RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 20/09/2013
EPITOMAX 15 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Topiramate ........................................................................................................................................ 15 mg
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : contient des microgranules neutres contenant entre 62,5 et 91,5% (soit entre 28,1 et 42,1 mg) de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Microgranules de couleur blanche à blanc-cassé dans des gélules de taille 2 à corps blanc opaque marqué « 15 mg » et tête transparente marqué «TOP».
4.1. Indications thérapeutiques
En monothérapie chez ladulte, ladolescent et lenfant de plus de 6 ans dans lépilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire ou dans les crises tonico-cloniques généralisées.
En association aux autres antiépileptiques chez lenfant à partir de 2 ans, ladolescent et ladulte dans lépilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire ou dans les crises tonico-cloniques généralisées, ainsi que dans le traitement des crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut.
Le topiramate est indiqué chez ladulte dans le traitement prophylactique de la migraine après une évaluation minutieuse des alternatives thérapeutiques possibles. Le topiramate nest pas indiqué dans le traitement de la crise.
4.2. Posologie et mode d'administration
Généralités
Il est recommandé de débuter le traitement à faible dose puis daugmenter les doses jusquà la posologie efficace. La posologie et laugmentation de la posologie doivent être guidées par la réponse clinique.
EPITOMAX est disponible sous forme de comprimés pelliculés et de gélules. Il est recommandé de ne pas couper les comprimés pelliculés. La forme gélule est disponible pour les patients ayant des difficultés à avaler des comprimés, par exemple les enfants et les sujets âgés.
Les gélules dEPITOMAX peuvent être avalées entières ou peuvent être administrées après ouverture précautionneuse de la gélule et répartition de la totalité du contenu sur une petite quantité (cuillère à café) de nourriture semi-solide. Le mélange médicament/nourriture doit être immédiatement avalé et ne doit pas être mâché. Il ne doit pas être conservé pour un usage ultérieur.
Une surveillance des concentrations plasmatiques pour optimiser le traitement par EPITOMAX nest pas nécessaire. Dans de rares cas, lajout de topiramate à la phénytoïne peut nécessiter une adaptation de la posologie de la phénytoïne pour obtenir une réponse clinique optimale. Lajout ou le retrait de la phénytoïne et de la carbamazépine à un traitement en association avec EPITOMAX peut nécessiter ladpatation posologique dEPITOMAX.
EPITOMAX peut être administré sans tenir compte des repas.
Chez les patients avec ou sans antécédent de convulsion ou dépilepsie, les médicaments antiépileptiques dont le topiramate doivent être arrêtés progressivement afin de minimiser le risque potentiel de crise convulsive ou daugmentation de la fréquence des crises. Au cours des essais cliniques, les doses journalières ont été diminuées par paliers hebdomadaires de 50-100 mg chez ladulte présentant une épilepsie et de 25-50 mg chez ladulte recevant du topiramate à des doses allant jusquà 100 mg/jour dans le traitement prophylactique de la migraine. Au cours des essais cliniques chez lenfant, le topiramate a été progressivement arrêté sur une période de 2 à 8 semaines.
Epilepsie - Traitement en monothérapie
Généralités
Lors de larrêt des anti-épileptiques concomitants en vue dune monothérapie par topiramate, leffet de cet arrêt sur le contrôle des crises doit être pris en compte. A lexception de problèmes de tolérance nécessitant un arrêt brusque des anti-épileptiques associés, une diminution progressive des anti-épileptiques associés au rythme denviron un tiers de la dose toutes les deux semaines est recommandée.
Lors de larrêt de médicaments inducteurs enzymatiques, les concentrations de topiramate vont augmenter. Une diminution de la posologie dEPITOMAX (topiramate) peut savérer nécessaire si elle est cliniquement justifiée.
Adultes
La dose et ladaptation posologique doivent être guidées par la réponse clinique. Le traitement doit débuter par 25 mg le soir pendant 1 semaine. La posologie doit être ensuite augmentée de 25 ou 50 mg/jour par paliers d1 ou 2 semaines, administrées en 2 prises. Lorsque le patient ne tolère pas laugmentation posologique, des augmentations plus faibles ou des paliers plus longs peuvent être utilisés.
La posologie cible initiale recommandée pour le traitement par topiramate en monothérapie est de 100 mg/jour à 200 mg/jour en 2 prises. La dose journalière maximale recommandée est de 500 mg/jour en 2 prises. Certains patients présentant des formes réfractaires dépilepsie ont toléré des doses de 1000 mg/jour de topiramate en monothérapie. Ces recommandations posologiques concernent tous les adultes, sujets âgés compris, en labsence dinsuffisance rénale sous-jacente.
Population pédiatrique (enfants de plus de 6 ans )
La dose et ladaptation posologique chez lenfant doivent être guidées par la réponse clinique. Le traitement des enfants de plus de 6 ans doit débuter par 0,5 à 1 mg/kg le soir pendant la première semaine. La posologie sera ensuite augmentée par paliers de 0,5 à 1 mg/kg/jour, administrés en deux prises, par paliers d1 à 2 semaines. Si lenfant ne tolère pas laugmentation posologique, des augmentations plus faibles ou des paliers plus longs peuvent être utilisés.
La posologie initiale recommandée pour le traitement par topiramate en monothérapie chez lenfant de plus de 6 ans est de 100 mg/jour en fonction de la réponse clinique (correspondant à environ 2,0 mg/kg/jour chez lenfant de 6 à 16 ans).
Traitement de lépilepsie en association à dautres anti-épileptiques (épilepsie partielle avec ou sans généralisation, crises tonico-cloniques généralisées, ou crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut)
Adultes
Le traitement doit débuter par 25-50 mg le soir pendant 1 semaine. Lutilisation de doses plus faibles a été rapportée, mais na pas été étudiée de façon systématique. En conséquence, par paliers dune ou deux semaines, la posologie sera augmentée par paliers de 25-50 mg/jour et administrée en 2 prises. La posologie efficace peut être atteinte chez certains patients en une prise par jour.
Dans les essais cliniques en association avec dautres anti-épileptiques, la dose de 200 mg a été la dose minimale efficace. La posologie journalière usuelle est de 200-400 mg/jour en deux prises.
Ces recommandations posologiques concernent tous les adultes, sujets âgés inclus, en labsence dinsuffisance rénale sous-jacente (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique (enfants âgés de 2 ans et plus)
La posologie journalière totale recommandée dEPITOMAX (topiramate) en association avec dautres anti-épileptiques est denviron 5 à 9 mg/kg/jour en deux prises. Le traitement doit débuter à 25 mg (ou moins, dans lintervalle 1 à 3 mg/kg/jour) le soir pendant la première semaine. La posologie doit ensuite être augmentée par paliers de 1 à 2 semaines, par paliers de 1 à 3 mg/kg/jour (administrés en 2 prises), pour atteindre la posologie cliniquement optimale.
Des posologies journalières allant jusquà 30 mg/kg/jour ont été étudiées et ont été généralement bien tolérées.
Migraine
Adultes
La dose journalière totale recommandée de topiramate dans le traitement prophylactique de la migraine est de 100 mg/jour administrés en deux prises. Ladaptation posologique doit débuter à 25 mg le soir pendant 1 semaine. La posologie sera ensuite augmentée par paliers de 25 mg/jour administrés par paliers d1 semaine. Si le patient ne tolère pas laugmentation posologique, des paliers plus longs peuvent être utilisés.
