RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 21/07/2014
TAREG 3 mg/ml, solution buvable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un 1ml de solution buvable
Excipients : chaque ml de solution contient 0,3 g de saccharose, 1,22 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E128) et 5 mg de poloxamère (188).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution buvable.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 18 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans
Chez les enfants et adolescents qui ne sont pas capables davaler des comprimés, lutilisation de TAREG solution buvable est recommandée.
Lexposition systémique et le pic de concentration plasmatique de valsartan sont environ 1,7 fois et 2,2 fois plus élevés avec la solution buvable quavec les comprimés.
La posologie initiale de TAREG solution buvable est de 20 mg (correspondant à 7 ml de solution) une fois par jour pour les enfants et adolescents de poids inférieur à 35 kg et de 40 mg (correspondant à 13 ml de solution) une fois par jour pour ceux pesant 35 kg ou plus. La posologie devra être adaptée en fonction de la réponse tensionnelle jusquà une dose maximale de 40 mg de valsartan une fois par jour (correspondant à 13 ml de solution) pour les enfants et adolescents de poids inférieur à 35 kg et 80 mg de valsartan (correspondant à 27 ml de solution) pour les enfants et adolescents pesant 35 kg ou plus.
Changement de Tareg comprimés à Tareg solution buvable.
Il nest pas recommandé de changer de TAREG comprimés à TAREG solution buvable sauf en cas de nécessité clinique.
Si le passage de TAREG comprimés à TAREG solution buvable est considéré comme cliniquement indispensable, la dose de valsartan doit être adaptée comme décrit dans le tableau ci-dessous et la pression artérielle devra être étroitement contrôlée. La dose sera adaptée en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance.
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Comprimés |
Solution |
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Dose de valsartan |
Dose de valsartan à administrer lors du changement |
Volume à administrer |
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40 mg |
20 mg |
7 ml |
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80 mg |
40 mg |
13 ml |
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160 mg |
80 mg |
27 ml |
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320 mg |
En raison du volume élevé de solution nécessaire, lutilisation de la solution nest pas recommandée |
Sans objet |
Si le passage de TAREG solution buvable à TAREG comprimés est considéré comme cliniquement indispensable, la même dose initiale en milligrammes doit être administrée. Par la suite, un contrôle fréquent de la pression artérielle devra être effectué en prenant en compte un sous-dosage potentiel. La dose devra être adaptée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance.
Enfants âgés de moins de 6 ans
Les données disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2. Néanmoins, lefficacité et la sécurité demploi de TAREG chez les enfants âgés de 1 à 6 ans nont pas été établies.
Utilisation chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans présentant une insuffisance rénale
Lutilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse na pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan nest pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique nest nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées (voir rubriques 4.4 et 5.2). Lutilisation concomitante de TAREG avec laliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1.73 m2) (voir rubrique 4.3).
Diabète
Lutilisation concomitante de TAREG avec laliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète (voir rubrique 4.3).
Utilisation chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans présentant une insuffisance hépatique
Comme chez les adultes, TAREG est contre-indiqué chez les patients pédiatriques atteints dinsuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). Lexpérience clinique de lutilisation de TAREG chez les patients pédiatriques atteints dinsuffisance hépatique légère à modérée est limitée. La posologie de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg chez ces patients.
Insuffisance cardiaque et infarctus du myocarde récent dans la population pédiatrique
TAREG nest pas recommandé dans le traitement de linsuffisance cardiaque ou de linfarctus du myocarde récent chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans compte tenu de labsence de données defficacité et de sécurité demploi.
Mode dadministration
TAREG peut être pris au cours ou en dehors des repas. Il doit être pris avec un verre deau.Non modifié
· Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients.
· Insuffisance hépatique sévère, cirrhose biliaire et cholestase.
· Deuxième et troisième trimestres de grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
· Utilisation concomitante des antagonistes des récepteurs de langiotensine II (ARA II), incluant TAREG, ou des inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (IEC) avec laliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG< 60 mL/min/1.73 m2) (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ladministration concomitante de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou dautres agents pouvant augmenter les taux de potassium (héparine, etc.) est déconseillée. Un contrôle du potassium doit être mis en uvre le cas échéant.
