RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 12/06/2014
NEKFOLDYS 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un comprimé gastro‑résistant contient 20 mg désoméprazole (correspondant à 21,75 mg désoméprazole magnésium dihydraté).
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé contient au maximum 5,65 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients voir rubrique 6.1.
Comprimé gastro-résistant.
Comprimé pelliculé, rose pâle, elliptique, biconvexe mesurant 6,55 x 13,6 mm.
4.1. Indications thérapeutiques
Adultes
Les comprimés de NEKFOLDYS sont indiqués dans:
Reflux gastro-sophagien:
· Traitement de l'sophagite érosive par reflux.
· Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une sophagite par reflux gastro-sophagien.
· Traitement symptomatique du reflux gastro-sophagien.
En association à une antibiothérapie appropriée, éradication de Helicobacter pylori pour cicatrisation de l'ulcère duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori et prévention de la récidive de l'ulcère gastro-duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori.
Patients chez lesquels un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) doit être poursuivi:
· Cicatrisation des ulcères gastriques associés à la prise d'AINS.
· Prévention des ulcères gastro-duodénaux associés à la prise d'AINS, chez les patients à risque.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison.
Adolescents à partir de l'âge de 12 ans
Reflux gastro-sophagien (RGO)
· Traitement de l'sophagite érosive par reflux.
· Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une sophagite par reflux gastro-sophagien.
· Traitement symptomatique du reflux gastro-sophagien (RGO).
En association à des antibiotiques dans le traitement de l'ulcère duodénal du à Helicobacter pylori
4.2. Posologie et mode d'administration
Les comprimés doivent être avalés entiers avec une boisson. Ils ne doivent pas être mâchés ni croqués.
Chez les patients ayant des difficultés pour avaler, les comprimés peuvent aussi être dispersés dans un demi-verre d'eau non gazeuse. Aucun autre liquide ne doit être utilisé car l'enrobage entérique peut être dissous. Remuer jusqu'à délitement des comprimés et boire la solution avec les granules immédiatement ou dans les 30 minutes. Rincer le verre avec un demi-verre d'eau et le boire. Les granules ne doivent pas être mâchés ni croqués.
Pour les patients ne pouvant pas avaler, les comprimés peuvent être dispersés dans de l'eau non gazeuse et administrés par sonde gastrique.
Il est important de s'assurer préalablement et minutieusement que la sonde et la seringue choisies sont appropriées.
Pour la préparation et l'administration par sonde gastrique, se reporter à la rubrique 6.6.
Adultes et enfants à partir de 12 ans
Reflux gastro-sophagien:
Traitement de l'sophagite érosive par reflux
40 mg une fois par jour pendant 4 semaines.
Un traitement supplémentaire de 4 semaines est recommandé chez les patients dont l'sophagite n'est pas cicatrisée ou dont les symptômes persistent.
Traitement d'entretien et prévention des récidives après cicatrisation d'une sophagite par reflux gastro-sophagien
20 mg une fois par jour.
Traitement symptomatique du reflux gastro-sophagien
20 mg une fois par jour chez les patients sans sophagite. Si les symptômes persistent après 4 semaines, des investigations complémentaires peuvent être nécessaires. Chez l'adulte, après résolution symptomatique, NEKFOLDYS 20 mg une fois par jour administré à la demande, en fonction des besoins, permet d'assurer le contrôle des récidives symptomatiques. Chez les patients traités par un AINS, susceptibles de développer un ulcère gastro-duodénal, l'administration à la demande n'est pas recommandée pour le contrôle ultérieur des symptômes.
Adultes
En association à une antibiothérapie appropriée, éradication de Helicobacter pylori pour cicatrisation de l'ulcère duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori et prévention de la récidive de l'ulcère gastro-duodénal en cas d'infection par Helicobacter pylori: 20 mg de NEKFOLDYS associé à amoxicilline 1 g et à clarithromycine 500 mg, le tout deux fois par jour pendant 7 jours.