Certains patients peuvent présenter une amélioration clinique à la dose journalière totale de 50 mg/jour. Des patients ont reçu des doses journalières totales allant jusquà 200 mg/jour. Cette dose peut être adaptée chez certains patients, néanmoins, la prudence est recommandée du fait dune augmentation de lincidence des effets secondaires.
Population pédiatrique
EPITOMAX (topiramate) nest pas recommandé pour le traitement ou la prévention de la migraine chez lenfant en absence de données de sécurité demploi et defficacité suffisantes.
Recommandations posologiques générales chez les populations particulières de patients recevant EPITOMAX.
Patient insuffisant rénal
Chez les patients insuffisants rénaux (Clcr ≤ 70 ml/min) le topiramate doit être administré avec prudence puisque les clairances plasmatique et rénale du topiramate sont diminuées. Les patients présentant une insuffisance rénale connue peuvent nécessiter un délai plus long pour atteindre létat déquilibre après chaque dose. La moitié de la dose normale dinitiation et dentretien est recommandée (voir rubrique 5.2).
Chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale, le topiramate étant éliminé du plasma par hémodialyse, une dose supplémentaire dEPITOMAX équivalente à environ la moitié de la dose quotidienne doit être administrée les jours dhémodialyse. La dose supplémentaire doit être administrée en 2 fois, au début et à la fin de la séance dhémodialyse. La dose supplémentaire peut être différente en fonction des caractéristiques du matériel dhémodialyse utilisé (voir rubrique 5.2).
Patient insuffisant hépatique
Chez les patients insuffisants hépatiques modérés à sévères, le topiramate doit être administré avec prudence puisque la clairance du topiramate est diminuée.
Patients âgés
Aucune adaptation posologique nest nécessaire chez les patients âgés présentant une fonction rénale normale.
· Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients.
· Traitement prophylactique de la migraine chez la femme enceinte ou chez la femme en âge de procréer nutilisant pas des méthodes contraceptives efficaces.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Comme avec les autres antiépileptiques, une augmentation de la fréquence des crises ou lapparition de nouveaux types de crises peuvent survenir chez certains patients avec le topiramate. Ces phénomènes peuvent être dus à un surdosage, à une diminution des concentrations plasmatiques des antiépileptiques associés, à la progression de la maladie ou à un effet paradoxal.
Une hydratation adéquate au cours du traitement par topiramate est très importante. Lhydratation peut diminuer le risque de néphrolithiase (voir ci-dessous). Une hydratation adéquate avant et pendant des activités telles que lexercice physique ou lexposition à des températures élevées peut diminuer le risque deffets indésirables liés à la chaleur (voir rubrique 4.8).
Oligohidrose
Une oligohidrose (diminution de la transpiration) a été rapportée avec l'utilisation du topiramate. Une diminution de la transpiration et une hyperthermie (élévation de la température corporelle) peuvent apparaître particulièrement chez les jeunes enfants exposés à une température ambiante élevée.
Troubles de lhumeur/dépression
Une augmentation de lincidence des troubles de lhumeur et de la dépression a été observée au cours du traitement par topiramate.
Suicide/idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des données dessais randomisés contrôlés versus placebo réalisés avec des anti-épileptiques a montré une légère augmentation des idées et des comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque nest pas connu et les données disponibles nexcluent pas la possibilité dune augmentation du risque avec le topiramate.
Lors des essais cliniques en double-aveugle, la fréquence des évènements indésirables liés au suicide (idées suicidaires, tentative de suicide et suicide) a été de 0,5% chez les patients traités par topiramate (46 sur 8 652 patients traités) et lincidence a été presque 3 fois plus importante que celle relevée chez les patients traités par le placebo (0,2% ; 8 sur 4 045 patients traités).
Les patients doivent donc faire lobjet dun suivi pour rechercher les signes didées et de comportement suicidaires et un traitement adéquat doit être envisagé. Les patients (et le personnel soignant) doivent être informés de la nécessité de demander une aide médicale en cas dapparition didées ou de comportement suicidaires.
Néphrolithiase
Certains patients, en particulier ceux ayant une prédisposition à la néphrolithiase, peuvent présenter un risque accru de formation de calculs rénaux et de signes et symptômes associés tels que des coliques néphrétiques, des douleurs rénales ou du flanc.
Les facteurs de risque de néphrolithiase incluent des antécédents de formation de calculs rénaux, des antécédents familiaux de néphrolithiase et une hypercalciurie. Aucun de ces facteurs de risque ne peut faire prédire avec certitude la formation de calculs rénaux pendant le traitement par topiramate. De plus, les patients prenant dautres traitements associés à la survenue de néphrolithiase peuvent avoir un risque accru.
Diminution de la fonction rénale
Chez les patients insuffisants rénaux (Clcr ≤ 70 ml/min) le topiramate doit être administré avec prudence car les clairances plasmatique et rénale du topiramate sont diminuées. Pour les recommandations spécifiques de posologies chez les patients ayant une fonction rénale diminuée, voir la rubrique 4.2. "Patient insuffisant rénal."
Diminution de la fonction hépatique
Chez les patients insuffisants hépatiques, le topiramate doit être administré avec prudence car la clairance du topiramate peut être diminuée.
Myopie aiguë et glaucome par fermeture de langle
Un syndrome incluant une myopie aiguë associée à un glaucome secondaire à angle fermé a été rapporté chez des patients traités par le topiramate. Les symptômes incluent la survenue brutale dune diminution de lacuité visuelle et/ou dune douleur oculaire. Lexamen ophtalmologique peut mettre en évidence une myopie, un rétrécissement de la chambre antérieure, une hyperémie (rougeur) oculaire et une augmentation de la pression intraoculaire. Une mydriase peut être ou non présente. Ce syndrome peut être associé à une effusion supraciliaire entraînant un déplacement antérieur du cristallin et de liris, avec glaucome secondaire à angle fermé. Les symptômes surviennent généralement au cours du premier mois suivant linstauration du traitement par le topiramate. Contrairement au glaucome primitif à angle étroit, rare avant 40 ans, le glaucome secondaire à angle fermé associé au topiramate a été rapporté chez des patients pédiatriques ainsi que chez des adultes. Le traitement inclut larrêt du topiramate, dans les meilleurs délais selon le jugement du médecin traitant, et des mesures appropriées visant à réduire la pression intraoculaire. Ces mesures résultent généralement en une diminution de la pression intraoculaire.
Une pression intraoculaire élevée non traitée, quelle quen soit létiologie, peut entraîner des séquelles graves incluant une perte permanente de la vision.
La décision dun traitement par topiramate chez les patients présentant des antécédents de troubles oculaires doit être évaluée.
Acidose métabolique
Une acidose métabolique, hyperchlorémique, sans trou anionique (cest-à-dire diminution des bicarbonates sériques en dessous des limites de la normale en absence dalcalose respiratoire) est associée au traitement par topiramate. Cette diminution des bicarbonates sériques est due à leffet inhibiteur du topiramate sur lanhydrase carbonique rénale. Généralement, la diminution des bicarbonates survient en début de traitement bien quelle puisse survenir à tout moment au cours du traitement.
