RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 05/08/2014
CLOROTEKAL 10 mg/ml solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de solution injectable contient 10 mg de chlorhydrate de chloroprocaïne
1 ampoule de 5 ml de solution contient 50 mg de chlorhydrate de chloroprocaïne
Excipients à effet notoire : 1 ml de solution contient 2,8 mg de sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution injectable.
Solution limpide incolore.
Le pH de la solution est compris entre 3,0 et 4,0.
Losmolalité de la solution est comprise entre 270 et 300 mOsm/kg
4.1. Indications thérapeutiques
Anesthésie intrathécale chez ladulte avant intervention chirurgicale programmée ne devant pas excéder 40 minutes.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La posologie doit être déterminée individuellement en fonction des caractéristiques spécifiques du patient. Lors de la détermination de la dose, il convient de tenir compte de létat physique du patient et de ladministration concomitante dautres médicaments.
La durée daction est dose-dépendante.
Les doses ci-dessous sont recommandées chez des patients adultes dune taille et dun poids moyens (environ 70 kg) pour obtenir un bloc efficace en administration unique. En ce qui concerne lintensité et la durée daction dimportantes variations individuelles sont observées. Lexpérience de lanesthésiste ainsi que la connaissance de létat général du patient sont des éléments essentiels pour la détermination de la dose.
Les recommandations posologiques sont les suivantes :
Posologie chez ladulte
|
Niveau du bloc sensitif requis T10 |
ml |
mg |
Durée daction moyenne (minutes) |
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4 5 |
40 50 |
80 100 |
La dose maximale recommandée est de 50 mg (=5 ml) de chlorhydrate de chloroprocaïne.
Populations particulières
Il est conseillé de diminuer la dose chez les patients dont létat général est altéré.
Par ailleurs, la posologie doit être diminuée en présence de maladies concomitantes (par exemple occlusion vasculaire, artériosclérose, polyneuropathie diabétique).
Population pédiatrique
CLOROTEKAL ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents (voir rubrique 5.1).
Mode dadministration
Pour administration intrathécale.
Précautions à prendre avant dadministrer le médicament.
Le matériel, les médicaments et le personnel qualifié pour prendre en charge une situation durgence, (par exemple pour assurer le maintien de la perméabilité des voies respiratoires et administrer de loxygène), doivent être disponibles immédiatement car, dans de rares cas, des réactions graves, parfois avec issue fatale, ont été décrites après utilisation danesthésiques locaux, même en labsence dantécédents dhypersensibilité individuelle chez le patient.
Injecter CLOROTEKAL dans les espaces intervertébraux L2/L3, L3/L4 et L4/L5.
Injecter lentement la totalité de la dose et contrôler très attentivement les fonctions vitales du patient en maintenant un contact verbal continu avec celui-ci.
De manière générale, il convient de tenir compte des points suivants :
1. Utiliser la dose la plus faible possible
2. Administrer le produit lentement après avoir aspiré une quantité minimale de liquide céphalo-rachidien pour sassurer du positionnement correct de laiguille.
3. Ne pas ponctionner en cas de signes dinfection ou dinflammation cutanée.
4. Lanesthésie spinale ou anesthésie intrathécale ne doit pas être pratiquée chez les patients traités par anticoagulants ou présentant un trouble de la coagulation congénital ou acquis.
A usage unique. Toute solution non utilisée doit être éliminée.
Inspecter visuellement le médicament avant utilisation. Utiliser uniquement si la solution est limpide et exempte de particules. Ne pas stériliser de nouveau le récipient intact.
· Hypersensibilité à la substance active, aux médicaments du groupe des esters de lacide para-aminobenzoïque (PABA), à dautres anesthésiques locaux de type ester ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Les contre-indications générales et spécifiques à une anesthésie intrathécale, indépendamment de lanesthésique local utilisé, doivent être prises en compte (par exemple insuffisance cardiaque décompensée, choc hypovolémique, ).