Patients chez lesquels un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) doit être poursuivi:
Cicatrisation des ulcères gastriques associés à la prise d'AINS
La dose habituelle est de 20 mg une fois par jour. La durée de traitement est de 4 à 8 semaines.
Prévention des ulcères gastro-duodénaux associés à la prise d'AINS chez les patients à risque
20 mg une fois par jour.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison
La dose initiale recommandée est de 40 mg deux fois par jour. La posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement. Sur la base des données cliniques disponibles, la majorité des patients est contrôlée avec des doses entre 80 et 160 mg d'ésoméprazole par jour. Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises.
Adolescents à partir de l'âge de 12 ans
Traitement de l'ulcère duodénal du à une infection par Helicobacter pylori:
Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir compte des recommandations officielles nationales, régionales et locales, concernant la résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours, mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours), et l'utilisation adéquate de ces antibiotiques.
Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.
La posologie recommandée est la suivante:
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Poids |
Posologie |
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30 - 40 kg |
Association avec deux antibiotiques: NEKFOLDYS 20 mg, amoxicilline 750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine. |
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>40 kg |
Association avec deux antibiotiques: NEKFOLDYS 20 mg, amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine. |
Enfants de moins de 12 ans
Les comprimés gastro-résistant désoméprazole ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de 12 ans. Des formes pharmaceutiques désoméprazole plus appropriées peuvent être disponibles.
Insuffisants rénaux
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale.
En raison de l'expérience limitée chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, l'utilisation de NEKFOLDYS devra être prudente chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisants hépatiques
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Il convient de ne pas dépasser la dose maximale de 20 mg de NEKFOLDYS chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique chez le sujet âgé.
· Hypersensibilité connue à l'ésoméprazole, aux dérivés benzimidazolés ou à l'un des composants.
· L'ésoméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, ne doit pas être administré avec l'atazanavir (voir rubrique 4.5).
· L'ésoméprazole ne doit pas être utilisé de façon concomitante avec le nelfinavir (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les patients recevant un traitement dentretien (et ceux, plus particulièrement, traités pendant plus dun an) doivent être suivis régulièrement.
Les patients ayant un traitement à la demande doivent être avertis de la nécessité de contacter leur médecin en cas de modification de leur symptomatologie. En cas de prescription dun traitement désoméprazole à la demande, limpact sur les interactions avec dautres médicaments doit être pris en considération en raison des fluctuations des concentrations plasmatiques de lésoméprazole (voir rubrique 4.5).
En cas de prescription de lésoméprazole pour une éradication de Helicobacter pylori, les interactions médicamenteuses possibles de tous les composants du traitement déradication doivent être prises en considération.
La clarithromycine est un puissant inhibiteur du CYP3A4 et donc les contre-indications et les interactions de la clarithromycine doivent être prises en compte lorsquun traitement déradication est pris concomitamment avec des médicaments métabolisés par le CYP3A4, tel que le cisapride.
En raison de la présence de saccharose, lutilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou un déficit en sucrase-isomaltase.
Le traitement par IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que Salmonella et Campylobacter (voir rubrique 5.1).
Lassociation de lésoméprazole avec latazanavir nest pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si lassociation de latazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite est recommandée associée à une augmentation de la dose datazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg désoméprazole ne doit pas être dépassée.
Comme tous les médicaments visant à diminuer la sécrétion dacides gastriques, lésoméprazole peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison de l'hypo-ou de lachlorhydrie. Cela devra être pris en compte lors dun traitement au long cours chez des patients ayant une réserve en vitamine B12 diminuée ou des facteurs de risque entrainant la diminution de labsorption de la vitamine B12.
Lésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début ou à la fin dun traitement avec lésoméprazole, le risque dinteractions avec les médicaments métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et loméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, lutilisation concomitante désoméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
Des cas dhypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des IPP tels que l'ésoméprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. Lhypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, lhypomagnésémie sest améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l'IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas dassociation des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par lIPP puis régulièrement pendant le traitement.
