RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 26/09/2014
MOPRAL 20 mg, gélule gastro-résistante
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 20 mg doméprazole.
Excipients :
Chaque gélule contient 8 mg de lactose
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule gastro-résistante.
Gélule en gélatine avec un corps rose opaque portant la mention 20 et une tête marron rouge opaque marquée A/OM et contenant des granulés gastro-résistants.
4.1. Indications thérapeutiques
Les gélules de MOPRAL sont indiquées dans :
Adultes :
· Traitement des ulcères duodénaux.
· Prévention des récidives dulcères duodénaux.
· Traitement des ulcères gastriques.
· Prévention des récidives dulcères gastriques.
· En association à des antibiotiques appropriés, éradication de Helicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale.
· Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise danti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
· Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise danti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque.
· Traitement de lsophagite par reflux.
· Traitement dentretien des patients après cicatrisation dune sophagite par reflux.
· Traitement du reflux gastro-sophagien symptomatique.
· Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison.
Utilisation pédiatrique :
Enfants à partir dun an et ≥ à 10 kg
· Traitement de lsophagite par reflux.
· Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-sophagien.
Enfants de plus de 4 ans et adolescents
· En association à des antibiotiques, traitement de lulcère duodénal consécutif à une infection par H. pylori.
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement des ulcères duodénaux
La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutif est 20 mg de MOPRAL une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 2 semaines.
Chez les patients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, la cicatrisation sera généralement obtenue après 2 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose de 40 mg de MOPRAL une fois par jour est recommandée et la cicatrisation est généralement obtenue en 4 semaines.
Prévention des récidives des ulcères duodénaux
Pour la prévention des récidives de lulcère duodénal chez les patients non infectés par H. pylori ou lorsque léradication de H. pylori nest pas possible, la dose recommandée est 20 mg de MOPRAL une fois par jour. Chez certains patients, une dose journalière de 10 mg peut être suffisante. En cas déchec thérapeutique, la dose peut être augmentée à 40 mg.
Traitement des ulcères gastriques
La dose recommandée est 20 mg de MOPRAL une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est 40 mg de MOPRAL une fois par jour et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.
Prévention des récidives des ulcères gastriques
Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est 20 mg de MOPRAL une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 40 mg de MOPRAL une fois par jour.
Eradication de H. pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale
Pour léradication de H. pylori, le choix des antibiotiques devra prendre en compte la tolérance individuelle du patient et devra tenir compte des profils de résistance locaux, régionaux et nationaux, ainsi que des recommandations en vigueur.
· MOPRAL 20 mg + clarithromycine 500 mg + amoxicilline 1 000 mg, chacun deux fois par jour pendant une semaine, ou
· MOPRAL 20 mg + clarithromycine 250 mg (ou 500 mg) + métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun deux fois par jour pendant une semaine, ou
· MOPRAL 40 mg une fois par jour avec lamoxicilline 500 mg et le métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg) chacun des deux trois fois par jour pendant une semaine.
Si le patient présente encore H.pylori après cette trithérapie, le traitement peut être répété.
Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise dAINS
Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par les AINS, la dose recommandée est 20 mg de MOPRAL une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des 4 semaines supplémentaires de traitement.
Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise dAINS chez les patients à risque
Pour la prévention des ulcères gastriques ou duodénaux associés à la prise dAINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédents dulcères gastriques et duodénaux, antécédent dhémorragie digestive haute) la dose recommandée est 20 mg de MOPRAL une fois par jour.
Traitement de lsophagite par reflux
La dose recommandée est 20 mg de MOPRAL une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial de 4 semaines, la cicatrisation sera obtenue au cours de 4 semaines supplémentaires de traitement.
Chez les patients ayant une sophagite sévère, la dose recommandée est 40 mg de MOPRAL une fois par jour, et la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.
Traitement dentretien des patients après cicatrisation dune sophagite par reflux
Après cicatrisation des sophagites par reflux, le traitement dentretien recommandé est 10 mg de MOPRAL une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 20 40 mg de MOPRAL une fois par jour.
Traitement du reflux gastro-sophagien symptomatique
La dose recommandée est 20 mg de MOPRAL par jour. Certains patients répondent à la dose de 10 mg par jour et par conséquent, la posologie peut être ajustée individuellement.
Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traitement par 20 mg de MOPRAL par jour, des investigations supplémentaires sont recommandées.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison
Chez les patients ayant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire. La dose initiale journalière recommandée est 60 mg de MOPRAL. Tous les patients ayant une maladie sévère et une réponse inadaptée aux autres traitements ont été efficacement contrôlés, et plus de 90 % dentre eux ont été maintenus à des doses comprises entre 20 et 120 mg de MOPRAL par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises.