Altération de la fonction rénale
Il ny a actuellement pas dexpérience sur linnocuité de TAREG chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 ml/min et chez les patients dialysés. Le valsartan doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune adaptation posologique nest nécessaire chez les patients dont la clairance de la créatinine est > 10 ml/min. (voir rubriques 4.2 et 5.2). Lutilisation concomitante des ARAII, incluant TAREG, ou des IEC avec laliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale (DFG <60 mL/min/1.73m2) (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Insuffisance hépatique
TAREG doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints dinsuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Déplétion sodée et/ou volumique
Dans de rares cas, une hypotension artérielle symptomatique peut survenir après linstauration du traitement par TAREG chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou volumique sévère (par ex. chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques). Un déficit sodé et/ou volumique doit être corrigé avant le début dun traitement par TAREG, en réduisant par exemple la dose de diurétiques.
Sténose de lartère rénale
Linnocuité de TAREG na pas été établie chez les patients présentant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose de lartère rénale sur rein unique.
Ladministration à court terme de TAREG à douze patients présentant une hypertension rénovasculaire secondaire à une sténose unilatérale de lartère rénale na pas entraîné de modification significative de lhémodynamique rénale, de la créatinine sérique ou de lurée plasmatique. Cependant, dautres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine sont susceptibles de provoquer une augmentation de lurée sanguine et la créatinine sérique chez les patients présentant une sténose unilatérale de lartère rénale. Un suivi de la fonction rénale est donc recommandé chez les patients traités par valsartan.
Transplantation rénale
Il ny a actuellement pas dexpérience sur linnocuité de TAREG chez les patients ayant récemment subi une transplantation rénale.
Hyperaldostéronisme primaire
Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne doivent pas être traités par TAREG car leur système rénine-angiotensine nest pas activé.
Sténose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophique obstructive
Comme avec tous les autres vasodilatateurs, des précautions particulières devront être prises chez les patients présentant une sténose aortique ou mitrale ou une cardiomyopathie hypertrophique obstructive (CMHO).
Diabète
TAREG solution buvable contient 0,3 g de saccharose par millilitre, ceci doit être pris en compte chez les patients diabétiques.
Intolérance héréditaire au fructose, malabsorption du glucose-galactose ou déficit en sucrase-isomaltase
TAREG solution buvable contenant du saccharose, il ne doit pas être administré chez les patients ayant des troubles héréditaires rares dintolérance au fructose, de malabsorption du glucose-galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Parahydroxybenzoate de méthyle
TAREG solution buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle pouvant entraîner des réactions allergiques (potentiellement retardées).
TAREG solution buvable contient du poloxamère (188) pouvant entraîner des selles molles.
Grossesse
Les antagonistes des récepteurs à langiotensine II (ARAII) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de remplacer le traitement chez les patientes qui envisagent une grossesse par un antihypertenseur ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Antécédent dangio-dème
Un angio-dème avec gonflement du larynx et de la glotte, entraînant une obstruction des voies aériennes et/ou un gonflement de la face, des lèvres, du pharynx et/ou de la langue a été observé chez des patients traités par valsartan; certains de ces patients avaient précédemment présenté un angio-dème avec dautres médicaments notamment dont les IEC. TAREG doit immédiatement être arrêté chez les patients qui développent un angioedème et ne doit pas être ré-administré (voir rubrique 4.8)
Autres pathologies avec stimulation du système rénine-angiotensine
Chez les patients dont la fonction rénale dépend de lactivité du système rénine-angiotensine (ex. patients atteints dinsuffisance cardiaque congestive sévère), le traitement par un IEC a été associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive et, dans de rares cas, à une insuffisance rénale aiguë et/ou au décès. Le valsartan étant un antagoniste de langiotensine II, on ne peut pas exclure que lutilisation de TAREG soit associée à une altération de la fonction rénale.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Des cas dhypotension, de syncope, daccident vasculaire cérébral, dhyperkaliémie, et des modifications de la fonction rénale (incluant une insuffisance rénale aiguë) ont été rapportés chez des sujets prédisposés, en particulier lors de lassociation de médicaments agissant sur ce système. Le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone par lassociation daliskiren avec un inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine (IEC) ou un antagoniste des récepteurs de langiotensine II (ARAII) nest donc pas recommandé.