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier sils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à dautres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Interférence avec les tests de laboratoire
Une augmentation du niveau de la CgA peut interférer lors des tests réalisés pour des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement avec lésoméprazole doit être momentanément arrêté pendant au moins cinq jours avant les mesures de la CgA.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études dinteractions ont uniquement été réalisées chez les adultes.
Effets de lésoméprazole sur la pharmacocinétique des autres médicaments
Médicaments dont labsorption est dépendante du pH
Linhibition de lacide gastrique au cours du traitement avec lésoméprazole et dautres IPP pourrait diminuer ou augmenter labsorption de médicaments si celle-ci est dépendante du pH gastrique.
Comme avec les autres médicaments qui diminuent lacidité intragastrique, labsorption de certains médicaments, tels que le kétoconazole, litraconazole et lerlotinib peut être diminuée alors que labsorption de médicaments tels que la digoxine peut augmenter pendant le traitement par ésoméprazole. Un traitement concomitant avec de loméprazole (20 mg par jour) et de la digoxine chez des sujets sains a augmenté la biodisponibilité de la digoxine de 10 % (jusquà 30 % chez deux des dix sujets). La toxicité de la digoxine a été rarement rapportée. Cependant une attention particulière doit être portée lorsque lésoméprazole est donné à fortes doses chez des patients âgés. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit donc être renforcée.
Des interactions entre l'oméprazole et certains inhibiteurs de protéases ont été rapportées. L'importance clinique et le mécanisme de ces interactions ne sont pas toujours connus. L'augmentation du pH gastrique observée lors dun traitement par oméprazole peut modifier l'absorption des inhibiteurs de protéases. Il existe d'autres mécanismes d'interactions qui se font via linhibition du CYP 2C19. Pour l'atazanavir et le nelfinavir, une diminution des concentrations plasmatiques a été rapportée lorsquils sont associés à l'oméprazole ; l'administration concomitante d'oméprazole et de ces médicaments n'est donc pas recommandée. Loméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec latazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution substantielle des concentrations plasmatiques datazanavir (approximativement une diminution de 75 % de lASC (aire sous la courbe), Cmax et Cmin). Laugmentation de la posologie de latazanavir à 400 mg na pas compensé leffet de loméprazole sur les concentrations plasmatiques de latazanavir.
Lassociation doméprazole (20 mg une fois par jour) avec latazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% l exposition à latazanavir en comparaison à lexposition observée avec latazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour administré seul. Lassociation doméprazole (40 mg une fois par jour), a diminué de 36-39% les moyennes des ASC, Cmax et Cmin du nelfinavir et de 75-92% les moyennes des ASC, Cmax et Cmin de son métabolite pharmacologiquement actif M8.
Pour le saquinavir (en association avec le ritonavir), une augmentation de la concentration plasmatique (80-100%) a été rapportée en association avec loméprazole (40 mg une fois par jour). Un traitement avec loméprazole 20 mg une fois par jour na pas modifié lexposition au darunavir (associé au ritonavir) , ni celle à lamprenavir (associé au ritonavir).
Un traitement avec lésoméprazole 20 mg une fois par jour na pas modifié lexposition à lamprenavir (associé ou non au ritonavir). Un traitement avec loméprazole 40 mg na pas modifié lexposition au lopinavir (associé au ritonavir).
Du fait de la similarité des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques de loméprazole et de lésoméprazole, une administration concomitante désoméprazole et datazanavir nest pas recommandée, et une administration concomitante désoméprazole et de nelfinavir est contre-indiquée.
Médicaments métabolisés par le CYP2C19
Lésoméprazole inhibe le CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de lésoméprazole. De ce fait, lors dune administration concomitante avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19, tels que le diazépam, le citalopram, limipramine, la clomipramine, la phénytoïne, etc , les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être augmentées et une réduction des doses peut être nécessaire. Ceci doit être particulièrement pris en compte lorsque lésoméprazole est prescrit pour un traitement à la demande.
Une administration concomitante de 30 mg désoméprazole entraîne une diminution de 45 % de la clairance du diazépam, métabolisé par le CYP2C19.