Chez lenfant
Chez lenfant à partir dun an et ³ à 10 kg
Traitement de lsophagite par reflux
Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-sophagien.
Les posologies recommandées sont les suivantes :
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Âge |
Poids |
Posologie |
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≥ 1 an |
10 à 20 kg |
10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg une fois par jour si nécessaire. |
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≥ 2 ans |
> 20 kg |
20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg une fois par jour si nécessaire. |
sophagite par reflux : la durée du traitement est de 4 à 8 semaines.
Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-sophagien : la durée du traitement est de 2 à 4 semaines. Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines de traitement, des investigations supplémentaires sont recommandées.
Adolescents et enfants de plus de 4 ans
Traitement de lulcère duodénal consécutif à une infection par H. pylori :
Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir compte des recommandations officielles locales, régionales et nationales, concernant la résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours, mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours), et lutilisation adéquate de ces antibiotiques.
Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.
Les posologies recommandées sont les suivantes :
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Poids |
Posologie |
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15-30 kg |
Association avec deux antibiotiques : MOPRAL 10 mg, amoxicilline 25 mg/kg de poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine. |
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31-40 kg |
Association avec deux antibiotiques : MOPRAL 20 mg, amoxicilline 750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine. |
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>40 kg |
Association avec deux antibiotiques : MOPRAL 20 mg, amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine. |
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Aucun ajustement posologique nest nécessaire en cas dinsuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
Insuffisants hépatiques
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dose journalière de 10 mg-20 mg peut suffire (voir rubrique 5.2).
Sujets âgés (>65 ans)
Aucune adaptation posologique nest nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2).
Mode dadministration
Il est recommandé de prendre les gélules de MOPRAL le matin, de préférence à jeun, et de les avaler en entier avec un demi-verre deau. Les gélules ne doivent être ni mâchées ni croquées.
Chez les patients ayant des difficultés de déglutition et chez les enfants capables de boire ou davaler des aliments semi-liquides
Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec un demi-verre deau ou après mélange avec un aliment légèrement acide comme par exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse. On doit conseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les 30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire, puis de rincer le verre avec un demi-verre deau et le boire.
Les patients peuvent également sucer la gélule et avaler les granulés avec un demi-verre deau. Les granulés gastro-résistants ne doivent pas être mâchés.
· Hypersensibilité à loméprazole, aux dérivés benzimidazolés ou à lun des excipients.
· Loméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lassociation concomitante datazanavir avec des inhibiteurs de la pompe à proton nest pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si lassociation de latazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de la charge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose de latazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg doméprazole ne doit pas être dépassée.
Loméprazole, comme tous les médicaments antisécrétoires gastriques acides, peut réduire labsorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), en raison de lhypo ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lors dun traitement au long cours chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risques de diminution de labsorption de la vitamine B12.
Loméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin dun traitement avec loméprazole, le risque dinteractions avec les produits métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et loméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, lutilisation concomitante doméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
Des cas dhypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'oméprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant un an. Lhypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, lhypomagnésémie sest améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de lIPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas dassociation des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par lIPP puis régulièrement pendant le traitement.
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier sils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence dautres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à dautres facteurs de risque. Les patients présentant un risque dostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Interférence avec les tests de laboratoire
Une augmentation de la concentration en Chromogranine A (CgA) peut interférer lors dinvestigations réalisées pour des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement avec loméprazole doit être arrêté pendant au moins 5 jours avant le dosage de la CgA (voir rubrique 5.1).
Certains enfants atteints daffections chroniques peuvent nécessiter un traitement à long terme bien que cela ne soit pas recommandé.
MOPRAL contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, dune déficience en LAPP lactase ou dune malabsorption du glucose -galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque dinfections gastrointestinales, comme une infection par Salmonella et par Campylobacter (voir rubrique 5.1).
Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque la période de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulière des patients est nécessaire.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets de loméprazole sur la pharmacocinétique des autres substances actives
Substances actives dont labsorption est dépendante du pH
La diminution de lacidité intragastrique au cours du traitement par loméprazole peut diminuer ou augmenter labsorption des substances actives dont labsorption est dépendante du pH.
Nelfinavir, atazanavir
Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent en cas de co-administration avec l'oméprazole.
L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de lexposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution de lexposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75-90 %. Linteraction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.