· Anesthésie régionale intraveineuse (l'agent anesthésique est injecté au niveau du membre et des garrots retiennent l'agent dans la zone souhaitée).
· Anomalies sévères de la conduction cardiaque.
· Anémie sévère.
Il est également nécessaire de tenir compte des contre-indications générales et spécifiques de la technique danesthésie spinale ou anesthésie intrathécale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En outre, il est essentiel que le médecin soit à même didentifier et de traiter les effets indésirables, la toxicité systémique et les autres complications. En cas de signes de toxicité systémique aiguë ou de bloc spinal complet, il convient darrêter immédiatement linjection de lanesthésique local (voir rubrique 4.9).
Certains patients nécessitent une attention particulière afin de réduire le risque deffets indésirables graves, même lorsquune anesthésie locorégionale correspond au choix optimal pour lintervention chirurgicale :
· Patients présentant un bloc de branche total ou partiel car les anesthésiques locaux sont susceptibles de supprimer la conduction myocardique.
· Patients présentant une décompensation cardiaque sévère.
· Patients présentant une pathologie hépatique ou rénale sévère.
· Patients âgés et patients dont létat général est altéré.
· Patients traitées par des antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone). Ces patients doivent faire lobjet dune surveillance attentive et dun monitorage électrocardiographique car les effets cardiaques peuvent sajouter (voir rubrique 4.5).
· Chez les patients présentant une porphyrie aiguë, CLOROTEKAL ne doit être administré quen cas dindication absolue à son utilisation car CLOROTEKAL est potentiellement à même daggraver la porphyrie. Il convient de prendre des précautions appropriées chez tous les patients présentant une porphyrie.
· Comme les anesthésiques locaux de type ester sont hydrolysés par la cholinestérase plasmatique produite par le foie, la chloroprocaïne doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une pathologie hépatique sévère.
· Patients présentant une déficience génétique en cholinestérase plasmatique.
Il est obligatoire de sassurer de la présence dune voie dabord veineuse fonctionnelle.
Lhypotension et la bradycardie sont des effets indésirables bien connus de tous les anesthésiques locaux.
Chez les patients à haut risque, la recommandation consiste à améliorer létat général avant lintervention.
Un effet indésirable rare mais grave de lanesthésie intrathécale est un bloc spinal haut ou total avec pour conséquence une dépression cardio-vasculaire et respiratoire. La dépression cardio-vasculaire est induite par un blocage prolongé du système nerveux sympathique susceptible dinduire une hypotension sévère et une bradycardie pouvant aller jusquà un arrêt cardiaque. La dépression respiratoire est induite par le blocage des muscles respiratoires et du diaphragme.
Plus particulièrement chez les patients âgés, il existe un risque accru de bloc spinal haut ou total : il est par conséquent recommandé de réduire la dose danesthésique.
En particulier chez les patients âgés, une chute inattendue de la pression artérielle est une complication potentielle de lanesthésie intrathécale.
Dans de rares cas, des dommages neurologiques peuvent survenir après une anesthésie intrathécale. Ils se manifestent par des paresthésies, une perte de sensibilité, une faiblesse motrice, une paralysie, un syndrome de la queue de cheval et des dommages neurologiques permanents. Occasionnellement, ces symptômes peuvent être persistants.
Il ny a aucune raison de suspecter que des troubles neurologiques tels quune sclérose en plaques, une hémiplégie, une paraplégie ou des troubles neuromusculaires puissent être aggravés par une anesthésie intrathécale. Néanmoins, ce type danesthésie doit être utilisé avec prudence. Une évaluation attentive du rapport bénéfice-risque est recommandée avant le traitement.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose (la dose maximale est de 5 ml de CLOROTEKAL), autrement dit, il est considéré comme « exempt de sodium »
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Lacide para-aminobenzoïque, un métabolite de la chloroprocaïne, inhibe lactivité des sulfamides. Par conséquent, la chloroprocaïne ne doit pas être utilisée chez un patient ayant une pathologie concomitante traitée par un sulfamide.