Lutilisation de laliskiren en association avec TAREG est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG <60 mL/min/1.73m2) (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
Changement de forme pharmaceutique
TAREG solution buvable nest pas bioéquivalent à la formulation des comprimés et les patients ne devront pas changer de forme sauf en cas de nécessité médicale. Pour les recommandations concernant la posologie dans ce cas, voir rubrique 4.2.
Insuffisance rénale
Lutilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse na pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan nest pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique nest nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min (voir rubriques 4.2 et 5.2). La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées pendant le traitement avec valsartan, en particulier dans les cas où le valsartan est administré à des patients présentant des états cliniques (fièvre, déshydratation) susceptibles daltérer la fonction rénale. Lutilisation concomitante des ARAII, incluant TAREG, ou des IEC avec laliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale (DFG <60 mL/min/1.73m2) (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Insuffisance hépatique
Comme chez les adultes, TAREG est contre-indiqué chez les patients pédiatriques atteints dinsuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3 et 5.2). Lexpérience clinique de lutilisation de TAREG chez les patients pédiatriques atteints dinsuffisance hépatique légère à modérée est limitée. La posologie de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg chez ces patients
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La prudence est requise en cas de co-administration des ARAII, incluant le valsartan, avec dautres agents bloquant le SRAA tels que les IEC ou laliskiren (voir rubrique 4.4).
Lutilisation concomitante des antagonistes des récepteurs de langiotensine II (ARAII), incluant TAREG, ou des inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (IEC) avec laliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1.73 m2) est contre-indiquée (voir rubrique 4.3)
Associations déconseillées
+ Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité ont été rapportées lors de ladministration concomitante de lithium avec les IEC ou les antagonistes des récepteurs de langiotensine II, y compris TAREG. Si cette association est nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée. Si un diurétique est également utilisé, le risque de toxicité du lithium peut vraisemblablement être augmenté.
+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres substances pouvant augmenter les taux de potassium
Une surveillance des concentrations plasmatiques de potassium est recommandée en cas dassociation jugée nécessaire de valsartan avec un médicament agissant sur les taux de potassium.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, lacide acétylsalicylique à plus de 3 g/jour et les AINS non sélectifs
Une atténuation de leffet antihypertenseur peut survenir en cas dadministration concomitante dantagonistes de langiotensine II et dAINS, cette association peut conduire à une augmentation du risque daltération/aggravation de la fonction rénale et daugmentation du potassium sérique. Par conséquent, il convient de surveiller la fonction rénale en début de traitement et de maintenir un état dhydratation approprié du patient.
+ Transporteurs
Les résultats dune étude in vitro menée sur du tissu hépatique humain indique que le valsartan est un substrat du transporteur hépatique dinflux OATP1B1 et du transporteur hépatique defflux MRP2. La co-administration des inhibiteurs du transporteur dinflux (rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur defflux (ritonavir) peut augmenter lexposition systémique du valsartan. Une attention appropriée doit être apportée lors de linitiation ou de larrêt dun traitement concomitant avec de tels médicaments.
+ Autres
Dans les études dinteraction médicamenteuse avec valsartan, aucune interaction cliniquement significative na été observée avec le valsartan ou lune des substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide.
Population pédiatrique
Chez les enfants et adolescents hypertendus, chez qui les troubles rénaux sous-jacents sont fréquents, lutilisation concomitante de valsartan et dautres médicaments inhibant le système aldostérone rénine angiotensine et pouvant augmenter la kaliémie devra se faire avec précaution. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées.
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L'utilisation d'ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4) |
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n'existe pas d'études épidémiologiques disponibles concernant l'utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une ftotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie ftale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de TAREG au cours de l'allaitement,
TAREG est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Fécondité
Le valsartan n'a pas d'effet sur la capacité de reproduction du rat mâle ou femelle à des doses orales allant jusqu'à 200 mg/kg/jour. Cette dose correspond à 6 fois la dose recommandée chez l'homme exprimée en mg/m2 (les calculs prennent comme hypothèse une dose orale de 320 mg/jour et un poids du patient de 60 kg).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque occasionnel de sensation d'étourdissements et de fatigue.