L'administration concomitante d'oméprazole avec latazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Loméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec latazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % de lexposition à latazanavir. Laugmentation de la posologie de latazanavir à 400 mg na pas compensé limpact de loméprazole sur lexposition à latazanavir. Lassociation doméprazole (20 mg une fois par jour) avec latazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% lexposition à latazanavir en comparaison à lexposition observée avec latazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour.
Digoxine
Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chez des sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. La toxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsque loméprazole est administré à de fortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.
Clopidogrel
Les résultats des études menées chez des sujets sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PK)/ pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel (dose de charge de 300mg / suivie dune dose dentretien de 75mg par jour) et loméprazole (80 mg par jour par voie orale) entrainant une diminution moyenne de 46% de lexposition au métabolite actif du clopidogrel et entrainant une diminution de linhibition maximale de lagrégation plaquettaire (induite par lADP) de 16% en moyenne.
Des données contradictoires sur les conséquences cliniques dune interaction PK/PD de loméprazole en termes dévénements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans les études observationnelles et cliniques. Par mesure de précaution, lutilisation concomitante doméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée (voir rubrique 4.4).
Autres substances actives
Labsorption du posaconazole, de lerlotinib, du kétoconazole et de litraconazole est significativement diminuée et lefficacité clinique peut donc être affaiblie. Lassociation concomitante du posaconazole et de lerlotinib avec loméprazole doit être évitée.
Substances actives métabolisées par le CYP2C19
Loméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de loméprazole. De ce fait, lors dune administration concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, la métabolisation peut être diminuée et lexposition systémique de ces substances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine et les autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.
Cilostazol
Loméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans une étude en cross-over, a augmenté la Cmax et lASC pour le cilostazol de 18% et 26% respectivement, et pour lun de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement.
Phénytoïne
Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent linitiation dun traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne est réalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent être nécessaires jusquà la fin du traitement par oméprazole.
Mécanisme inconnu
Saquinavir
Il resulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec du saquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiques denviron 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chez les patients infectés par le VIH.
Tacrolimus
Ladministration concomitante doméprazole augmente les concentrations sériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations du tacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit être réalisée ainsi quun ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.
Méthotrexate
Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas dadministration concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l'administration de fortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par oméprazole peut être nécessaire.
Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique de loméprazole
Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Comme loméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substances actives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine et le voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériques doméprazole par diminution de sa métabolisation. Ladministration concomitante du voriconazole a entraîné plus dun doublement de lexposition à loméprazole. Loméprazole à forte dose a été bien toléré, lajustement des doses doméprazole nest généralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez les patients souffrant dune insuffisance hépatique sévère et si un traitement à long terme est indiqué.
Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4 ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques doméprazole par augmentation de sa métabolisation.
Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de 1000 résultats dexpositions) indiquent quil ny a aucun effet indésirable de loméprazole lors de la grossesse ou sur la santé du ftus/nouveau-né. Loméprazole peut être utilisé lors de la grossesse.
Loméprazole est excrété dans le lait maternel, mais na probablement pas dinfluence sur lenfant sil est utilisé à dose thérapeutique.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il est peu probable que MOPRAL affecte laptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Des effets indésirables tels quétourdissements et troubles visuels peuvent se produire (voir rubrique 4.8). Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhicules automobiles ou utiliser des machines.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de loméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets na été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système dorganes. La fréquence est définie par la convention suivante : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100 à < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000 à < 1/100), rare (> 1/10 000 à < 1/1 000), très rare < 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
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Fréquence et classe de système dorganes |
Effet indésirable |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Rare: |
Leucopénie, thrombocytopénie |
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Très rare: |
Agranulocytose, pancytopénie |
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Affections du système immunitaire |
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Rare: |
Réactions dhypersensibilité telles que fièvre, angio-dème et réaction/choc anaphylactique |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Rare: |
Hyponatrémie |
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Indéterminée |
Hypomagnésémie ; une hypomagnésémie sévère peut conduire à une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut également être associée à une hypokaliémie. |
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Affections psychiatriques |
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Peu fréquent: |
Insomnie |
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Rare: |
Agitation, confusion, dépression |
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Très rare: |
Agressivité, hallucinations |