Il ny a pas eu détudes sur les interactions entre la chloroprocaïne et les antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone) mais la prudence est également nécessaire dans ce cas (voir également rubrique 4.4).
Lassociation de plusieurs anesthésiques locaux conduit à une accumulation des effets qui affectent le système cardio-vasculaire et le système nerveux central.
Fécondité
Il na pas été réalisé détudes spécifiques sur la fécondité.
Grossesse
Les études effectuées chez lanimal ne permettent pas de conclure sur déventuels effets sur la grossesse et le développement ftal (voir rubrique 5.3).
CLOROTEKAL ne doit pas être administré durant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer et qui nutilisent pas de méthode contraceptive.
Allaitement
On ne sait pas si la chloroprocaïne et/ou ses métabolites sont éliminés dans le lait maternel.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
CLOROTEKAL a une influence importante sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Il est de la responsabilité du médecin de décider pour chaque cas si le patient peut conduire ou utiliser des machines.
Les effets indésirables potentiels associés à lutilisation de CLOROTEKAL sont généralement similaires à ceux des autres anesthésiques locaux du groupe des esters lors dune anesthésie intrathécale. Les effets indésirables induits par le médicament sont difficiles à distinguer des effets des effets physiologiques du bloc lui-même (par exemple baisse de la pression artérielle, bradycardie, rétention urinaire temporaire), des effets directs (par exemple hématome spinal) ou des effets indirects (par exemple méningite) de linjection ou des effets dus à la perte de liquide céphalo-rachidien (par exemple céphalées après anesthésie intrathécale).
La fréquence des effets indésirables cités ci-après est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Rare : réactions allergiques consécutives à une hypersensibilité vis-à-vis de lanesthésique local, se caractérisant par des signes tels quurticaire, prurit, érythème, dème de Quincke avec possibilité dobstruction des voies respiratoires (y compris dème laryngé), tachycardie, éternuements, nausées, vomissements, vertiges, syncope, sudation excessive, température élevée et, éventuellement, symptomatologie de type anaphylactoïde (notamment hypotension sévère).
Affections du système nerveux
Fréquent : anxiété, nervosité, paresthésies, vertiges.
Peu fréquent : signes et symptômes de toxicité au niveau du système nerveux central (maux de dos, céphalées, tremblements pouvant évoluer vers des convulsions, convulsions, paresthésie circumorale, sensation dengourdissement de la langue, troubles auditifs, troubles visuels, vision trouble, tremblements, acouphènes, troubles délocution, perte de conscience).
Rare : neuropathie, somnolence pouvant évoluer vers linconscience et larrêt respiratoire, bloc spinal dintensité variable (y compris bloc spinal total), hypotension secondaire au bloc spinal, perte du contrôle vésical et intestinal et perte de la sensation périnéale et de la fonction sexuelle, arachnoïdite, déficience motrice, sensitive et/ou autonome (contrôle des sphincters) persistante de certains segments spinaux inférieurs avec récupération lente (plusieurs mois), syndrome de la queue de cheval et dommages neurologiques permanents.
Affections oculaires
Rare : diplopie.
Affections cardiaques
Rare : arythmie, dépression myocardique, arrêt cardiaque (le risque est augmenté par de fortes doses ou une injection intravasculaire accidentelle).
Affections vasculaires
Très fréquent : hypotension.
Peu fréquent : bradycardie, hypertension, hypotension augmentée par de fortes doses.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : dépression respiratoire.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées.
Fréquent : vomissements.
Il est peu probable que CLOROTEKAL, aux doses recommandées en administration intrathécale, conduise à des taux plasmatiques capables de provoquer une toxicité systémique.