Au cours des études cliniques contrôlées chez des patients adultes hypertendus, la fréquence globale des événements indésirables (EI) a été comparable entre les groupes traités par le valsartan et ceux traités par le placebo et compatible avec la pharmacologie du valsartan. La fréquence des EI na pas semblé être liée à la dose ou à la durée du traitement et na également montré aucune association avec le sexe, lâge ou la particularité ethnique.
Le tableau ci-dessous regroupe, par classe de système organe, les EI rapportés au cours des études cliniques, ceux observés depuis la mise sur le marché ainsi que les résultats biologiques.
Les événements indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100); rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), y compris des rapports isolés. Dans chaque groupe de fréquence, les événements indésirables ont été classés par ordre décroissant de gravité.
Aucune fréquence ne peut être appliquée aux EI rapportés après la mise sur le marché ni aux résultats biologiques. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence inconnue ».
Hypertension
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Fréquence inconnue |
Diminution de lhémoglobine, diminution de lhématocrite, neutropénie, thrombocytopénie |
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Affections du système immunitaire |
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Fréquence inconnue |
Hypersensibilité y compris maladie du sérum |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Fréquence inconnue |
Augmentation du potassium sérique |
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Affection de loreille et du labyrinthe |
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Peu fréquent |
Vertige |
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Affections vasculaires |
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Fréquence inconnue |
Vascularite |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Peu fréquent |
Toux |
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Affections gastro-intestinales |
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Peu fréquent |
Douleurs abdominales |
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Troubles hépato-biliaires |
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Fréquence inconnue |
Elévation des valeurs de la fonction hépatique, y compris augmentation de la bilirubine sérique |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Fréquence inconnue |
Angio-dème, dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Fréquence inconnue |
Myalgie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Fréquence inconnue |
Insuffisance et atteinte rénales, élévation de la créatinine sérique |
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Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
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Peu fréquent |
Fatigue |
Population pédiatrique
Hypertension
Leffet antihypertenseur du valsartan a été évalué dans deux études cliniques randomisées, en double aveugle, chez 561 patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans. A lexception de troubles gastro-intestinaux isolés (tels quune douleur abdominale, des nausées, des vomissements) et de vertiges, aucune différence significative en termes de type, fréquence ou sévérité des effets indésirables na été identifiée entre le profil de tolérance chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans et celui précédemment rapporté chez les patients adultes.
Lévaluation du développement et de la fonction neurocognitive chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans na révélé aucun effet cliniquement significatif après un traitement par TAREG pendant une année.
Dans une étude randomisée, en double aveugle, chez 90 enfants âgés de 1 à 6 ans, suivie dune année dextension en ouvert, deux décès et des cas isolés délévation marquée des transaminases hépatiques ont été observés. Ces cas sont survenus dans une population présentant des comorbidités significatives. Un lien de causalité avec TAREG na pas été établi. Dans une seconde étude ayant randomisée 75 enfants âgés de 1 à 6 ans, aucune élévation significative des transaminases hépatiques ou de décès ne sont survenus lors du traitement par valsartan.
Lhyperkaliémie était plus fréquemment observée chez les enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans présentant une maladie rénale chronique sous-jacente.
Le profil de la sécurité d'emploi observé lors des études cliniques contrôlées chez les patients adultes ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque, diffère du profil de tolérance global observé chez les patients hypertendus. Ceci peut être lié à la maladie sous-jacente des patients. Le tableau ci-dessous énumère les EI qui se sont manifestés chez les patients adultes ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque.
Post-infarctus du myocarde et/ou insuffisance cardiaque (étudiés seulement chez les patients adultes)
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Fréquence inconnue |
Thrombocytopénie |
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Affections du système immunitaire |
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Fréquence inconnue |
Hypersensibilité y compris maladie sérique |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Peu fréquent |
Hyperkaliémie |
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Fréquence inconnue |
Augmentation du potassium sérique |
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Affections du système nerveux |
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Fréquent |
Sensation vertigineuse, sensation vertigineuse orthostatique |
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Peu fréquent |
Syncope, céphalée |
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Affection de loreille et du labyrinthe |
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Peu fréquent |
Vertige |
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Affections cardiaques |
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Peu fréquent |
Insuffisance cardiaque |
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Affections vasculaires |
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Fréquent |
Hypotension, hypotension orthostatique |
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Fréquence inconnue |
Vascularite |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Peu fréquent |
Toux |
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Affections gastro-intestinales |
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Peu fréquent |
Nausée, diarrhée |
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Troubles hépato-biliaires |
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Fréquence inconnue |
Elévations des valeurs de la fonction hépatique |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Peu fréquent |
Angio-dème |
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Fréquence inconnue |
Dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Fréquence inconnue |
Myalgie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
|
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Fréquent |
Atteinte et insuffisance rénales |
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Peu fréquent |
Insuffisance rénale aiguë, élévation de la créatinine sérique |
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Fréquence inconnue |
Augmentation de lurée plasmatique |
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Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
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Peu fréquent |
Asthénie, fatigue |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance Site internet : www.ansm.sante.fr.