Ladministration concomitante de 40 mg désoméprazole conduit à une augmentation de 13 % des concentrations plasmatiques de phénytoïne chez les patients épileptiques. Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de la phénytoïne lors de la mise en oeuvre ou à larrêt du traitement avec lésoméprazole. Loméprazole (à la dose de 40 mg en une prise par jour) a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de voriconazole (un substrat du CYP2C19), avec Cmax et ASCt augmentés respectivement de 15 et 41 %.
Un essai clinique a montré que lors de ladministration de 40 mg désoméprazole chez les patients traités par warfarine, les temps de coagulation restent dans les valeurs normales. Cependant depuis la mise sur le marché, quelques cas délévation de lINR cliniquement significatifs ont été rapportés lors dun traitement concomitant. Une surveillance est recommandée à linitiation et à la fin du traitement concomitant de lésoméprazole avec la warfarine ou dautres dérivés coumariniques.
Comme loméprazole, lésoméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude en cross over, l'oméprazole, administré à la dose de 40 mg à des sujets sains a augmenté la Cmax et l'ASC du cilostazol de 18% et 26% respectivement, et de l'un de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement.
Chez les volontaires sains, ladministration concomitante de 40 mg désoméprazole conduit à une augmentation de 32 % de laire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) et à une prolongation de 31 % de la demi-vie délimination (t1/2) sans augmentation significative du pic plasmatique du cisapride. La légère prolongation de lespace QTc observée après administration du cisapride seul nest pas majorée lors de ladministration concomitante du cisapride avec lésoméprazole. (voir rubrique 4.4).
Lésoméprazole na pas deffet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de lamoxicilline ou de la quinidine.
Des études à court terme évaluant ladministration concomitante désoméprazole avec du naproxène ou du rofécoxib nont pas montré dinteraction pharmacocinétique cliniquement significative.
Dans une étude clinique en cross-over, le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg par jour) a été administré seul ou en association avec loméprazole (80 mg en prise simultanée avec le clopidogrel) pendant 5 jours. Lors de ladministration concomitante de clopidogrel et doméprazole, lexposition au métabolite actif du clopidogrel a diminué de 46% (jour 1) et de 42% (jour 5). Lors de ladministration concomitante de clopidogrel et doméprazole, linhibition moyenne de lagrégation plaquettaire a diminué de 47% (jour 1) et de 30% (jour 5). Une autre étude a montré que la prise de clopidogrel et doméprazole à différents moments na pas évité cette interaction qui est probablement liée à leffet inhibiteur de loméprazole sur le CYP2C19. Des données contradictoires sur les conséquences cliniques de cette interaction pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD) en termes de survenue dévénements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées dans des études observationnelles et cliniques.
Mécanisme inconnu
Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas dadministration concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de ladministration de fortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par ésoméprazole peut être nécessaire.
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de lésoméprazole.
Lésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4.
Ladministration concomitante désoméprazole avec un inhibiteur du CYP3A4, la clarithromycine (500 mg deux fois par jour) conduit à un doublement de laire sous la courbe (ASC) de lésoméprazole.
Ladministration concomitante désoméprazole et dun inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4, peut entraîner une augmentation de plus du double du Cmax et lASC de lésoméprazole.
Le voriconazole, inhibiteur des CYP2C19 et CYP3A4 a entraîné une augmentation de ASCt de loméprazole de 280 %.
Un ajustement systématique de la dose de lésoméprazole nest pas nécessaire dans lune ou lautre de ces situations.
Cependant, un ajustement de la dose doit être envisagé chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, et si un traitement au long cours est indiqué.
Des médicaments connus pour induire le CYP2C19 ou le CYP3A4 ou les deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent conduire à une diminution des taux sériques désoméprazole par augmentation du métabolisme de lésoméprazole.
