveaux de radioactivité dans le sérum ont montré quaprès un premier temps daugmentation rapide, persistant entre 10 et 20 minutes, léquilibre est atteint au bout de 40 minutes environ. Après administration orale dune solution diodure (131I) de sodium, léquilibre est obtenu après un délai identique.
Distribution et fixation dans les organes
La pharmacocinétique est identique à celle de liodure non radioactif. Liodure circulant se distribue dans le compartiment extra-thyroïdien, à partir duquel il est essentiellement fixé par la thyroïde ou éliminé par voie rénale.
La fixation de liodure par la thyroïde atteint un maximum après 24 à 48 heures et 50 % du pic maximal sont atteints en 5 heures. La fixation est influencée par plusieurs facteurs : lâge du patient, le volume de la glande thyroïde, la clairance rénale, la concentration plasmatique diodure et les autres médicaments (voir rubrique 4.5). La clairance de liodure par la glande thyroïde est généralement comprise entre 5 à 50 mL/min. En cas de carence en iode, elle est toutefois augmentée jusquà 100 mL/min, et en cas dhyperthyroïdie, jusquà 1 000 mL/min. En cas de surcharge iodée, elle peut diminuer à 2 à 5 mL/min. Liodure saccumule également dans les reins.
De petites quantités diodure (131I) sont fixées par les glandes salivaires, la muqueuse gastrique et peuvent également être retrouvées dans le lait maternel, le placenta et les plexus choroïdes.
Liodure fixé par la glande thyroïde suit le métabolisme connu des hormones thyroïdiennes et est incorporé dans les substances organiques à partir desquelles les hormones thyroïdiennes sont synthétisées.
Demi-vie
La période effective de liode radioactif est l'ordre de 12 heures dans le plasma et denviron 6 jours dans la glande thyroïde. Après administration diodure (131I) de sodium, la période effective est 0,4 jour pour 40% environ de l'activité administrée, et de 8 jours pour les 60% restants.
Élimination
L'élimination est urinaire à 37-75%, l'excrétion fécale est de 10% environ, et lexcrétion par voie sudorale est pratiquement négligeable. Lexcrétion urinaire est caractérisée par la clairance rénale, qui constitue environ 3 % du flux rénal et est relativement constante dune personne à une autre. Elle est plus faible en cas dhypothyroïdie et daltération de la fonction rénale, et plus élevée en cas dhyperthyroïdie. En présence dune euthyroïdie chez des patients ayant une fonction rénale normale, 50 à 75 % de lactivité administrée sont excrétés dans lurine dans les 48 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Il nexiste pas de données concernant la toxicité par ladministration réitérée diodure de sodium. Aucune étude des effets sur la reproduction chez lanimal, de mutagénicité à long terme ou du pouvoir carcinogène na été effectuée.
Coiffe de la gélule : gélatine
Sans objet.
2 à 6 semaines après la date et heure de calibration.
La date de péremption et lheure de calibration sont indiquées sur létiquette du conditionnement extérieur.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25ºC dans son conditionnement dorigine.
Le stockage doit être effectué conformément aux réglementations nationales relatives aux produits radioactifs.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en polyéthylène avec fermeture à vis contenant une gélule.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
L'élimination des déchets radioactifs doit se faire en accord avec les réglementations nationales et internationales concernant les produits radioactifs.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
WESTERDUINWEG 3
1755 LE PETTEN
PAYS BAS
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 561 228-0 ou 34009 561 228 0 6 : une gélule conditionnée en flacon (polyéthylène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Les données sur la dose absorbée, qui sont présentées dans les tableaux ci-dessous, ont été établies dans la publication n° 60 de la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique).
Le modèle retenu par la CIPR repose sur une administration par voie intraveineuse. Labsorption de liodure radioactif étant rapide et complète, ce modèle s'applique également au cas de l'administration par voie orale. Cependant la voie orale entraîne la délivrance à la paroi gastrique dune dose de radiation supplémentaire, qui sajoute à celle liée aux sécrétions salivaire et gastrique. Le temps de résidence dans lestomac étant en moyenne de 0,5 heure, la dose absorbée par la paroi gastrique est augmentée denviron 30%.
Les doses de rayonnements délivrées aux différents organes qui ne sont pas forcément lorgane cible du traitement, peuvent être influencées de manière significative par les modifications physiopathologiques induites par la maladie.
Pour évaluer le rapport bénéfice risque, il est recommandé de calculer la dose efficace et les doses absorbées au niveau de chaque organe cible avant ladministration. Lactivité pourra ainsi être ajustée en fonction de la taille de la thyroïde, de la période biologique et de facteurs prenant en compte létat physiologique du malade (y compris une éventuelle carence en iode) et sa pathologie.