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Affections du système nerveux |
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Fréquent: |
Céphalées |
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Peu fréquent: |
Étourdissements, paresthésie, somnolence |
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Rare: |
Troubles du goût |
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Affections oculaires |
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Rare: |
Vision trouble |
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Affections de loreille et du labyrinthe |
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Peu fréquent: |
Vertiges |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Rare: |
Bronchospasme |
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Affections gastro-intestinales |
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Fréquent: |
Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements |
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Rare: |
Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale |
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Indéterminée |
Colite microscopique |
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Affections hépatobiliaires |
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Peu fréquent: |
Augmentation des enzymes hépatiques |
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Rare: |
Hépatite avec ou sans ictère |
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Très rare: |
Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique pré-existante |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Peu fréquent: |
Dermatite, prurit, rash, urticaire |
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Rare: |
Alopécie, photosensibilité |
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Très rare: |
Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Peu fréquent : |
Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres |
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Rare: |
Arthralgies, myalgies |
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Très rare: |
Faiblesses musculaires |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Rare: |
Néphrite interstitielle |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Très rare: |
Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
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Peu fréquent: |
Malaise, dème périphérique |
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Rare: |
Augmentation de la sudation |
Population pédiatrique :
La tolérance de loméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgés de 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à lacidité gastrique. Les données sur lusage à long terme sont limitées et proviennent de 46 enfants ayant reçu un traitement dentretien par oméprazole lors dune étude clinique dans lsophagite érosive sévère pendant une durée allant jusquà 749 jours. Le profil des événements indésirables a été généralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans les traitements à court et long terme. Il nexiste pas de données à long terme concernant les effets dun traitement par oméprazole sur la puberté et la croissance.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr.
Il y a peu dinformation disponible relative aux effets dun surdosage doméprazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allant jusquà 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniques orales doméprazole allant jusquà 2 400 mg (120 fois la dose clinique usuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées, vomissements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphalées ont été rapportés. De même des cas dapathie, de dépression et de confusion ont été décrits dans des cas isolés.
Les symptômes liés à un surdosage doméprazole décrits sont transitoires, et aucun effet grave na été rapporté. Le taux délimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avec laugmentation des doses. Le traitement, sil est nécessaire, est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons. Code ATC : A02BC01
Mécanisme daction
Loméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisant la sécrétion acide gastrique par un mécanisme daction spécifiquement ciblé. Cest un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellule pariétale. Il agit rapidement et entraîne un contrôle de la sécrétion acide gastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.
Loméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en forme active dans lenvironnement hautement acide des canalicules intracellulaires des cellules pariétales, où il inhibe lenzyme H+K+-ATPase (la pompe à protons). Cette étape finale du processus de formation de lacidité gastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante à la fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée, quel que soit le stimulus.
Effets pharmacodynamiques
Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués par leffet de loméprazole sur la sécrétion acide.
Effet sur la sécrétion acide gastrique
Une prise orale doméprazole une fois par jour entraîne une inhibition rapide et efficace de la sécrétion acide gastrique sur 24 heures avec un maximum deffet obtenu après 4 jours de traitement. Avec loméprazole 20 mg, une diminution moyenne dau moins 80% de lacidité intragastrique sur 24 heures est alors maintenue chez les patients ayant un ulcère duodénal, avec une diminution moyenne de 70% environ du pic de débit acide après stimulation par la pentagastrine 24 heures après la prise.
Une prise orale doméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique > 3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez les patients ayant un ulcère duodénal.
La réduction de la sécrétion acide et de lacidité intragastrique a pour conséquence la réduction/la normalisation de manière dose dépendante de lexposition acide de lsophage chez les patients ayant du reflux gastro-sophagien. Linhibition de la sécrétion acide est liée à laire sous la courbe des concentrations plasmatiques de loméprazole (ASC), et non à la concentration plasmatique réelle à un temps donné.
Il na pas été observé de tachyphylaxie lors du traitement par oméprazole.
Effet sur H. pylori
H. pylori est associé à la maladie ulcéreuse gastroduodénale incluant lulcère gastrique et lulcère duodénal. H. pylori est un facteur important dans le développement de la gastrite. H. pylori et lacide gastrique sont des facteurs importants dans le développement de la maladie ulcéreuse gastroduodénale. H. pylori est un facteur important dans le développement de la gastrite atrophique, associée à une augmentation du risque de développer un cancer gastrique.
Léradication de H. pylori par loméprazole associé à des antimicrobiens est associée à des taux élevés de cicatrisation et de rémission à long terme des ulcères gastroduodénaux.
Les bithérapies ont été testées et se sont révélées moins efficaces que les trithérapies. Les bithérapies peuvent cependant être envisagées lors dune hypersensibilité connue empêchant lutilisation des trithérapies.