Symptômes
Le surdosage avec valsartan peut se manifester par une hypotension importante pouvant aller jusqu'à une diminution du niveau de conscience, un collapsus cardio-vasculaire et/ou un état de choc.
Traitement
Les mesures thérapeutiques dépendent du moment de l'ingestion et du type et de la sévérité des symptômes; la stabilisation de l'état circulatoire est d'importance primordiale.
En cas d'hypotension, le patient doit être placé en position couchée et une correction de la volémie doit être entreprise.
II est peu probable que le valsartan puisse être éliminé par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Groupe pharmacothérapeutique: ANTAGONISTES DE L'ANGIOTENSINE II, NON ASSOCIES, Code ATC: C09CA03.
Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l'angiotensine II. Il inhibe de manière sélective le récepteur AT1, responsable des effets connus de l'angiotensine II. L'augmentation des concentrations plasmatiques d'angiotensine II secondaire au blocage du récepteur AT1 pourrait stimuler le récepteur AT2 libre, ce qui semble compenser l'effet du récepteur AT1. Aucune activité agoniste partielle sur le récepteur AT1 n'a été mise en évidence pour le valsartan dont l'affinité pour le récepteur AT1 est beaucoup plus forte (environ 20 000 fois) que pour le récepteur AT2. Le valsartan ne se lie à aucun autre récepteur hormonal et ne bloque aucun canal ionique dont l'importance pour la régulation cardiovasculaire soit connue.
Le valsartan n'a pas d'action inhibitrice sur l'ECA (également appelée kinase II) qui convertit l'angiotensine I en angiotensine II et qui dégrade la bradykinine. Les antagonistes de l'angiotensine II ne devraient pas provoquer de toux, dans la mesure où ils n'agissent pas sur l'enzyme de conversion et ne potentialisent pas l'action de la bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un IEC ont montré que l'incidence d'une toux sèche était significativement plus faible (p < 0,05) sous valsartan que sous IEC (2,6 % contre 7,9 % respectivement). Au cours d'une étude clinique incluant des patients ayant des antécédents de toux sèche sous IEC, cette toux est apparue chez 19,5 % des sujets sous valsartan et chez 19,0 % de ceux sous diurétique thiazidique contre 68,5 % de ceux sous IEC (p<0,05).
Utilisation chez l'adulte
L'administration de TAREG à des patients hypertendus diminue la pression artérielle sans toutefois influencer la fréquence cardiaque.
Chez la plupart des patients, l'effet antihypertenseur se manifeste dans les 2 heures après administration d'une dose orale unique, la réduction maximale de la pression artérielle étant obtenue dans les 4 à 6 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant 24 heures suivant la prise. Lors de l'administration répétée, l'effet antihypertenseur est nettement perceptible en l'espace de 2 semaines, et l'effet maximum est atteint en 4 semaines et se maintient lors du traitement à long terme. L'association de valsartan et d'hydrochlorothiazide permet d'obtenir une réduction supplémentaire significative de la pression artérielle.
L'interruption subite du traitement avec TAREG n'a pas été associée à un rebond de l'hypertension ou à d'autres événements cliniques indésirables.
Il a été montré que le valsartan diminuait l'excrétion urinaire d'albumine chez les patients hypertendus diabétiques de type 2 ayant une microalbuminurie. L'étude MARVAL (Micro Albuminuria Reduction with Valsartan) évaluait la diminution de l'excrétion urinaire d'albumine (EUA) sous un traitement par valsartan (80 à 160 mg une fois par jour) en comparaison à l'amlodipine (5 à 10 mg une fois par jour), chez 332 patients diabétiques de type 2 (âge moyen: 58 ans; 265 hommes) présentant une microalbuminurie (valsartan: 58 µg/min; amlodipine: 55,4 µg/min), hypertendus ou non, avec une fonction rénale préservée (créatininémie < 120 µmol/l). A 24 semaines, l'EUA était abaissée (p<0,001) de 42 % (-24,2 µg/min; IC 95 %: -40,4 à -19,1) pour le valsartan et d'environ 3 % (-1,7 µg/min; IC 95 %: - 5,6 à 14,9) pour l'amlododipine en dépit d'une baisse de pression artérielle similaire dans les deux groupes.