Fixation thyroïdienne bloquée (fixation : 0%)
|
Organe |
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy/MBq) |
||||
|
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
|
Paroi vésicale |
0,61 |
0,75 |
1,1 |
1,8 |
3,4 |
|
Reins |
0,065 |
0,080 |
0,12 |
0,17 |
0,31 |
|
Utérus |
0,054 |
0,067 |
0,11 |
0,17 |
0,30 |
|
Paroi du côlon inf. |
0,043 |
0,052 |
0,082 |
0,13 |
0,23 |
|
Ovaires |
0,042 |
0,054 |
0,084 |
0,13 |
0,24 |
|
Intestin grêle |
0,038 |
0,047 |
0,075 |
0,12 |
0,22 |
|
Surrénales |
0,037 |
0,042 |
0,067 |
0,11 |
0,20 |
|
Paroi du côlon supérieur |
0,037 |
0,045 |
0,070 |
0,12 |
0,21 |
|
Testicules |
0,037 |
0,045 |
0,075 |
0,12 |
0,23 |
|
Moelle rouge |
0,035 |
0,042 |
0,065 |
0,10 |
0,19 |
|
Pancréas |
0,035 |
0,043 |
0,069 |
0,11 |
0,21 |
|
Paroi gastrique |
0,034 |
0,040 |
0,064 |
0,10 |
0,19 |
|
Rate |
0,034 |
0,040 |
0,065 |
0,10 |
0,20 |
|
Seins |
0,033 |
0,033 |
0,052 |
0,085 |
0,17 |
|
Foie |
0,033 |
0,040 |
0,065 |
0,10 |
0,20 |
|
Surfaces osseuses |
0,032 |
0,038 |
0,061 |
0,097 |
0,19 |
|
Poumons |
0,031 |
0,038 |
0,060 |
0,096 |
0,19 |
|
Thyroïde |
0,029 |
0,038 |
0,063 |
0,10 |
0,20 |
|
Autres tissus |
0,032 |
0,039 |
0,062 |
0,10 |
0,19 |
|
Dose efficace (mSv/MBq) |
0,064 |
0,081 |
0,126 |
0,198 |
0,374 |
La paroi vésicale contribue pour 47,6% de la dose efficace.
Blocage incomplet
Dose efficace (mSv/MBq) pour une fixation thyroïdienne faible
|
Fixation : 0,5% |
0,50 |
0,79 |
1,20 |
2,60 |
4,90 |
|
Fixation : 1,0% |
0,90 |
1,42 |
2,10 |
4,70 |
9,30 |
|
Fixation : 2,0% |
1,60 |
2,60 |
4,20 |
9,30 |
17 |
Fixation thyroïdienne : 15%
|
Organe |
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy/MBq) |
||||
|
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
|
Thyroïde |
210 |
340 |
510 |
1100 |
2000 |
|
Paroi vésicale |
0,52 |
0,64 |
0,98 |
1,5 |
2,9 |
|
Paroi gastrique |
0,46 |
0,58 |
0,84 |
1,5 |
2,9 |
|
Intestin grêle |
0,28 |
0,35 |
0,62 |
1,0 |
2,0 |
|
Reins |
0,060 |
0,075 |
0,11 |
0,17 |
0,29 |
|
Paroi du côlon sup. |
0,059 |
0,065 |
0,10 |
0,16 |
0,28 |
|
Moelle rouge |
0,054 |
0,074 |
0,099 |
0,14 |
0,24 |
|
Utérus |
0,054 |
0,068 |
0,11 |
0,17 |
0,31 |
|
Poumons |
0,053 |
0,071 |
0,12 |
0,19 |
0,33 |
|
Pancréas |
0,052 |
0,062 |
0,10 |
0,15 |
0,27 |
|
Surfaces osseuses |
0,047 |
0,067 |
0,094 |
0,14 |
0,24 |
|
Seins |
0,043 |
0,043 |
0,081 |
0,13 |
0,25 |
|
Ovaires |
0,043 |
0,059 |
0,092 |
0,14 |
0,26 |
|
Rate |
0,042 |
0,051 |
0,081 |
0,12 |
0,23 |
|
Paroi du côlon inf. |
0,042 |
0,053 |
0,082 |
0,13 |
0,23 |
|
Surrénales |
0,036 |
0,043 |
0,071 |
0,11 |
0,22 |
|
Foie |
0,032 |
0,041 |
0,068 |
0,11 |
0,22 |
|
Testicules |
0,028 |
0,035 |
0,058 |
0,094 |
0,18 |
|
Autres tissus |
0,065 |
0,089 |
0,14 |
0,22 |
0,40 |
|
Dose efficace (mSv/MBq) |
11,1 |
17,9 |
26,8 |
58,7 |
107 |
Fixation thyroïdienne : 35%
|
Organe |
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy/MBq) |
||||
|