Ces diminutions sont généralement légères à modérées (diminution moyenne de 4 mmol/L aux doses de 100 mg/jour ou plus chez ladulte et denviron 6 mg/kg/jour chez lenfant). Dans de rares cas, les patients ont présenté des diminutions jusquà des valeurs inférieures à 10 mmol/L. Les comorbidités ou les traitements qui prédisposent à lacidose (par exemple maladie rénale, troubles respiratoires sévères, état de mal épileptique, diarrhée, chirurgie, régime cétogène ou certains médicaments) peuvent accentuer la diminution des bicarbonates due au topiramate.
Une acidose métabolique chronique augmente le risque de formation de calcul rénal et peut potentiellement entraîner une ostéopénie.
Chez lenfant, une acidose métabolique chronique peut diminuer la croissance. Leffet du topiramate sur la croissance et lossification na pas été étudié de façon systématique chez lenfant ou ladulte.
En tenant compte des antécédents médicaux, une évaluation adéquate des taux de bicarbonates sériques est recommandée au cours du traitement par le topiramate. Si des signes ou des symptômes sont présents (par exemple, respiration profonde de Kussmaul, dyspnée, anorexie, nausées, vomissements, fatigue excessive, tachycardie ou arythmie), indicatifs de lacidose métabolique, la mesure du taux de bicarbonate sérique est recommandée. Si une acidose métabolique se développe et persiste, une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement doit être envisagé (avec diminution progressive des doses).
Le topiramate doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une pathologie ou utilisant un traitement constituant un facteur de risque dapparition dacidose métabolique.
Trouble de la fonction cognitive
Dans lépilepsie, les troubles cognitifs sont multifactoriels et peuvent être dus à une étiologie sous-jacente, à la maladie épileptique elle-même ou au traitement antiépileptique. Il a été rapporté dans la littérature des cas de troubles de la fonction cognitive chez ladulte traité par le topiramate, nécessitant une réduction du dosage ou larrêt du traitement. Cependant, les études chez les enfants traités par le topiramate sont insuffisantes en regard des troubles cognitifs, et ils nécessitent encore dêtre élucidés.
Complément alimentaire
Certains patients peuvent perdre du poids lorsquils sont traités par topiramate. Il est recommandé de surveiller la perte de poids des patients traités par topiramate.
Un complément alimentaire ou une augmentation de lapport alimentaire doit être envisagé chez le patient présentant une perte de poids au cours du traitement par le topiramate.
Intolérance au saccharose
EPITOMAX contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets dEPITOMAX sur dautres médicaments antiépileptiques
Ladjonction dEPITOMAX à dautres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, primidone) na pas deffet sur leurs concentrations plasmatiques à létat déquilibre ; exceptionnellement, chez certains patients ladjonction dEPITOMAX à la phénytoïne peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Cela est probablement dû à linhibition dune isoforme enzymatique polymorphe spécifique (CYP2C19). Par conséquent, chez tout patient présentant des signes ou des symptômes cliniques de toxicité, il convient de contrôler les concentrations de phénytoïne.
Une étude dinteraction pharmacocinétique chez des patients épileptiques montre que ladjonction de topiramate à la lamotrigine na pas deffet sur les concentrations plasmatiques à létat déquilibre de la lamotrigine pour des doses de topiramate comprises entre 100 et 400 mg/jour. De plus, il na pas été observé de modification des concentrations plasmatiques de topiramate pendant ou après larrêt de la lamotrigine (dose moyenne 327 mg/jour).
Le topiramate inhibe lenzyme CYP2C19 et peut interférer avec dautres substances métabolisées par cet enzyme (par exemple diazépam, imipramine, moclobémide, proguanil, oméprazole).
Effets dautres médicaments antiépileptiques sur EPITOMAX
La phénytoïne et la carbamazépine diminuent les concentrations plasmatiques dEPITOMAX. Ladjonction ou le retrait de la phénytoïne ou de la carbamazépine à un traitement par EPITOMAX peut nécessiter une adaptation des doses de ce dernier. La réponse clinique doit guider ladaptation posologique. Ladjonction ou le retrait de lacide valproïque nentraîne pas de modifications cliniquement significatives des concentrations plasmatiques dEPITOMAX et, par conséquent, ne requiert pas dadaptation posologique de la dose de topiramate. Les résultats de ces interactions sont résumés ci-dessous :
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AE coadministrés |
Concentration de lAE |
Concentration dEPITOMAX |
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Phénytoïne |
↔** |
↓ |
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Carbamazépine (CBZ) |
↔ |
↓ |
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Acide valproïque |
↔ |
↔ |
|
Lamotrigine |
↔ |
↔ |
|
Phénobarbital |
↔ |
NE |
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Primidone |
↔ |
NE |
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↔ = Pas deffet sur la concentration plasmatique (modification ≤ 15 %) |
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** = Concentrations plasmatiques augmentées chez des patients individuels |
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↓ = Diminution des concentrations plasmatiques |
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NE = Non étudié |
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AE = Médicament antiépileptique |
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Autres interactions médicamenteuses
+ Digoxine
Dans une étude clinique à dose unique, laire sous courbe (ASC) des concentrations plasmatiques de digoxine a diminué de 12 % lors de ladministration concomitante dEPITOMAX. La signification clinique de cette observation na pas été établie. Lorsqu' EPITOMAX est introduit ou arrêté chez des patients traités par la digoxine, une attention particulière doit être apportée à la surveillance des concentrations sériques de digoxine.
+ Dépresseurs du SNC
Ladministration concomitante dEPITOMAX et dalcool ou dautres agents dépresseurs du système nerveux central na pas été étudiée au cours dessais cliniques. Il est recommandé de ne pas administrer EPITOMAX concomitamment à de lalcool ou à dautres agents dépresseurs du SNC.
+ Millepertuis (Hypericum perforatum)
Un risque de diminution des concentrations plasmatiques aboutissant à une perte defficacité peut être observé lors de la co-administration de millepertuis et de topiramate. Il n'y a pas eu détude clinique évaluant cette interaction potentielle.
+ Contraceptifs oraux
Dans une étude dinteraction pharmacocinétique chez des volontaires saines traitées de façon concomitante par contraceptif oral combiné contenant 1 mg de noréthisterone (NET) et 35 µg déthinylestradiol (EE), EPITOMAX administré en absence dautres médicaments à des doses comprises entre 50 à 200 mg/jour na pas été associé à des modifications statistiquement significatives de lexposition moyenne (ASC) de lun ou lautre composant du contraceptif oral. Dans une autre étude, lexposition à lEE était statistiquement diminuée aux doses de 200, 400, et 800 mg/jour (18 %, 21 %, et 30 %, respectivement) lors dadministration en association chez des patientes présentant une épilepsie traitées par lacide valproïque. Dans les deux études, EPITOMAX (50-200 mg/jour chez les volontaires saines et 200-800 mg/jour chez les patientes présentant une épilepsie) na pas modifié lexposition à la NET. Bien quil ait été observé une diminution dose-dépendante de lexposition à lEE à des doses comprises entre 200-800 mg/jour (chez les patientes présentant une épilepsie), il na pas été observé de diminution cliniquement significative de lexposition à lEE pour des doses comprises entre 50-200 mg/jour (chez les volontaires saines). La signification clinique de ces modifications nest pas connue. La possibilité dune diminution de lefficacité contraceptive et dune augmentation des saignements intercurrents doit être prise en compte chez les patientes recevant des contraceptifs oraux combinés et EPITOMAX. Il doit être demandé aux patientes prenant des contraceptifs contenant des oestroprogestatifs de rapporter toute modification de leurs saignements au cours de leurs cycles menstruels. Lefficacité contraceptive peut être diminuée même en labsence de saignements intercurrents.