Autres effets liés à linhibition acide
Lors dun traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ont été observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modifications sont une conséquence physiologique dune inhibition prononcée de la sécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.
La diminution de l'acidité gastrique, quelle quen soit lorigine y compris lutilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise le développement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution de lacidité peut conduire à un risque légèrement augmenté dinfections gastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et par Campylobacter.
Au cours dun traitement par anti-sécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. La CgA augmente également à cause de la diminution de lacidité gastrique. Laugmentation de la concentration de CgA peut interférer lors dinvestigations réalisées pour des tumeurs neuroendocrines. Les données de la littérature indiquent que le traitement par un inhibiteur de la pompe à protons doit être arrêté au moins 5 jours avant la mesure de la CgA. Si les concentrations de CgA et de gastrine ne sont pas normalisées après 5 jours, des dosages doivent être répétés 14 jours après larrêt du traitement par oméprazole.
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec laugmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observée chez certains patients (à la fois des adultes et des enfants) traités au long cours avec loméprazole. Les résultats sont considérés comme étant non cliniquement significatifs.
Données pédiatriques
Dans une étude non contrôlée menée chez des enfants (1 à 16 ans) atteints dsophagite sévère par reflux, loméprazole à des doses comprises entre 0,7 et 1,4 mg/kg a amélioré le stade de lsophagite dans 90 % des cas et a diminué de manière significative les symptômes de reflux. Au cours dune étude en simple aveugle, des enfants âgés de 0 à 24 mois ayant fait lobjet dun diagnostic clinique de reflux gastro-sophagien ont été traités avec 0,5 mg, 1 mg ou 1,5 mg doméprazole/kg. La fréquence des épisodes de vomissements/régurgitation a diminué de 50 % après 8 semaines de traitement quelle que soit la dose.
Eradication de H. pylori chez lenfant
Une étude clinique en double aveugle randomisée (étude Héliot) a conclu à lefficacité et à la bonne tolérance de loméprazole associé à deux antibiotiques (amoxicilline et clarithromycine) dans le traitement des infections à H. pylori chez les enfants âgés de 4 ans et plus souffrant de gastrite : taux déradication de H. pylori : 74,2 % (23/31 patients) avec oméprazole + amoxicilline + clarithromycine versus 9,4 % (3/32 patients) avec amoxicilline + clarithromycine. Néanmoins, aucune preuve na été apportée quant au bénéfice clinique sur les symptômes dyspeptiques. Cette étude napporte aucune information concernant les enfants de moins de 4 ans.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Loméprazole et le magnésium doméprazole sont instables en milieu acide, et de ce fait ladministration orale se fait sous forme de granulés gastro-résistants en gélules ou comprimés. Labsorption de loméprazole est rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après la prise. L'absorption de loméprazole se situe au niveau de l'intestin grêle et est habituellement totale en 3 à 6 heures. La prise concomitante daliments ninfluence pas la biodisponibilité. La disponibilité systémique (biodisponibilité) d'une dose orale unique d'oméprazole est d'environ 40 %. Après ladministration répétée de doses quotidiennes uniques, la biodisponibilité s'élève jusqu'à environ 60 %.
Distribution
Le volume de distribution apparent chez le sujet sain est denviron 0,3 l/kg de poids corporel. La liaison de loméprazole aux protéines plasmatiques est de 97 %.
Métabolisme
Loméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). La majeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme de lenzyme CYP2C19, responsable de la formation de lhydroxy-oméprazole, principal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante dune autre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfone doméprazole. Du fait de la forte affinité de loméprazole pour le CYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et des interactions médicamenteuses métaboliques avec dautres substrats du CYP2C19.
En revanche, loméprazole na pas le potentiel dinhiber le métabolisme dautres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pour le CYP3A4. De plus, loméprazole na pas deffet inhibiteur sur les principales enzymes CYP.
Environ 3% de la population caucasienne et 15-20% de la population asiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelés métaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de loméprazole est probablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administrations répétées de doses journalières de 20 mg doméprazole, laire sous la courbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyens étaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci na pas dimplication sur la posologie quotidienne de loméprazole.
Excrétion
La demi-vie délimination plasmatique de loméprazole est habituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienne unique et répétée. Loméprazole est éliminé complètement du plasma entre 2 administrations sans tendance à laccumulation pour une administration quotidienne. Près de 80% de ladministration dune dose orale doméprazole est excrété sous forme de métabolites dans les urines, le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétion biliaire.
Laire sous la courbe doméprazole (ASC) augmente avec des administrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulte en une relation non linéaire dose - ASC après administrations répétées. Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passage hépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibition de lenzyme CYP2C19 par loméprazole et/ou ses métabolites (ex : sulfone).