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
|
Thyroïde |
500 |
790 |
1200 |
2600 |
4700 |
|
Paroi gastrique |
0,46 |
0,59 |
0,85 |
1,5 |
3,0 |
|
Paroi vésicale |
0,40 |
0,50 |
0,76 |
1,2 |
2,3 |
|
Intestin grêle |
0,28 |
0,35 |
0,62 |
1,0 |
2,0 |
|
Poumons |
0,090 |
0,12 |
0,21 |
0,33 |
0,56 |
|
Moelle rouge |
0,086 |
0,12 |
0,16 |
0,22 |
0,35 |
|
Surfaces osseuses |
0,076 |
0,12 |
0,16 |
0,23 |
0,35 |
|
Seins |
0,067 |
0,066 |
0,13 |
0,22 |
0,40 |
|
Paroi du côlon sup. |
0,058 |
0,065 |
0,10 |
0,17 |
0,30 |
|
Reins |
0,056 |
0,072 |
0,11 |
0,17 |
0,29 |
|
Pancréas |
0,054 |
0,069 |
0,11 |
0,18 |
0,32 |
|
Utérus |
0,050 |
0,063 |
0,10 |
0,16 |
0,30 |
|
Rate |
0,046 |
0,059 |
0,096 |
0,15 |
0,28 |
|
Surrénales |
0,042 |
0,050 |
0,087 |
0,14 |
0,28 |
|
Ovaires |
0,042 |
0,057 |
0,090 |
0,14 |
0,27 |
|
Paroi du côlon inf. |
0,040 |
0,051 |
0,080 |
0,13 |
0,24 |
|
Foie |
0,037 |
0,049 |
0,082 |
0,14 |
0,27 |
|
Testicules |
0,026 |
0,032 |
0,054 |
0,089 |
0,18 |
|
Autres tissus |
0,11 |
0,16 |
0,26 |
0,41 |
0,71 |
|
Dose efficace (mSv/MBq) |
25,6 |
41,5 |
62,3 |
137 |
248 |
Fixation thyroïdienne : 55%
|
Organe |
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy/MBq) |
||||
|
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
|
Thyroïde |
790 |
1200 |
1900 |
4100 |
7400 |
|
Paroi gastrique |
0,46 |
0,59 |
0,86 |
1,5 |
3,0 |
|
Paroi vésicale |
0,29 |
0,36 |
0,54 |
0,85 |
1,6 |
|
Intestin grêle |
0,28 |
0,35 |
0,62 |
1,0 |
2,0 |
|
Poumons |
0,13 |
0,18 |
0,30 |
0,48 |
0,80 |
|
Moelle rouge |
0,12 |
0,18 |
0,22 |
0,29 |
0,46 |
|
Surfaces osseuses |
0,11 |
0,17 |
0,22 |
0,32 |
0,48 |
|
Seins |
0,091 |
0,089 |
0,19 |
0,31 |
0,56 |
|
Paroi du côlon supérieur |
0,058 |
0,067 |
0,11 |
0,18 |
0,32 |
|
Pancréas |
0,058 |
0,076 |
0,13 |
0,21 |
0,38 |
|
Rate |
0,051 |
0,068 |
0,11 |
0,17 |
0,33 |
|
Reins |
0,051 |
0,068 |
0,10 |
0,17 |
0,29 |
|
Surrénales |
0,049 |
0,058 |
0,11 |
0,17 |
0,34 |
|
Utérus |
0,046 |
0,060 |
0,099 |
0,16 |
0,30 |
|
Foie |
0,043 |
0,058 |
0,097 |
0,17 |
0,33 |
|
Ovaires |
0,041 |
0,056 |
0,090 |
0,15 |
0,27 |
|
Paroi du côlon inf. |
0,039 |
0,049 |
0,078 |
0,13 |
0,24 |
|
Testicules |
0,026 |
0,031 |
0,052 |
0,087 |
0,17 |
|
Autres tissus |
0,16 |
0,24 |
0,37 |
0,59 |
1,0 |
|
Dose efficace (mSv/MBq) |
40,2 |
65,0 |
100 |
214 |
391 |
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
La gélule est prête à lemploi.
Pour le protocole dadministration et de mesure de lactivité radioactive, voir la rubrique 4.2.
L'élimination des déchets radioactifs doit se faire en accord avec les réglementations nationales et internationales concernant les produits radioactifs.
Prescription réservée à lusage hospitalier.
Liste I.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être utilisés que par des personnes qualifiées. Ils ne peuvent être délivrés quà des praticiens ayant obtenu lautorisation spéciale prévue à larticle R.1333-24 du Code de la Santé Publique.