Grossesse
Les données cliniques lors de grossesses exposées à NEKFOLDYS sont insuffisantes. Les données issues d'études épidémiologiques sur un nombre élévé de grossesses exposées à l'oméprazole, mélange racémique, n'ont révélé aucun effet malformatif ni ftotoxique. Les études chez l'animal avec l'ésoméprazole n'ont révélé aucun effet direct ou indirect malformatif ou ftotoxique. Les études chez l'animal avec le mélange racémique n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects quant à la grossesse, l'accouchement ou le développement postnatal. NEKFOLDYS doit être prescrit avec précaution au cours de la grossesse.
Allaitement
L'excrétion dans le lait maternel de l'ésoméprazole n'est pas connue. Il n'y a pas d'étude chez la femme allaitante. En conséquence, NEKFOLDYS ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet n'a été observé.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de lésoméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets na été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence : très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100 < 1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000 <1/100 ; rare ≥ 1/10000 < 1/1000, très rare < 1/10000 ; indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : leucopénie, thrombocytopénie.
Très rare : agranulocytose, pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Rare : Réactions dhypersensibilité telles que fièvre, angio-dème, réaction/choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : dème périphérique.
Rare : hyponatrémie.
Fréquence indéterminée : hypomagnésémie (voir rubrique 4.4), une hypomagnésémie sévère peut être associée à une hypocalcémie.
Affections psychiatriques
Peu fréquent : insomnie.
Rare : agitation, confusion, dépression.
Très rare : agressivité, hallucinations.
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées.
Peu fréquent : étourdissements, paresthésie, somnolence.
Rare : troubles du goût.
Affections oculaires
Rare : vision trouble.
Affections de loreille et du labyrinthe
Peu fréquent : vertiges.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : bronchospasme.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées /vomissements.
Peu fréquent : sécheresse buccale.
Rare : stomatite et candidose gastro-intestinale.
Fréquence indéterminée : colite microscopique.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques.
Rare : hépatite avec ou sans ictère.
Très rare : insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère préexistante.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : dermatite, prurit, rash, urticaire.
Rare : alopécie, photosensibilisation.
Très rare : érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (voir rubrique 4.4).
Rare : arthralgies, myalgies.
Très rare : faiblesses musculaires.
Affections du rein et des voies urinaires
Très rare : néphrite interstitielle.
Affections des fonctions reproductives et du sein
Très rare : gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site dadministration
Rare : malaise, augmentation de la sudation.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
A ce jour, l'expérience relative à un surdosage volontaire est très limitée. Les symptômes décrits lors d'une prise de 280 mg sont des symptômes gastro-intestinaux et des signes de fatigue. Des doses uniques de 80 mg par jour ont été bien tolérées. Il n'existe pas d'antidote spécifique connu. L'ésoméprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques et donc n'est pas aisément dialysable. En cas de surdosage le traitement sera symptomatique et visera à préserver les fonctions vitales.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEUR DE LA POMPE A PROTONS
Code ATC : A02B C05
Lésoméprazole est lisomère S de loméprazole et diminue la sécrétion gastrique acide par un mécanisme daction spécifiquement ciblé. Cest un inhibiteur spécifique de la pompe à protons au niveau de la cellule pariétale. Les deux isomères R et S de loméprazole ont une activité pharmacodynamique similaire.
Site et mécanisme daction
Lésoméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en forme active dans lenvironnement acide des canalicules sécrétoires des cellules pariétales, où il inhibe lenzyme H+K+-ATPase (la pompe à protons), la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée.
Activité anti-sécrétoire
Après une prise orale de 20 et 40 mg désoméprazole, lapparition de leffet anti-sécrétoire survient dans un délai dune heure. Après administrations répétées de 20 mg désoméprazole en une prise par jour pendant 5 jours, le débit acide maximal obtenu après stimulation par la pentagastrine est réduit en moyenne de 90 % au 5ème jour, 6 à 7 heures après la prise.