L'étude DROP (Diovan Reduction of Proteinuria) a examiné plus en détail l'efficacité du valsartan sur la réduction de l'EUA chez 391 patients hypertendus (PA = 150/88 mmHg) diabétiques de type 2, albuminuriques (moyenne = 102 µg/min; 20-700 µg/min) et dont la fonction rénale était préservée (créatininémie moyenne = 80 µmol/l).
Les patients ont été randomisés pour recevoir l'une des 3 doses de valsartan (160, 320 ou 640 mg une fois par jour) et ont été traités pendant 30 semaines. L'objectif de cette étude était de déterminer la dose optimale de valsartan afin de réduire l'EUA chez les patients hypertendus diabétiques de type 2. A 30 semaines, le pourcentage de variation de l'EUA était significativement réduit de 36 % par rapport à l'inclusion sous valsartan 160 mg (IC à 95 %: 22 à 47 %), et de 44 % sous valsartan 320 mg (IC à 95 %: 31 à 54 %). Il a été conclu que 160 à 320 mg de valsartan entraînaient des réductions cliniquement pertinentes de l'EUA chez les patients hypertendus diabétiques de type 2.
Hypertension (population pédiatrique)
L'effet antihypertenseur du valsartan a été évalué dans quatre études cliniques randomisées, en double aveugle, chez 561 patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans et 165 patients âgés de 1 à 6 ans. Les troubles urinaires et rénaux ainsi que l'obésité étaient les pathologies sous-jacentes les plus fréquentes, pouvant contribuer à l'hypertension des enfants inclus dans ces études.
Expérience clinique chez les enfants âgés de 6 ans ou plus
Dans une étude clinique menée chez 261 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à 16 ans, les patients de poids < 35 kg ont reçu 10, 40 et 80 mg de valsartan comprimés une fois par jour (dose faible, intermédiaire et élevée) et les patients de poids ≥ 35 kg ont reçu 20, 80 et 160 mg de valsartan comprimés une fois par jour (dose faible, intermédiaire et élevée). A la fin des 2 semaines, le valsartan a diminué la pression artérielle diastolique et systolique de façon dose dépendante. Globalement, les trois doses de valsartan (faible, intermédiaire et élevée) ont diminué significativement la pression artérielle systolique respectivement de 8, 10, 12 mm Hg par rapport à l'état initial. Les patients ont été re-randomisés soit pour continuer à recevoir la même dose de valsartan, soit pour recevoir le placebo. Chez les patients qui continuaient à recevoir la dose intermédiaire et élevée de valsartan, la pression artérielle systolique au creux de l'effet a été diminuée de -4 et -7 mm Hg par rapport à celle des patients ayant reçu le placebo. Chez les patients qui continuaient à recevoir la faible dose de valsartan, la pression artérielle systolique au creux de l'effet était similaire à celle observée chez les patients ayant reçu le placebo. Globalement, une efficacité antihypertensive dose dépendante du valsartan a été observée dans tous les sous-groupes démographiques.
Dans une autre étude clinique ayant inclus 300 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à 18 ans, les patients éligibles étaient randomisés pour recevoir soit du valsartan, soit de l'énalapril pendant 12 semaines. Les enfants de poids compris entre ≥ 18 kg et < 35 kg recevaient valsartan 80 mg ou énalapril 10 mg, ceux de poids compris entre ≥ 35 kg et < 80 kg recevaient valsartan 160 mg ou énalapril 20 mg, ceux de poids ≥ 80 mg recevaient valsartan 320 mg ou énalapril 40 mg. La diminution de la pression artérielle systolique a été comparable chez les patients ayant reçu le valsartan (15 mm Hg) et chez ceux ayant reçu l'énalapril (14 mm Hg) (p de non infériorité <0,0001). Des résultats similaires ont été observés pour la pression artérielle diastolique, qui a été diminuée de 9,1 mm Hg et de 8,5 mm Hg respectivement avec le valsartan et l'énalapril.
