RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 06/03/2013
IMIPENEM/CILASTATINE RANBAXY 500 mg/500 mg, poudre pour solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Imipénem anhydre ............................................................................................................................ 500 mg
Sous forme d'imipénem monohydraté ............................................................................................ 530,10 mg
Cilastatine ....................................................................................................................................... 500 mg
Sous forme de cilastatine sodique ................................................................................................. 530,70 mg
Pour un flacon
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution pour perfusion.
4.1. Indications thérapeutiques
· infections intra-abdominales compliquées,
· pneumonies sévères, incluant les pneumonies acquises à l'hôpital et sous ventilation mécanique,
· infections intra-partum et post-partum,
· infections urinaires compliquées,
· infections compliquées de la peau et des tissus mous.
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY peut être utilisé chez les patients neutropéniques présentant une fièvre dont lorigine bactérienne est suspectée.
Traitement des patients présentant une bactériémie associée ou suspectée dêtre associée à l'une des infections citées ci-dessus.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles relatives à lutilisation appropriée des agents antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Les recommandations posologiques dIMIPENEM CILASTATINE RANBAXY concernent la quantité dimipénem/cilastatine à administrer.
La dose quotidienne dIMIPENEM CILASTATINE RANBAXY doit tenir compte du type et de la sévérité de linfection, du/des pathogène(s) isolé(s), de la fonction rénale et du poids corporel du patient (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Adultes et adolescents
Pour les patients ayant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine > 70 ml/min/1,73 m2), les schémas posologiques recommandés sont :
· 500 mg/500 mg toutes les 6 heures OU
· 1 000 mg/1 000 mg toutes les 8 heures OU toutes les 6 heures.
Pour les infections suspectées ou documentées à des espèces bactériennes moins sensibles (telles que Pseudomonas aeruginosa), de même que les infections très sévères (par exemple survenant chez les patients neutropéniques fébriles), il est recommandé de traiter par : 1 000 mg/1 000 mg toutes les 6 heures.
Il est nécessaire de réduire la dose lorsque :
· la clairance de la créatinine est < 70 ml/min/1,73 m2 (voir tableau 1) ou
· le poids corporel est < 70 kg. La dose à administrer pour les patients dont le poids est < 70 kg doit être adaptée et sera calculée en utilisant la formule suivante :
poids actuel (en kg) X dose standard
70 (kg)
La dose quotidienne totale maximale ne devra pas dépasser 4 000 mg/4 000 mg par jour.
Insuffisance rénale
Pour déterminer la dose réduite chez les adultes présentant une insuffisance rénale :
1. La dose quotidienne totale (c'est-à-dire 2 000/2000 mg, 3 000/3 000 mg ou 4 000/4 000 mg), habituellement applicable aux patients ayant une fonction rénale normale, devra être choisie.
2. Le schéma posologique approprié, à dose réduite, est sélectionné à partir du tableau 1 en fonction de la clairance de la créatinine du patient. Pour les durées de perfusion, voir Mode dadministration.
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Tableau 1 : Schéma à dose réduite chez les adultes présentant une insuffisance rénale et un poids ≥ 70 kg* |
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Dose quotidienne totale pour les patients ayant une fonction rénale normale (mg/jour) |
Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m2) |
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41‑70 |
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21‑40 |
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6‑20 |
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Dose en mg (intervalle en heures) |
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2 000/2 000 3 000/3 000 4 000/4 000 |
500/500 (8) 500/500 (6) 750/750 (8) |
250/250 (6) 500/500 (8) 500/500 (6) |
250/250 (12) 500/500 (12)** 500/500 (12)** |
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* Une diminution proportionnelle, supplémentaire de la dose administrée, doit être effectuée chez les patients pesant moins de 70 kg. La dose à administrer doit être adaptée et calculée en divisant le poids réel du patient (en kg) par 70 kg et en multipliant par la dose recommandée dans le tableau 1.
** Une administration de la dose de 500 mg/500 mg chez des patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 6 et 20 ml/min/1,73 m2, peut être associée à un risque accru de convulsions.
Patients dont la clairance de la créatinine est ≤ 5 ml/min/1,73 m2
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY ne doit pas être administré chez ces patients sauf si une hémodialyse est instaurée dans les 48 heures.