Après 5 jours de prises orales de 20 mg et 40 mg désoméprazole, un pH intragastrique supérieur à 4 était maintenu respectivement pendant en moyenne 13 et 17 heures sur 24 heures chez les patients ayant un reflux gastro-oesophagien symptomatique. Les pourcentages de patients dont le pH est > 4 pendant au moins 8, 12 et 16 heures sont respectivement de 76 %, 54 % et 24 % avec 20 mg désoméprazole et de 97 %, 92 % et 56 % avec 40 mg désoméprazole.
En utilisant laire sous la courbe (ASC), comme paramètre reflétant la concentration plasmatique, une relation entre linhibition de la sécrétion gastrique acide et laire sous la courbe (ASC) a été démontrée.
Effets thérapeutiques de laction anti-sécrétoire
La cicatrisation de lsophagite par reflux avec l'ésoméprazole 40 mg est obtenue chez environ 78 % des patients après 4 semaines de traitement et chez 93 % des patients après 8 semaines de traitement.
Une semaine de traitement avec ésoméprazole 20 mg deux fois par jour associé à des antibiotiques appropriés, aboutit à une éradication dHelicobacter pylori chez environ 90 % des patients.
Après un traitement déradication dune semaine, il nest pas nécessaire de poursuivre une monothérapie par anti-sécrétoire pour obtenir la cicatrisation et la disparition des symptômes en cas dulcère duodénal non compliqué.
Autres effets de laction anti-sécrétoire
Au cours du traitement par les anti-sécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum augmente en réponse à la réduction de la sécrétion gastrique acide. La chromogranine A (CgA) augmente également à cause de la diminution de lacidité gastrique.
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec laugmentation des concentrations sériques de la gastrine a été observée chez certains patients traités au long cours avec lésoméprazole.
Lors dun traitement au long cours par les anti-sécrétoires, des kystes glandulaires gastriques ont été rapportés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modifications sont une conséquence physiologique dune inhibition prononcée de la sécrétion acide : elles sont bénignes et apparaissent réversibles.
La diminution de la sécrétion dacide gastrique quelle quen soit la cause, notamment celle induite par les (IPP) augmente dans lestomac la quantité de bactéries normalement présentes dans le tube digestif. Le traitement par IPP pourrait augmenter légèrement le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que Salmonella et Campylobacter et possiblement dues au Clostridium difficile chez les patients hospitalisés.
Dans deux études versus ranitidine, utilisée comme comparateur actif, une meilleure efficacité avec lésoméprazole a été démontrée dans la cicatrisation des ulcères gastriques chez les patients traités par AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2.
Dans deux études versus placebo, utilisé comme comparateur, une meilleure efficacité désoméprazole a été démontrée dans la prévention des ulcères gastroduodénaux chez les patients traités par AINS (âge > 60 ans et/ou antécédents dulcère), y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2.
Population pédiatrique
Dans une étude réalisée dans une population pédiatrique (enfants âgés de moins de 1 an à 17 ans) atteints de RGO et recevant un traitement par IPP au long cours, 61% des enfants ont présenté des niveaux faibles dhyperplasie des cellules ECL sans signification clinique connue et sans développement d'une gastrite atrophique ou de tumeurs carcinoïdes.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'ésoméprazole est instable en milieu acide. Il s'administre par voie orale sous forme de granules gastro-résistants. In vivo, la conversion en isomère R est négligeable.
L'absorption de l'ésoméprazole est rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue est de 64 % après administration unique de 40 mg et augmente à 89 % après administrations répétées d'une prise par jour. Les valeurs correspondantes pour 20 mg d'ésoméprazole sont 50 % et 68 % respectivement. Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre chez le sujet sain est d'environ 0,22 l/kg. La liaison de l'ésoméprazole aux protéines plasmatiques est de 97 %.
La prise d'aliments retarde et diminue l'absorption de l'ésoméprazole bien que cela n'ait pas d'influence significative sur l'effet anti-sécrétoire de l'ésoméprazole.
Métabolisme et élimination
L'ésoméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). La majeure partie de son métabolisme est dépendante de l'enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxy et déméthyl de l'ésoméprazole. La partie restante est dépendante d'un autre isoenzyme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfone ésoméprazole, principal métabolite plasmatique.