+ Lithium
Chez des volontaires sains, une diminution (18 % de lASC) de lexposition systémique au lithium a été observée au cours de ladministration concomitante de topiramate 200 mg/jour. Chez des patients présentant un trouble bipolaire, les paramètres pharmacocinétiques du lithium nont pas été modifiés au cours du traitement par topiramate aux doses de 200 mg/jour ; cependant, une augmentation de lexposition systémique (26 % de lASC) a été observée après administration de topiramate à des doses allant jusquà 600 mg/jour. Un suivi des concentrations de lithium est nécessaire en cas dadministration concomitante avec le topiramate.
+ Rispéridone
Des études dinteraction croisée réalisées à dose unique chez des volontaires sains et à doses répétées chez des patients présentant un trouble bipolaire ont donné des résultats similaires. Lors de ladministration concomitante de topiramate à doses croissantes de 100, 250 et 400 mg/jour, il a été observé une diminution de lexposition systémique (de 16 % et 33 % de lASC à létat déquilibre aux doses de 250 et 400 mg/jour, respectivement) de la rispéridone (administrée à des doses allant de 1 à 6 mg/jour). Cependant, les différences dans lASC de la fraction active totale entre le traitement avec la rispéridone seule et en association avec le topiramate nont pas été statistiquement significatives. Des modifications minimes de la pharmacocinétique de la fraction active totale (rispéridone plus 9-hydroxyrispéridone) et une absence de modifications de la 9-hydroxyrispéridone ont été observées. Il na pas été observé de modifications significatives de lexposition systémique à la fraction active totale ou du topiramate. Lorsque le topiramate a été ajouté à un traitement par rispéridone (1 à 6 mg/jour), des évènements indésirables ont été rapportés plus fréquemment quavant lintroduction du topiramate (250 à 400 mg/jour) (90 % et 54 % respectivement).
Les évènements indésirables les plus fréquemment rapportés après ajout de topiramate à un traitement par rispéridone ont été : somnolence (27 % versus 12 %), paresthésies (22 % versus 0 %) et nausées (18 % versus 9% respectivement).
+ Hydrochlorothiazide (HCTZ)
Une étude dinteraction croisée réalisée chez des volontaires sains a évalué les paramètres pharmacocinétiques à létat déquilibre de lHCTZ (25 mg par 24 h) et du topiramate (96 mg par 12 h) administrés seuls et en association. Les résultats de cette étude indiquent que la Cmax du topiramate était augmentée de 27 % et lASC de 29 % lorsque lHCTZ était administré avec le topiramate. La signification clinique de cette modification est inconnue. Ladjonction dHCTZ à un traitement par le topiramate peut nécessiter une adaptation posologique de topiramate. La pharmacocinétique à létat déquilibre de lHCTZ nétait pas significativement modifiée par ladministration concomitante de topiramate. Les résultats des tests de laboratoire montraient une diminution du potassium sérique après administration de topiramate ou dHCTZ, qui était plus marquée lorsque lHTCZ et le topiramate étaient administrés ensemble.
+ Metformine
Une étude dinteraction croisée réalisée chez des volontaires sains a évalué les paramètres pharmacocinétiques à létat déquilibre de la metformine et du topiramate lorsque la metformine était administrée seule et lorsque la metformine et le topiramate étaient administrés concomitamment. Les résultats de cette étude ont montré que la Cmax moyenne de la metformine et lASC0-12h moyenne augmentaient de 18 % et 25 %, respectivement, alors que le CL/F moyen diminuait de 20 % lorsque la metformine était co-administrée avec le topiramate. Le topiramate ne modifie pas le tmax de la metformine. La signification clinique de leffet du topiramate sur la pharmacocinétique de la metformine nest pas explicitée. La clairance plasmatique orale du topiramate semble être diminuée après administration de metformine. Limportance de la modification de la clairance nest pas connue. La signification clinique de leffet de la metformine sur la pharmacocinétique du topiramate nest pas déterminée.
Lors de lintroduction ou du retrait dEPITOMAX chez des patients traités par la metformine, une attention particulière doit être apportée à la surveillance afin dassurer un contrôle adéquat du diabète.
+ Pioglitazone
Une étude dinteraction croisée réalisée chez des volontaires sains a évalué les paramètres pharmacocinétiques à létat déquilibre du topiramate et de la pioglitazone administrés seuls et en association. Une diminution de 15 % de l'ASCτ,ss de la pioglitazone sans modification de la Cmax,ss a été observée. Cette modification nétait pas statistiquement significative. De plus, une diminution de 13% et 16% de la Cmax,ss et de l'ASCτ,ss respectivement, du métabolite actif hydroxylé a été observée ainsi quune diminution de 60% de la Cmax,ss et de l'ASCτ,ss du kéto-métabolite actif. La signification clinique de cette observation est inconnue. Lorsque EPITOMAX est ajouté à un traitement par la pioglitazone ou lorsque la pioglitazone est ajoutée à un traitement par EPITOMAX, une attention particulière doit être apportée à la surveillance afin dassurer un contrôle adéquat du diabète.
+ Glibenclamide
Une étude dinteraction croisée réalisée chez des patients présentant un diabète de type 2 a évalué les paramètres pharmacocinétiques à létat déquilibre du glibenclamide (5 mg/jour) seul et associé au topiramate (150 mg/jour). Une diminution de 25 % de lASC24 du glibenclamide a été observée lors de ladministration de topiramate. Lexposition systémique aux métabolites actifs, 4-trans-hydroxy- glibenclamide (M1) et 3-cis-hydroxyglibenclamide (M2), a également été diminuée de 13 % et 15 %, respectivement. La pharmacocinétique à létat déquilibre du topiramate nest pas modifiée par ladministration concomitante de glibenclamide.
Lorsque le topiramate est ajouté à un traitement par le glibenclamide ou lorsque le glibenclamide est ajouté à un traitement par du topiramate, une attention particulière doit être apportée à la surveillance afin dassurer un contrôle adéquat du diabète.
Autres formes dinteractions
+ Agents prédisposants à la néphrolithiase
EPITOMAX, lorsquil est utilisé de façon concomitante avec dautres agents prédisposants à la néphrolithiase, peut augmenter le risque de survenue de néphrolithiase. Au cours du traitement par EPITOMAX, les agents de ce type doivent être évités car ils sont susceptibles de créer des conditions physiologiques qui augmentent le risque de formation de calculs rénaux.