Expérience clinique chez les enfants âgés de moins de 6 ans
Deux études cliniques ont été menées respectivement chez 90 et 75 patients âgés de 1 à 6 ans. Aucun enfant âgé de moins de 1 an n'a été inclus dans ces études. Dans la première étude, l'efficacité du valsartan a été confirmée par rapport au placebo mais une dose-réponse n'a pas pu être démontrée. Dans la deuxième étude, des doses plus élevées de valsartan ont été associées à des diminutions plus importantes de la PA mais la dose-réponse n'a pas atteint la signification statistique et la différence entre les traitements par rapport au placebo était non significative. En raison de ces résultats, le valsartan n'est pas recommandé dans ce groupe d'âge (voir rubrique 4.8).
L'Agence Européenne du Médicament a exonéré le laboratoire de l'obligation de soumettre les résultats des études de TAREG dans l'ensemble des sous-groupes de la population pédiatrique dans l'insuffisance cardiaque et dans l'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent. Voir rubrique 4.2 pour plus d'information sur l'utilisation dans la population pédiatrique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale de valsartan seul, les pics de concentration plasmatique de valsartan sont atteints après 2 à 4 heures avec les comprimés et 1 à 2 heures avec la solution buvable. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 % et 39 % respectivement avec les comprimés et la solution buvable. Les concentrations sanguines de valsartan (mesurées par l'AUC) et les pics plasmatiques (Cmax) diminuent respectivement d'environ 40 % et 50 % si le valsartan est administré au cours d'un repas, mais les taux plasmatiques sont similaires 8 heures après la prise, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette réduction de l'AUC n'est pas associée à une diminution cliniquement significative de l'effet thérapeutique, c'est pourquoi le valsartan peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Distribution
Le volume de distribution à l'état d'équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d'environ 17 litres, ce qui indique qu'il n'y a pas de distribution importante du valsartan dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94 à 97 %); il se lie principalement à l'albumine.
Métabolisme
Le valsartan n'est pas largement biotransformé puisque seuls 20 % de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites. De faibles concentrations plasmatiques d'un métabolite hydroxy ont été retrouvées (moins de 10 % de l'AUC du valsartan). Ce métabolite est inactif sur le plan pharmacologique.
Elimination
Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (t1/2α < 1 h et t1/2ß d'environ 9 heures). L'excrétion du valsartan se fait principalement par voie biliaire dans les fécès (environ 83 % de la dose) mais également par voie rénale dans les urines (environ 13 % de la dose), essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est d'environ 2 l/h et sa clairance rénale de 0,62 l/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6 heures.
Populations particulières
Altération de la fonction rénale
On n'a constaté aucune corrélation entre la fonction rénale et les concentrations sanguines du valsartan, ce qui est attendu pour une substance dont la clairance rénale ne représente que 30 % de la clairance plasmatique totale. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients présentant une atteinte rénale (clairance de la créatinine > 10 ml/min). Il n'y a actuellement pas d'expérience sur l'innocuité de TAREG chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 ml/min et chez les patients dialysés. Le valsartan doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubrique 4.2 et 4.4).
Du fait de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, une élimination du valsartan par dialyse est peu probable.
Insuffisance hépatique
Environ 70 % de la dose absorbée sont éliminés par voie biliaire, essentiellement sous forme inchangée. Le valsartan ne subit pas de biotransformation importante. Un doublement de l'exposition (AUC) a été observée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux sujets sains. Cependant, aucune corrélation entre les concentrations plasmatiques de valsartan et la gravité du dysfonctionnement hépatique n'a été établie. TAREG n'a pas été étudié chez des patients atteints de dysfonctionnement hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
Population pédiatrique
Dans une étude chez 26 patients pédiatriques hypertendus (âgés de 1 à 16 ans) recevant une dose unique de suspension de valsartan (0,9 à 2 mg/kg en moyenne, avec une dose maximum de 80 mg), la clairance (litres/h/kg) du valsartan a été similaire quel que soit l'âge entre 1 an et 16 ans et comparable à celle des adultes recevant la même formulation.