Toxicité systémique aiguë
Les effets indésirables systémiques sont liés au mode dadministration et sont dorigine pharmacodynamique ou pharmacocinétique et concernent le système nerveux central et le système cardio-circulatoire.
Des effets indésirables iatrogènes peuvent survenir :
· suite à linjection dune quantité excessive de solution ;
· suite à une injection accidentelle intravasculaire ;
· en raison dun positionnement incorrect du patient ;
· suite à une anesthésie intrathécale haute (chute marquée de la pression artérielle).
En cas dinjection intraveineuse accidentelle, leffet toxique apparaît dans la minute qui suit. Chez la souris, la DL50 de la chloroprocaïne HCl par voie intraveineuse est de 97 mg/kg.
Les signes de surdosage peuvent être classés en deux groupes de symptômes distincts qui diffèrent en termes didentité et dintensité :
a) Symptômes affectant le système nerveux central
En général, les premiers symptômes sont des paresthésies de la région buccale, une sensation dengourdissement de la langue, une sensation dhébétude, des troubles auditifs et des acouphènes. Les troubles visuels et les contractions musculaires sont plus graves et précèdent des convulsions généralisées. Ces signes ne doivent pas être confondus à tort avec des manifestations psychiatriques (névroses). Une perte de conscience et une crise tonico-clonique peuvent survenir ensuite ; elles durent généralement de quelques secondes à quelques minutes. Les convulsions sont immédiatement suivies dune hypoxie et dune élévation de la concentration en dioxyde de carbone dans le sang (hypercapnie), dues à une augmentation de lactivité musculaire associée à des troubles respiratoires. Dans les cas graves, un arrêt respiratoire peut se produire. Lacidose et/ou lhypoxie potentialisent les effets toxiques des anesthésiques locaux.
La diminution ou lamélioration des symptômes affectant le système nerveux central peut être attribuée à la redistribution de lanesthésique local en dehors du système nerveux central, avec pour conséquence sa métabolisation et son excrétion. La régression des symptômes peut être rapide, sauf si les quantités utilisées sont très importantes.
b) Symptômes cardio-vasculaires
Dans les cas graves, une toxicité cardio-vasculaire est susceptible de survenir. Une hypotension, une bradycardie, des arythmies et même un arrêt cardiaque peuvent survenir en présence dune concentration systémique élevée danesthésiques locaux.
Les premiers signes de toxicité affectant le système nerveux central précèdent généralement ceux du système cardio-vasculaire. Ceci nest pas le cas si le patient est sous anesthésie générale ou sous forte sédation par des médicaments tels que des benzodiazépines ou des barbituriques.
Traitement de la toxicité systémique aiguë
Il convient de prendre immédiatement les mesures suivantes :
· Cesser ladministration de CLOROTEKAL.
· Assurer une oxygénation adaptée : maintenir la perméabilité des voies respiratoires, administrer de lO2, instaurer une ventilation artificielle (intubation) si nécessaire.
· En cas de dépression cardio-vasculaire, la circulation doit être stabilisée.
Si des convulsions surviennent et ne disparaissent pas spontanément après 15 à 20 secondes, ladministration dun anticonvulsivant par voie intraveineuse est recommandée.
Les analeptiques à action centrale sont contre-indiqués en cas dintoxication par des anesthésiques locaux.
En cas de complications graves, lors du traitement du patient, il est conseillé de recourir à lassistance dun médecin spécialisé en médecine durgence et réanimation (par exemple un anesthésiste).
Chez les patients présentant une déficience génétique en cholinestérase plasmatique, une solution lipidique peut être administrée par voie intraveineuse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anesthésiques locaux ; esters de lacide aminobenzoïque. Code ATC : N01BA04
La chloroprocaïne est un anesthésique local de type ester. La chloroprocaïne bloque la génération et la conduction de linflux nerveux, vraisemblablement en augmentant le seuil dexcitation électrique des nerfs, en ralentissant la propagation de linflux nerveux et en réduisant lamplitude du potentiel daction.