+ Acide valproïque
Ladministration concomitante de topiramate et dacide valproïque a été associée à une hyperammoniémie avec ou sans encéphalopathie chez des patients ayant une bonne tolérance à lun ou lautre traitement administré seul. Dans la plupart des cas, les symptômes et signes ont régressé après arrêt de lun des deux traitements. Cet effet indésirable nest pas dû à une interaction pharmacocinétique. Une association dune hyperammoniémie avec topiramate en monothérapie ou associé à dautres médicaments antiépileptiques na pas été établie.
Une hypothermie, définie comme une baisse involontaire de la température corporelle <35°C, a été rapportée lors de lutilisation concomitante de topiramate et dacide valproïque (VPA), associée ou non à une hyperammoniémie. Cet événement indésirable chez les patients utilisant le topiramate en association avec lacide valproïque peut survenir après le début du traitement par topiramate ou après laugmentation de la dose quotidienne de topiramate.
Etudes complémentaires dinteractions pharmacocinétiques
Des études cliniques ont été réalisées pour évaluer le potentiel dinteraction médicamenteuse pharmacocinétique entre le topiramate et dautres molécules. Les modifications de la Cmax ou de lASC dues à des interactions sont résumées ci-dessous. La seconde colonne (concentration du médicament co-administré) décrit leffet sur la concentration du médicament associé listé dans la première colonne lorsque le topiramate est co-administré. La troisième colonne (concentration de topiramate) décrit comment la co-administration de la molécule figurant dans la première colonne modifie la concentration du topiramate.
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Résumé des Résultats des Etudes Pharmacocinétiques Complémentaires dInteractions médicamenteuses |
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Médicament co-administré |
Concentrationa du médicament co-administré |
Concentrationa en topiramate |
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Amitriptyline |
↔ augmentation de 20 % de Cmax et de lASC du métabolite de la nortriptyline |
NE |
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Dihydroergotamine (Orale et Sous-cutanée) |
↔ |
↔ |
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Halopéridol |
↔ augmentation de 31 % de lASC du métabolite réduit |
NE |
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Propranolol |
↔ augmentation de 17 % de la Cmax du 4-OH propranolol (TPM 50 mg toutes les 12 h) |
augmentation de 9% et 16% de la Cmax, augmentation de 9 % et 17 % de lASC (40 et 80 mg de propranolol toutes les 12 h respectivement) |
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Sumatriptan (Oral et Sous-cutané) |
↔ |
NE |
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Pizotifène |
↔ |
↔ |
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Diltiazem |
diminution de 25 % de lASC du diltiazem et diminution de 18 % pour la DEA, et ↔ pour le DEM* |
augmentation de 20 % de lASC |
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Venlafaxine |
↔ |
↔ |
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Flunarizine |
Augmentation de 16 % de lASC (TPM 50 mg toutes les 12 h)b |
↔ |
a Les valeurs en % correspondent aux variations des concentrations pendant le traitement en monothérapie de la Cmax ou de lASC moyenne
↔ = Pas deffet sur Cmax et ASC (modification ≤ 15 %) de la molécule inchangée
NE = Non étudié
*DEA = désacétyl diltiazem, DEM = N-déméthyl diltiazem
b Flunarizine ASC augmentée de 14 % chez les sujets prenant la flunarizine seule. Augmentation de lexposition est peut être due à laccumulation lors de latteinte de létat déquilibre.
Le topiramate est tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Chez le rat, le topiramate traverse la barrière placentaire.
Les données issues du registre de grossesse du Royaume-Uni et du registre de grossesse des Médicaments Antiépileptiques dAmérique du Nord (NAAED) indiquent que les nourrissons exposés au topiramate utilisé en monothérapie au cours du premier trimestre de la grossesse ont un risque accru de malformations congénitales (par exemple, malformations cranio-faciales telles que fente labiale, division palatine, hypospadias et anomalies impliquant différents systèmes).
Les données issues du registre de grossesse du NAAED pour le topiramate utilisé en monothérapie ont montré que lincidence de malformations congénitales majeures était environ 3 fois supérieure à celle du groupe de référence ne prenant pas de médicament antiépileptique. De plus, il y avait une prévalence plus élevée de faible poids de naissance (< 2500 g) après traitement par le topiramate, par rapport au groupe de référence.
De plus, des données issues de ces registres et dautres études indiquent que, comparativement à la monothérapie, il y a une augmentation du risque deffets tératogènes lors de lutilisation des médicaments antiépileptiques en polythérapie.
Il est recommandé que les femmes en âge de procréer utilisent une contraception adéquate et d'envisager des alternatives thérapeutiques.
Les études animales ont montré que le topiramate est excrété dans le lait. Lexcrétion du topiramate dans le lait maternel na pas été évaluée dans des études contrôlées chez lHomme. Des observations limitées chez les patients suggèrent une excrétion importante du topiramate dans le lait maternel. Etant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel, une décision doit être prise concernant larrêt de lallaitement ou larrêt/abstention du traitement par le topiramate en tenant compte de limportance du traitement pour la mère (voir rubrique 4.4).
Dans lindication épilepsie
Le topiramate ne devra être prescrit pendant la grossesse quaprès information complète de la patiente sur le risque connu dépilepsie incontrôlée pendant la grossesse et sur les risques potentiels du médicament pour le ftus.
Dans lindication prophylaxie de la migraine
Le topiramate est contre-indiqué pendant la grossesse ainsi que chez la femme en âge de procréer nutilisant pas de méthode contraceptive efficace (voir rubriques 4.3 et 4.5).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Epitomax a une influence faible ou modérée sur la capacité à conduire et à utiliser des machines. Le topiramate agit au niveau du système nerveux central et peut entraîner somnolence, sensation de vertige ou autres symptômes apparentés. Il peut entraîner des troubles de la vision et/ou une vision trouble. Ces effets indésirables peuvent être potentiellement dangereux chez les patients conduisant des véhicules ou utilisateurs de machines, en particulier avant que ne soit établie la sensibilité individuelle du patient au médicament.
La sécurité demploi de topiramate a été évaluée à partir de la base de données cliniques portant sur 4111 patients (3 182 sous topiramate et 929 sous placebo) ayant participé à 20 essais cliniques en double-aveugle et 2 847 patients qui ont participé à 34 essais en ouvert, respectivement, avec topiramate en association à dautres antiépileptiques dans les crises tonico-cloniques généralisées, les épilepsies partielles, les crises convulsives associées à un syndrome de Lennox-Gastaut, en monothérapie dans lépilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée ou dans le traitement prophylactique de la migraine. La majorité des effets indésirables (EI) étaient légers à modérés en sévérité. Les EI identifiés dans les essais cliniques, et au cours de lexpérience post-commercialisation (indiqué par « * ») sont listés par incidence de survenue dans les essais cliniques dans le Tableau 1. Les fréquences attribuées sont les suivantes :
· Très fréquent : ≥ 1/10
· Fréquent : ≥ 1/100 à <1/10
· Peu fréquent : ≥ 1/1 000 à <1/100
· Rare : ≥ 1/10 000 à <1/1 000
· Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Les EI les plus fréquents (ceux avec une incidence > 5% ou plus de celle observée avec le placebo dans au moins 1 indication au cours dessais contrôlés en double-aveugle réalisés avec topiramate) incluent : anorexie, diminution de lappétit, bradyphrénie, dépression, trouble de lélocution, insomnie, coordination anormale, trouble de lattention, sensation de vertige, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, léthargie, trouble de la mémoire, nystagmus, paresthésie, somnolence, tremblement, diplopie, vision trouble, diarrhée, nausée, fatigue, irritabilité, et perte de poids.