Insuffisance rénale
L'utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n'a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n'est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées (voir rubriques 4.2 et 4.4).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Chez le rat, des doses toxiques maternelles (600 mg/kg/jour) dans les derniers jours de la gestation et de la lactation, ont entraîné une survie et un gain pondéral inférieurs ainsi qu'un retard de croissance (décollement de l'auricule, ouverture du conduit auditif) chez la progéniture (voir rubrique 4.6). Ces doses chez le rat (600 mg/kg/jour) représentent environ 18 fois la dose recommandée chez l'humain sur la base de mg/m2 (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).
Lors des études non cliniques de sécurité, l'administration chez le rat de fortes doses de valsartan (200 à 600 mg/kg de poids corporel) a entraîné une diminution des paramètres relatifs aux globules rouges (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite) et l'apparition de signes probants d'altération de l'hémodynamique rénale (urémie légèrement augmentée, hyperplasie tubulaire rénale et basophilie chez les mâles). Ces doses chez le rat (200 à 600 mg/kg/jour) représentent environ 6 à 18 fois la dose recommandée chez l'humain sur la base de mg/m2 (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).
Des doses identiques chez le ouistiti ont entraîné des altérations similaires mais plus sévères, en particulier au niveau rénal, où les altérations ont évolué vers une néphropathie incluant une augmentation de l'urée et de la créatinine.
On a également observé une hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales dans les deux espèces. On a jugé que toutes ces altérations résultaient de l'activité pharmacologique du valsartan, qui produit une hypotension prolongée, particulièrement chez le ouistiti. L'hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales ne semble pas être pertinente aux doses thérapeutiques de valsartan chez l'humain.
Population pédiatrique
Des administrations orales quotidiennes de valsartan à des doses aussi faibles que 1 mg/kg/jour (environ 10-35 % de la dose pédiatrique maximale recommandée de 4 mg/kg/jour sur la base de l'exposition systémique) administrées chez les rats nouveau-nés/jeunes (de 7 à 70 jours après la naissance) a entraîné des lésions rénales irréversibles et permanentes. Les effets mentionnés ci-dessus correspondent à un effet pharmacologique exagéré attendu des inhibiteurs de l'enzyme de conversion et des antagonistes de l'angiotensine II de type 1. De tels effets sont observés lorsque des rats sont traités pendant les 13 premiers jours de leur vie. Cette période correspond à la période de gestation de 36 semaines chez l'homme, qui peut éventuellement se prolonger jusqu'à 44 semaines après la conception. Les rats jeunes de l'étude valsartan ont été traités jusqu'au jour 70 et la survenue d'un effet sur la maturation rénale (4-6 semaines après la naissance) ne peut être exclue. La maturation des fonctions rénales est un processus évolutif au cours de la première année de vie chez l'homme. Ainsi, une conséquence clinique chez les enfants âgés de moins de 1 an ne peut être exclue, même si les données précliniques n'indiquent pas de problème de sécurité d'emploi chez les enfants âgés de plus de 1 an.
Parahydroxybenzoate de méthyle (E128)
Sorbate de potassium
Poloxamère (188)
Acide citrique anhydre
Citrate de sodium
Arôme artificiel goût myrtille (538926C)
Propylène glycol (E1520)
Hydroxyde de sodium
Acide chlorhydrique
Eau purifiée
Sans objet.
18 mois
Après ouverture, le flacon peut être conservé jusqu'à 3 mois à une température ne dépassant pas 30°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 180 ml en verre ambré de type III avec un bouchon de sécurité enfant en polypropylène, incluant un disque de fermeture en polyéthylène et un anneau de fermeture sécurité jaune. La boîte contient également un kit d'administration avec une seringue pour administration orale en polypropylène de 5 ml, un adaptateur à enfoncer dans le goulot du flacon et un gobelet doseur en polypropylène de 30 ml.
Conditionnement: 1 flacon contenant 160 ml de solution buvable.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
NOVARTIS PHARMA SAS
2 ET 4 RUE LIONEL TERRAY
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 491 474-8 ou 34009 491 474 8 9: 160 ml de solution buvable en flacon (verre) avec bouchon sécurité enfant (polypropylène) + une seringue pour administration orale (polypropylène) de 5 ml et un gobelet doseur (polypropylène) de 30 ml.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.