Les paramètres ci-dessous reflètent principalement la pharmacocinétique chez les individus ayant un enzyme CYP2C19 fonctionnel ou métaboliseurs rapides.
La clairance plasmatique totale est d'environ 17 l/h après une dose unique et d'environ 9 l/h après administrations répétées. La demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ 1,3 heure après administrations répétées d'une prise par jour.
La pharmacocinétique de l'ésoméprazole a été étudiée pour des doses allant jusqu'à 40 mg deux fois par jour. L'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) augmente avec des administrations répétées d'ésoméprazole. Cette augmentation est dose-dépendante et résulte en une augmentation supérieure à la dose-proportionnalité de l'aire sous la courbe après administrations répétées. Cet effet temps-dépendant et dose-dépendant est dû à une diminution du métabolisme de premier passage et de la clairance systémique probablement causée par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et /ou son métabolite sulfone.
L'ésoméprazole est éliminé totalement du plasma entre deux administrations sans tendance à l'accumulation lors d'une prise par jour.
Les principaux métabolites de l'ésoméprazole n'ont pas d'effet sur la sécrétion gastrique acide. Environ 80 % d'une dose d'ésoméprazole administré par voie orale sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines, le reste étant retrouvé dans les fèces. Moins de 1 % de la molécule mère est retrouvé dans les urines.
Populations spécifiques
Environ 2,9 + 1,5 % de la population sont déficients en enzyme CYP2C19 fonctionnel et sont appelés "métaboliseurs lents". Chez ces individus, le métabolisme de l'ésoméprazole est probablement catalysé principalement par le CYP3A4. Après administrations répétées d'une prise par jour de 40 mg d'ésoméprazole, la moyenne de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) est environ 100 % plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant un enzyme CYP2C19 fonctionnel (métaboliseurs rapides). Le pic plasmatique moyen est augmenté d'environ 60 %.
Ces observations n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.
Le métabolisme de l'ésoméprazole n'est pas significativement modifié chez le sujet âgé (71-80 ans).
Après administration d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, la moyenne de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques est d'environ 30 % supérieure chez la femme comparativement à l'homme. Aucune différence entre les sexes n'a été observée après administrations répétées quotidiennes d'ésoméprazole. Ces observations n'ont pas de conséquence sur la posologie de l'ésoméprazole.
Insuffisants hépatiques
Le métabolisme de l'ésoméprazole des patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée peut être altéré. Le taux de métabolisation est diminué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, résultant en un doublement de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques de l'ésoméprazole. Par conséquent, une dose maximale de 20 mg ne doit pas être dépassée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.
L'ésoméprazole et ses principaux métabolites ne montrent pas de tendance à l'accumulation avec une seule prise par jour.
Insuffisants rénaux
Aucune étude n'a été réalisée chez les patients ayant une fonction rénale altérée.
Comme le rein est responsable de l'élimination des métabolites de l'ésoméprazole mais pas de l'élimination de la molécule mère, le métabolisme de l'ésoméprazole n'est pas modifié chez les patients avec insuffisance rénale.
Adolescents 12-18 ans
Après administration de doses répétées de 20 mg et 40 mg d'ésoméprazole, l'exposition totale (ASC) et le temps d'atteinte des concentrations plasmatiques maximales (tmax) chez les enfants de 12 à 18 ans sont similaires à ceux observés chez les adultes avec les deux doses d'ésoméprazole.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études précliniques n'ont pas révélé de risque particulier chez l'homme, à partir des études classiques de toxicité par administration réitérée, de génotoxicité, de toxicité sur la reproduction. Les études de carcinogénèse chez le rat avec le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Chez le rat, ces modifications gastriques sont le résultat d'une hypergastrinémie prolongée et importante, secondaire à la réduction de la sécrétion gastrique acide et sont observées chez cet animal lors de traitement au long cours avec des inhibiteurs de la sécrétion acide.
Dispersion de copolymère dacide méthacrylique et dacrylate déthyle (1:1) à 30 pour cent.