Tableau 1: Effets indésirables du topiramate
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Classe de système organe |
Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Fréquence indéterminée |
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Infections et infestations |
Rhinopharyngite*. |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Anémie. |
Leucopénie, thrombopénie, lymphadénopathie, éosinophilie. |
Neutropénie*. |
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Affection du système immunitaire |
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Hypersensibilité. |
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dème allergique*, dème conjonctival*. |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Anorexie, appétit diminué. |
Acidose métabolique, hypokaliémie, appétit augmenté, polydipsie. |
Acidose hyperchlorémique. |
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Affections psychiatriques |
Dépression. |
Bradyphrénie, insomnie, trouble du langage expressif, anxiété, état confusionnel, désorientation, agressivité, altération de lhumeur, agitation, variations dhumeur, humeur dépressive, colère, troubles du comportement. |
Idées suicidaires, tentative de suicide, hallucination, trouble psychotique, hallucination auditive, hallucination visuelle, apathie, absence de discours spontané, trouble du sommeil, labilité émotionnelle, libido diminuée, impatience, pleurs, dysphémie, humeur euphorique, paranoïa, persévération, attaque de panique, crise de larmes, trouble de la lecture, difficulté dendormissement, émoussement émotionnel, pensée anormale, perte de la libido, indifférence, insomnie de milieu de nuit, distractibilité, éveil matinal précoce, réaction de panique, élévation de lhumeur. |
Manie, trouble panique, sensation de désespoir*, hypomanie |
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Affections du système nerveux |
Paresthésie, somnolence, sensation vertigineuse |
Trouble de lattention, trouble de la mémoire, amnésie, trouble cognitif, trouble mental, altération des capacités psychomotrices, convulsion, troubles de la coordination, tremblement, léthargie, hypoesthésie, nystagmus, dysgueusie, trouble de léquilibre, dysarthrie, tremblement dintention, sédation. |
Diminution du niveau de conscience, état de grand mal épileptique, trouble du champ visuel, crises convulsives partielles complexes, trouble du langage, hyperactivité psychomotrice, syncope, trouble de la sensibilité, salivation, hypersomnie, aphasie, discours répétitif, hypokinésie, dyskinésie, sensation vertigineuse posturale, mauvaise qualité du sommeil, sensation de brûlure, perte de la sensibilité, parosmie, syndrome cérébelleux, dysesthésie, hypogueusie, stupeur, maladresse, aura, agueusie, dysgraphie, dysphasie, neuropathie périphérique, présyncope, dystonie, fourmillement. |
Apraxie, trouble du rythme circadien du sommeil, hyperesthésie, hyposmie, anosmie, tremblement essentiel, akinésie, absence de réponse aux stimuli. |
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Affections oculaires |
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Vision trouble, diplopie, trouble de la vision. |
Diminution de lacuité visuelle, scotome, myopie*, sensation anormale au niveau de lil*, sécheresse oculaire, photophobie, blépharospasme, larmoiement, photopsie, mydriase, presbytie. |
Cécité unilatérale, cécité transitoire, glaucome, trouble de laccommodation, altération de la vision binoculaire, scotome scintillant, dème palpébral*, cécité nocturne, amblyopie. |
Glaucome à angle fermé*, maculopathie*, trouble des mouvements oculaires*. |
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Affections de loreille et du labyrinthe |
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Vertige, acouphènes, douleur auriculaire. |
Surdité, surdité unilatérale, surdité neurosensorielle, gêne auriculaire, altération de laudition. |
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Affections cardiaques |
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Bradycardie, bradycardie sinusale, palpitations. |
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Affections vasculaires |
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Hypotension orthostatique, hypotension, flush, bouffée vaso-motrice. |
Syndrome de Raynaud. |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Dyspnée, épistaxis, congestion nasale, rhinorrhée, toux. |
Dyspnée deffort, hypersécrétion sinusienne para-nasale, dysphonie. |
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Affections gastro-intestinales |
Nausée, diarrhée. |
Vomissement, constipation, douleur abdominale haute, dyspepsie, douleur abdominale, sécheresse buccale, gêne gastrique, paresthésie orale, gastrite, gêne abdominale. |
Pancréatite, flatulence, reflux gastro-sophagien, douleur abdominale basse, hypoesthésie orale, saignement gingival, distension abdominale, gêne épigastrique, adomen sensible, hypersécrétion salivaire, douleur buccale, haleine odorante, glossodynie. |
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Affections hépatobiliaires |
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Hépatite, Insuffisance hépatique. |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Alopécie, rash, prurit. |
Anhidrose, hypoesthésie faciale, urticaire, érythème, prurit généralisé, éruption maculaire, dyschromie cutanée, dermite allergique, gonflement du visage. |
Syndrome de Stevens-Johnson*, érythème polymorphe*, odeur cutanée anormale, dème périorbitaire*, urticaire localisé. |
Nécrolyse épidermique toxique*. |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Arthralgie, spasmes musculaires, myalgie, contraction musculaire, faiblesse musculaire, douleur musculo-squelettique du thorax. |
Gonflement articulaire*, Raideur musculo-squelettique, douleur du flanc, fatigue musculaire. |
Sensation dinconfort au niveau des membres*. |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Néphrolithiase, pollakiurie, dysurie. |
Calcul urinaire, incontinence urinaire, hématurie, incontinence, miction impérieuse, coliques néphrétiques, douleur rénale. |
Calcul urétéral, acidose tubulaire rénale*. |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Trouble de lérection, dysfonctionnement sexuel. |
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Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
Fatigue. |
Fièvre, asthénie, irritabilité, trouble de léquilibre, sensation détat anormal, malaise. |
Hyperthermie, soif, syndrome de type grippal*, asthénie, froideur périphérique, sensation débriété, sensation de nervosité. |
dème du visage, calcinose. |
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Investigations |
Diminution du poids. |
Prise de poids*. |
Présence de cristaux dans lurine, test talon-orteil anormal, diminution du nombre de globules blancs, augmentation des enzymes hépatiques. |
Bicarbonates sériques diminués. |
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Caractéristiques socio-environnementales |
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Difficulté dapprentissage. |
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* identifié comme EI dans les cas spontanés rapportés après commercialisation. Sa fréquence était calculée à partir des données des essais cliniques.
Population pédiatrique
EI plus fréquemment rapportés (≥ 2 fois) chez lenfant que chez ladulte dans les études contrôlées en double aveugle incluent :
· diminution de l'appétit,
· augmentation de l'appétit,
· acidose hyperchlorémique,
· hypokaliémie,
· comportement anormal,
· agression,
· apathie,
· insomnie initiale,
· idées suicidaires,
· troubles de l'attention,
· léthargie,
· trouble du rythme circadien du sommeil,
· sommeil de mauvaise qualité,
· larmoiement augmenté,
· bradycardie sinusale,
· sensation anormale,
· troubles de la marche.
EI qui ont été rapportés chez lenfant, mais pas chez ladulte dans les études contrôlées en double aveugle incluent :
· éosinophilie,
· hyperactivité psychomotrice,
· vertige,
· vomissements,
· hyperthermie,
· pyrexie,
· difficultés d'apprentissage.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de Santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. www.ansm.sante.fr.