Son activité apparaît très rapidement après administration intrathécale (9,6 minutes ± 7,3 minutes pour une dose de 40 mg ; 7,9 minutes ± 6,0 minutes pour une dose de 50 mg) et la durée de lanesthésie peut atteindre 100 minutes.
Population pédiatrique
LAgence européenne du médicament a exonéré le titulaire de lobligation de soumettre les résultats détudes réalisées avec CLOROTEKAL au sein des trois premières sous-populations de la population pédiatrique et a différé lobligation de soumettre les résultats chez ladolescent conformément à la décision du plan dinvestigation pédiatrique (PIP).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La concentration plasmatique est généralement négligeable après administration intrathécale.
Biotransformation
La chloroprocaïne est rapidement métabolisée dans le plasma par hydrolyse de la liaison ester par la pseudocholinestérase. Ce processus peut se trouver ralenti en cas de déficience en pseudocholinestérase.
Lhydrolyse de la chloroprocaïne aboutit à la formation de ß-diéthyl-aminoéthanol et dacide 2-chloro-4-aminobenzoïque.
La demi-vie plasmatique de la chloroprocaïne in vitro chez ladulte est de 21 ± 2 secondes chez lhomme et de 25 ± 1 secondes chez la femme. Sa demi-vie plasmatique in vitro chez le nouveau-né est de 43 ± 2 secondes. Chez la femme, une demi-vie plasmatique in vivo de 3,1 ± 1,6 minutes a été mesurée.
Elimination
Les métabolites, le ß-diéthyl-aminoéthanol et lacide 2-chloro-4-aminobenzoïque, sont excrétés par les reins dans les urines.
Pharmacocinétique au niveau de lespace céphalo-rachidien
Lélimination de la chloroprocaïne du liquide céphalo-rachidien a lieu exclusivement par diffusion et absorption vasculaire, soit dans les tissus neuraux dans lespace intrathécale, soit en traversant la dure-mère selon un gradient de concentration entre le liquide céphalo-rachidien et lespace épidural. Par conséquent, la chloroprocaïne subit une absorption vasculaire. Les principaux facteurs qui déterminent sa vitesse dabsorption sont le débit sanguin local et sa liaison compétitive aux tissus locaux mais il ny a pas dhydrolyse enzymatique au niveau du liquide céphalo-rachidien. Chez les patients qui présentent un déficit en cholinestérase, on peut raisonnablement sattendre à des pics de concentrations plasmatiques de chloroprocaïne extrêmement faibles après injection intrathécale. La clairance de la chloroprocaïne du liquide céphalo-rachidien par diffusion au travers de la dure-mère vers lespace épidural et labsorption systémique subséquente pourrait ne pas être modifiée de manière cliniquement significative.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lors des études précliniques, des effets ont été observés à des niveaux dexposition supérieurs à ceux de lexposition maximale chez lHomme, ces résultats sont donc peu pertinents cliniquement.
Il ny a pas eu détudes chez lanimal visant à évaluer le potentiel carcinogène de la chloroprocaïne ainsi que sa toxicité sur le développement et sa toxicité sur les fonctions de reproduction.
Les études de génotoxicité in vitro nont pas apporté la preuve que la chloroprocaïne possède un potentiel mutagène ou clastogène significatif.
En labsence détudes de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec dautres médicaments.
Le médicament doit être utilisé immédiatement après première ouverture.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ne pas mettre au réfrigérateur ni congeler.
A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.
A conserver dans lemballage extérieur dorigine, à labri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Ampoule en verre de type I transparent et incolore.
Boîte de 10 ampoules contenant chacune 5 ml de solution injectable.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SIRIUSDREEF 22
2132 WT HOOFDDORP
PAYS-BAS
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 222 958-6 ou 34009 222 958 6 2 : 5 ml de solution en ampoule (verre) ; boîte de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste II.
Réservé à lusage hospitalier.