Talc.
Citrate de triéthyle.
Hypromellose.
Sphères de sucre.
Stéarate de magnésium.
Hydroxypropylcellulose.
Monostéarate de glycérol 40-55.
Polysorbate 80.
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline.
Povidone K29/32.
Macrogol 6000.
Crospovidone (type A).
Fumarate de stéaryle sodique.
Pelliculage du comprimé :
Hypromellose.
Dioxyde de titane (E171).
Macrogol 400.
Oxyde de fer rouge (E172).
Oxyde de fer jaune (E172).
Sans objet.
18 mois.
Après première ouverture du flacon: 6 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Plaquettes (Aluminium/Aluminium) : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Plaquettes (Aluminium/PVC/PVDC) : à conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Flacons (PEHD): à conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons (PEHD) fermé avec une capsule (PEBD) contenant un dessicant.
Présentations: 30, 100 comprimés.
Plaquettes (Aluminium/Aluminium) ou (Aluminium-PVC/PVDC).
Présentations: 7, 14, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 98, 100 ou 140 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Administration par sonde gastrique.
1. Placer le comprimé dans une seringue adaptée et remplir la seringue avec environ 25 ml d'eau et environ 5 ml d'air. Pour certaines sondes, un volume de 50 ml d'eau est nécessaire pour disperser le comprimé afin d'éviter l'obstruction de la sonde.
2. Remuer immédiatement la seringue pendant environ 2 minutes pour disperser le comprimé.
3. Maintenir la seringue embout en l'air et vérifier que l'embout n'est pas obstrué par la dispersion.
4. Raccorder la sonde sur la seringue en maintenant la position décrite ci-dessus.
5. Agiter la seringue, puis la positionner embout vers le bas. Injecter immédiatement 5-10 ml dans la sonde. Puis repositionner la seringue embout vers le haut et l'agiter (la seringue doit être maintenue position embout vers le haut afin d'empêcher l'obstruction de l'embout).
6. Retourner la seringue embout vers le bas et injecter immédiatement à nouveau 5-10 ml dans la sonde. Répéter cette opération jusqu'à ce que la seringue soit vide.
7. Remplir de nouveau la seringue avec 25 ml d'eau et 5 ml d'air et répéter l'étape 5, si nécessaire, afin de ne laisser aucun résidu dans la seringue. Pour certaines sondes, un volume de 50 ml d'eau est nécessaire.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PHARMAKI GENERICS LTD
5 BOURLET CLOSE
W1W 7BL LONDON
ROYAUME - UNI
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 278 714-5 ou 34009 278 714 5 0 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 715-1 ou 34009 278 715 1 1 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 716-8 ou 34009 278 716 8 9 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 717-4 ou 34009 278 717 4 0 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 718-0 ou 34009 278 718 0 1 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 719-7 ou 34009 278 719 7 9 : 56 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 720-5 ou 34009 278 720 5 1 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 721-1 ou 34009 278 721 1 2 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 278 722-8 ou 34009 278 722 8 0 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 723-4 ou 34009 278 723 4 1 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 724-0 ou 34009 278 724 0 2 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 725-7 ou 34009 278 725 7 0 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 726-3 ou 34009 278 726 3 1 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 728-6 ou 34009 278 728 6 0 : 56 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 729-2 ou 34009 278 729 2 1 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 730-0 ou 34009 278 730 0 3 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 278 732-3 ou 34009 278 732 3 2 : 30 comprimés en flacon (PEHD).
· 586 691-6 ou 34009 586 691 6 3 : 98 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 586 692-2 ou 34009 586 692 2 4 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 586 693-9 ou 34009 586 693 9 2 : 140 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 586 919-7 ou 34009 586 919 7 3 : 140 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 586 694-5 ou 34009 586 694 5 3 : 98 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 586 695-1 ou 34009 586 695 1 4 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium-PVC/PVDC).
· 586 696-8 ou 34009 586 696 8 2 : 100 comprimés en flacon (PEHD)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste II.