Signes et symptômes
Des surdosages ont été rapportés avec le topiramate. Les signes et symptômes incluent : convulsions, somnolence, troubles de lélocution, vision trouble, diplopie, trouble de lidéation, léthargie, troubles de la coordination, stupeur, hypotension, douleur abdominale, agitation, sensation de vertige et dépression. Dans la majorité des cas, les conséquences cliniques nont pas été graves, toutefois des décès ont été rapportés au cours de surdosages impliquant plusieurs médicaments dont le topiramate.
Un surdosage en topiramate peut entraîner une acidose métabolique grave (voir rubrique 4.4).
Traitement
En cas de surdosage aigu, si lingestion est récente, lestomac peut être immédiatement vidé par lavage gastrique ou par induction des vomissements. Il a été montré que le charbon activé absorbait le topiramate in vitro. Le traitement doit comporter des mesures symptomatiques appropriées et le patient doit être adéquatement hydraté. Lhémodialyse sest montrée efficace pour éliminer le topiramate de lorganisme.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptiques, autres antiépileptiques, préparations anti-migraineuses, code ATC : N03AX11
Mécanisme daction
Le topiramate est classé comme monosaccharide sulfamate-substitué. Le mécanisme précis par lequel le topiramate exerce son effet anticonvulsivant et son effet prophylactique sur la migraine nest pas connu. Les études électrophysiologiques et biochimiques sur cultures de neurones ont identifié trois propriétés susceptibles de contribuer à lefficacité antiépileptique du topiramate.
Les potentiels daction générés de façon répétitive lors de la dépolarisation soutenue des neurones étaient bloqués par le topiramate de façon temps-dépendante, suggérant un blocage état-dépendant des canaux sodiques. Le topiramate augmentait la fréquence à laquelle lacide gamma-aminobutyrique (GABA) activait les récepteurs GABAA, et augmentait la capacité du GABA à induire linflux dions chlorure dans les neurones, suggérant que le topiramate potentialise lactivité de ce neurotransmetteur inhibiteur.
Cet effet nest pas bloqué par le flumazénil, un antagoniste des benzodiazépines, de même le topiramate naugmente pas la durée douverture du canal, différentiant le topiramate des barbituriques qui ont un effet modulateur sur les récepteurs GABAA.
Le profil antiépileptique du topiramate étant sensiblement différent de celui des benzodiazépines, il pourrait avoir un effet modulateur sur un sous-type de récepteur GABAA insensible aux benzodiazépines. Le topiramate antagonise la capacité du kainate à activer le kainate/AMPA (acide α-amino-3-hydroxy-5-méthylisoxazole-4-propionique) sous-type du récepteur excitateur de lamino acide (glutamate), mais na pas deffet apparent sur le N-méthyl-D-aspartate (NMDA) au niveau du sous-type du récepteur NMDA. Ces effets du topiramate étaient concentration-dépendants dans la gamme de 1 µM à 200 µM, avec une activité minimum observée entre 1 µM et 10 µM.
De plus, le topiramate inhibe certaines isoenzymes de lanhydrase carbonique. Cet effet pharmacologique est beaucoup plus faible que celui de lacétazolamide, inhibiteur connu de lanhydrase carbonique, et ne semble pas être un élément important de lactivité antiépileptique du topiramate.
Au cours des études précliniques, le topiramate a montré une activité anticonvulsivante dans les tests de convulsion maximale par électrochoc (MES) chez le rat et la souris et est efficace sur les modèles murins dépilepsie, qui incluent les convulsions toniques et les absences chez le rat spontanément épileptique (SER) et les convulsions tonico-cloniques induites chez le rat par stimulation de lamygdale ou par ischémie globale. Le topiramate est seulement faiblement efficace sur le blocage des convulsions cloniques induites par lantagoniste du récepteur GABAA, le pentylènetétrazole.
Les études chez des souris recevant de façon concomitante du topiramate et de la carbamazépine ou du phénobarbital ont montré une activité anticonvulsivante synergique, alors que lassociation avec la phénytoïne a montré un effet anticonvulsivant additif. Dans des essais bien contrôlés en association, aucune corrélation na été mise en évidence entre les concentrations plasmatiques à la vallée et son efficacité clinique. Aucun signe de tolérance na été observé chez lhomme.
Crises dabsence
Deux petites études à bras unique ont été menées chez lenfant âgé de 4 à 11 ans (CAPSS-326 et TOPAMAT-ABS-001). Une étude incluait 5 enfants et lautre incluait 12 enfants avant quelle ne soit arrêtée prématurément en raison de labsence de réponse thérapeutique. Les doses utilisées dans ces études allaient jusquà environ 12 mg/kg dans létude TOPAMAT-ABS-001 et à un maximum de la plus petite des doses maximales de 9 mg/kg/jour ou 400 mg/jour dans létude CAPSS-326. Ces études ne fournissent pas dévidence suffisante pour tirer des conclusions relatives à lefficacité ou la sécurité dans la population pédiatrique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les formulations comprimés pelliculés et gélules sont bio-équivalentes.
Le profil pharmacocinétique du topiramate comparativement à dautres médicaments antiépileptiques montre une demi-vie plasmatique longue, une cinétique linéaire, une clairance essentiellement rénale, une absence de liaison significative aux protéines plasmatiques, et une absence de métabolites ayant une activité cliniquement significative.
Le topiramate nest pas un inducteur enzymatique puissant, il peut être administré indépendamment des repas, et un contrôle des concentrations plasmatiques nest pas nécessaire. Dans les essais cliniques, il na pas été observé de lien constant entre les concentrations plasmatiques et lefficacité ou les effets indésirables.
Absorption
Le topiramate est rapidement et bien absorbé. Après administration orale de 100 mg de topiramate chez des volontaires sains, une concentration plasmatique moyenne au pic (Cmax) de 1,5 µg/mL a été atteinte en 2 à 3 heures (Tmax).
Sur la base de la mesure de la radioactivité retrouvée dans lurine, le taux moyen dabsorption dune dose orale de 100 ml de 14C-topiramate était dau moins 81%. La nourriture na pas deffet cliniquement significatif sur la biodisponibilité du topiramate.
Distribution
En général, 13 à 17 % du topiramate est lié aux protéines plasmatiques. Un site possédant une faible capacité de liaison pour le topiramate dans/sur les érythrocytes, saturable pour des concentrations plasmatiques supérieures à 4 µg/ml a été observée. Le volume de distribution est inversement proportionnel à la dose. Le volume de distribution moyen était de 0,80 à 0,55 L/kg après une dose unique dans la gamme 100 à 1200 mg. Un effet du sexe sur le volume de distribution a été détecté, avec des valeurs chez la femme denviron 50 % de celles chez lhomme. Ceci est attribué à un pourcentage plus important de graisses chez les patientes et na pas de conséquences cliniques.
Métabolisme
Le topiramate nest pas fortement métabolisé (~20 %) chez les volontaires sains. Il est métabolisé jusquà 50 % chez les patients recevant un traitement antiépileptique concomitant par des inducteurs enzymatiques. Six métabolites, formés par hydroxylation, hydrolyse et glucuronidation, ont été isolés, caractérisés et identifiés à partir du plasma, des urines et des fèces chez lhomme. Chaque métabolite représente moins de 3 % de la radioactivité totale excrétée après administration de 14C-topiramate. Deux métabolites, qui conservent une grande partie de la structure du topiramate, ont été testés et nont montré que peu ou pas dactivité anticonvulsivante.