Il na pas été mis en évidence deffet sur la sécrétion acide gastrique par les métabolites de loméprazole.
Populations spécifiques
Insuffisants hépatiques
Le métabolisme de loméprazole des patients présentant une insuffisance hépatique est altéré, entraînant une augmentation de laire sous la courbe. Loméprazole ne montre pas de tendance à laccumulation avec une seule prise par jour.
Insuffisants rénaux
La pharmacocinétique de loméprazole, incluant la biodisponibilité systémique et le taux délimination nest pas modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Les sujets âgés
Le métabolisme de loméprazole est légèrement réduit chez le sujet âgé (75-79 ans).
Les enfants
Au cours du traitement à la posologie recommandée chez lenfant à partir de 1 an, les concentrations plasmatiques ont été similaires à celles observées chez ladulte. Chez les enfants de moins de 6 mois, la clairance de loméprazole est faible en raison de la faible capacité à métaboliser loméprazole.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études chez le rat traité à long terme avec de loméprazole ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications sont le résultat dune hypergastrinémie prolongée, secondaire à linhibition acide.
Des observations similaires ont été faites après traitement avec des antagonistes du récepteur H2, des inhibiteurs de la pompe à protons, et après fundectomie partielle. De ce fait, ces changements ne résultent pas dun effet direct dune quelconque substance active individuelle.
Phosphate disodique dihydraté, Hydroxypropylcellulose, Hypromellose, Lactose anhydre, Stéarate de magnésium, Mannitol, Acide méthacrylique copolymère dacrylate déthyle (1 : 1) dispersion 30%, Cellulose microcristalline, Macrogol (polyéthyléneglycol 400), Laurilsulfate de sodium.
Composition de lenveloppe de la gélule :
Oxyde de fer rouge (E172), Dioxyde de titane (E171), Gélatine, Stéarate de magnésium, Laurilsulfate de sodium, Encre (contenant de la laque, de lammoniaque, de lhydroxyde de potassium et de loxyde de fer noir (E172)), Silice colloïdale anhydre, Paraffine liquide.
Sans objet.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Flacon : conserver le flacon soigneusement fermé à labri de lhumidité.
Plaquettes : à conserver dans l'emballage dorigine, à labri de lhumidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
5, 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 60, 100, 140, 280, 700 gélules en flacon (PEHD) avec un bouchon à vis bien ajusté en polypropylène muni dune capsule dessicante.
7, 14, 15, 28, 30, 50, 60, 84 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ASTRAZENECA
1, PLACE RENAULT
92844 RUEIL MALMAISON CEDEX
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 418 588-7 ou 34009 418 588 7 1 : 5 gélules en flacon (PEHD)
· 340 810-9 ou 34009 340 810 9 5 : 7 gélules en flacon (PEHD)
· 418 589-3 ou 34009 418 589 3 2 : 10 gélules en flacon (PEHD)
· 340 812-1 ou 34009 340 812 1 7 : 14 gélules en flacon (PEHD)
· 329 412-0 ou 34009 329 412 0 9 : 15 gélules en flacon (PEHD)
· 340 814-4 ou 34009 340 814 4 6 : 28 gélules en flacon (PEHD)
· 418 590-1 ou 34009 418 590 1 4 : 30 gélules en flacon (PEHD)
· 580 110-1 ou 34009 580 110 1 6 : 50 gélules en flacon (PEHD)
· 580 111-8 ou 34009 580 111 8 4 : 60 gélules en flacon (PEHD)
· 580 112-4 ou 34009 580 112 4 5 : 100 gélules en flacon (PEHD)
· 580 113-0 ou 34009 580 113 0 6 : 140 gélules en flacon (PEHD)
· 580 114-7 ou 34009 580 114 7 4 : 280 gélules en flacon (PEHD)
· 580 115-3 ou 34009 580 115 3 5 : Flacon PEHD de 700 gélules
· 340 809-0 ou 34009 340 809 0 6 : 7 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 340 811-5 ou 34009 340 811 5 6: 14 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 329 411-4 ou 34009 329 411 4 8 : 15 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 340 813-8 ou 34009 340 813 8 5 : 28 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 418 591-8 ou 34009 418 591 8 2 : 30 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 557 951-3 ou 34009 557 951 3 1: 50 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 557 870-3 ou 34009 557 870 3 7 : 60 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
· 580 117-6 ou 34009 580 117 6 4 : 84 gélules sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste II.