Elimination
Chez lhomme, la principale voie délimination du topiramate inchangé et de ses métabolites est rénale (au minimum 81% de la dose administrée). Environ 66 % de la dose de 14C-topiramate était excrétée sous forme inchangée dans les urines en 4 jours. Après administration deux fois par jour de 50 mg à 100 mg de topiramate la clairance rénale moyenne était denviron 18 ml/min et 17 ml/min, respectivement. Il a été observé une ré-absorption tubulaire rénale du topiramate. Ceci est documenté par des études chez le rat au cours desquelles le topiramate a été co-administré avec du probénécide, et au cours desquelles une augmentation significative de la clairance rénale du topiramate a été observée. Globalement, la clairance plasmatique est denviron 20 à 30 ml/min chez lhomme après administration orale.
Le topiramate présente une faible variabilité interindividuelle des concentrations plasmatiques et, en conséquence, possède une pharmacocinétique prédictible. Les paramètres pharmacocinétiques du topiramate sont linéaires avec une clairance plasmatique demeurant constante et laire sous la courbe augmentant de façon proportionnelle à la dose dans la gamme de doses 100 à 400 mg administrées en dose unique chez les volontaires sains.
Les patients présentant une fonction rénale normale peuvent atteindre les concentrations plasmatiques à létat déquilibre en 4 à 8 jours. La Cmax moyenne après administrations répétées, deux fois par jour de doses de 100 mg chez les volontaires sains était de 6,76 µg/ml. Après administration de doses répétées de 50 mg et 100 mg de topiramate deux fois par jour, la demi-vie délimination moyenne était denviron 21 heures.
Ladministration concomitante de doses répétées de topiramate, 100 à 400 mg deux fois par jour, avec de la phénytoïne ou de la carbamazépine montre une augmentation dose proportionnelle des concentrations plasmatiques de topiramate.
Les clairances plasmatique et rénale du topiramate sont diminuées chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et sévère (Clcr ≤ 70 ml/min). En conséquence, des concentrations plasmatiques plus élevées à létat déquilibre sont attendues pour une même dose chez un patient insuffisant rénal comparé à un patient avec fonction rénale normale. De plus, les patients présentant une insuffisance rénale nécessiteront un délai plus long, à chaque dose, pour atteindre létat déquilibre. Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et sévère, la moitié de la dose normale d'initiation et dentretien est recommandée.
Le topiramate est éliminé de façon efficace du plasma par hémodialyse. Une période prolongée dhémodialyse peut provoquer une diminution des concentrations de topiramate en-dessous des niveaux requis pour maintenir leffet antiépileptique. Afin déviter des diminutions rapides de concentration plasmatique de topiramate pendant lhémodialyse, une dose supplémentaire de topiramate peut être nécessaire. Lajustement doit prendre en compte 1) la durée de la dialyse, 2) la clairance du système de dialyse utilisé et 3) la clairance rénale effective du topiramate chez le patient dialysé.
La clairance plasmatique du topiramate a diminué de 26 % en moyenne chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère. Le topiramate doit donc être administré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
La clairance plasmatique du topiramate nest pas modifiée chez le sujet âgé en labsence dinsuffisance rénale.
Population pédiatrique (pharmacocinétique, jusquà 12 ans)
La pharmacocinétique du topiramate, chez lenfant, comme chez ladulte recevant un traitement en association, est linéaire, la clairance est indépendante de la dose et les concentrations à létat déquilibre augmentent proportionnellement à la dose. Les enfants, toutefois, ont une clairance plus élevée et une demi-vie délimination plus courte. En conséquence, les concentrations plasmatiques de topiramate pour une même dose en mg/kg peuvent être plus faibles comparé à ladulte. Chez les adultes, les médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques diminuent les concentrations plasmatiques à létat déquilibre.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de fertilité chez lanimal, malgré une toxicité maternelle et paternelle à la dose de 8 mg/kg/jour, aucun effet na été observé chez les rats mâles ou femelles à des doses allant jusquà 100 mg/kg/dose.
Dans les études précliniques, le topiramate a montré un effet tératogène chez les espèces étudiées (souris, rat et lapin). Chez la souris, le poids ftal et lossification squelettique ont diminué à la dose de 500 mg/kg/jour en lien avec une toxicité maternelle. Globalement, le nombre de malformations ftales chez la souris a augmenté pour tous les groupes de traitement (20, 100 et 500 mg/kg/jour).
Chez le rat, une toxicité embryo-ftale et maternelle liées à la dose (diminution du poids ftal et/ou de lossification squelettique) ont été observées à partir de la dose de 20 mg/kg/jour avec des effets tératogènes (défauts des doigts et des membres) à la dose de 400 mg/kg/jour et au-delà. Chez le lapin, une toxicité maternelle liée à la dose a été observée à partir de la dose de 10 mg/kg/jour avec une toxicité embryo-ftale (mortalité augmentée) à partir de la dose de 35 mg/kg/jour et des effets tératogènes (malformations des vertèbres et des côtes) à la dose de 120 mg/kg/jour.
Les effets tératogènes observés chez le rat et le lapin ont été similaires à ceux observés avec les inhibiteurs de lanhydrase carbonique, laquelle na pas été associée à des malformations chez lhomme. Les effets sur la croissance se sont aussi traduits par une diminution du poids à la naissance et au cours de lallaitement des nouveau-nés de rats femelles traitées par 20 ou 100 mg/kg/jour pendant la gestation et lallaitement. Chez le rat, le topiramate traverse la barrière placentaire.
Chez le jeune rat, ladministration de doses journalières orales de topiramate allant jusquà des doses de 300 mg/kg/jour pendant la période du développement correspondant à la petite enfance, lenfance et ladolescence ont entraîné une toxicité similaire à celle observée chez lanimal adulte (diminution de la consommation de nourriture avec diminution de la prise de poids, hypertrophie hépatocellulaire centrolobulaire). Il ny a pas eu deffet significatif sur la croissance des os longs (tibia) ni sur la densité minérale des os (fémur), le développement pré-sevrage et reproductif, le développement neurologique (incluant des évaluations de la mémoire et de lapprentissage), laccouplement et la fertilité ou les paramètres de lhystérotomie.
Le topiramate na pas montré de potentiel génotoxique au cours dune batterie dessais de mutagénicité in vitro et in vivo.
Microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs), povidone, acétate de cellulose.
Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171).
Encre d'impression noire : opacode noir S-1-17822/23 (oxyde de fer noir (E172), gomme laque et propylène glycol).
Sans objet.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Conserver le flacon soigneusement fermé, à labri de lhumidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon opaque (PEHD) muni dun bouchon sécurité enfant contenant 28 ou 60 gélules de microgranules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1, rue Camille Desmoulins
TSA 91003
92787 ISSY LES MOULINEAUX Cedex 9
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 348 109-8 : 60 gélules en flacon (PEHD).
· 348 305-1 : 28 gélules en flacon (PEHD).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I