Patients sous hémodialyse
Chez les patients dont la clairance de la créatinine est ≤ 5 ml/min/1,73 m2 et qui sont sous dialyse, les recommandations posologiques correspondent à celles des patients dont la clairance de la créatinine est de 6 à 20 ml/min/1,73 m2 (voir tableau 1).
Limipénem et la cilastatine sont éliminés de la circulation par lhémodialyse. IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY doit être administré après lhémodialyse puis à intervalles de 12 heures à compter de la fin de la séance dhémodialyse. Les patients dialysés, en particulier ceux qui présentent des antécédents de troubles du système nerveux central (SNC), doivent être surveillés étroitement ; chez les patients sous hémodialyse, IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY ne doit être utilisé que lorsque le bénéfice est supérieur au risque potentiel de convulsions (voir rubrique 4.4).
Les données actuelles sont insuffisantes pour recommander lutilisation dIMIPENEM CILASTATINE RANBAXY chez les patients sous dialyse péritonéale.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique nest recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
Patients âgés
Il nest pas nécessaire dadapter la posologie chez les patients âgés ayant une fonction rénale normale (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique ³ 1 an
Chez les enfants âgés de ³ 1 an, la dose recommandée est de 15/15 ou 25/25 mg/kg/dose toutes les 6 heures.
Pour les infections suspectées ou documentées à des espèces bactériennes moins sensibles (telles que Pseudomonas aeruginosa), de même que les infections très sévères (par exemple survenant chez les patients neutropéniques fébriles), il est recommandé de traiter par : 25/25 mg/kg toutes les 6 heures.
Population pédiatrique < 1 an
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chez les enfants de moins de 1 an.
Population pédiatrique avec insuffisance rénale
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chez les enfants insuffisants rénaux (créatininémie > 2 mg/dl). Voir rubrique 4.4.
Mode d'administration
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY doit être reconstitué puis dilué avant ladministration (voir rubriques 6.2, 6.3 et 6.6). Chaque dose ≤ 500 mg/500 mg doit être administrée en perfusion intraveineuse de 20 à 30 minutes. Chaque dose > 500 mg/500 mg doit être administrée en perfusion intraveineuse de 40 à 60 minutes. La vitesse de perfusion peut être ralentie en cas de nausées pendant la perfusion.
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.
· Hypersensibilité à un autre antibiotique de la classe des carbapénèmes.
· Hypersensibilité sévère (par exemple réaction anaphylactique, réaction cutanée sévère) à tout autre antibiotique de la famille des bêta-lactamines (par exemple pénicillines ou céphalosporines).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le choix de l'imipénem/cilastatine pour traiter un patient donné doit répondre à la nécessité dutiliser un carbapénème en prenant en compte des critères comme la sévérité de l'infection, la prévalence de la résistance à d'autres antibiotiques appropriés et le risque de sélectionner des bactéries résistantes aux carbapénèmes.
Hypersensibilité
Des réactions dhypersensibilité (anaphylactiques) graves et parfois fatales ont été rapportées chez des patients traités par des bêta-lactamines. Ces réactions surviennent plus fréquemment chez les patients ayant des antécédents dhypersensibilité à de multiples allergènes. Avant dinstaurer le traitement par IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY, un interrogatoire attentif doit rechercher des antécédents de réaction dhypersensibilité aux carbapénèmes, aux pénicillines, aux céphalosporines, à dautres bêta-lactamines et à dautres allergènes (voir rubrique 4.3). La survenue dune réaction allergique à IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY impose larrêt immédiat du traitement. Des réactions anaphylactiques graves nécessitent linstauration immédiate dun traitement durgence.
Fonction hépatique
La fonction hépatique doit être étroitement surveillée pendant le traitement par l'imipénem/cilastatine en raison du risque de toxicité hépatique (tel que augmentation des transaminases, insuffisance hépatique ou hépatite fulminante).
Utilisation chez les patients présentant une maladie hépatique : les patients ayant des troubles hépatiques préexistants doivent faire l'objet d'une surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement par l'imipénem/cilastatine. Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie (voir rubrique 4.2).
Hématologie
Un test de Coombs direct ou indirect peut devenir positif au cours du traitement par l'imipénem/cilastatine.
Spectre antibactérien
Le spectre antibactérien de l'imipénem/cilastatine doit être pris en compte, notamment dans les infections menaçant le pronostic vital, avant l'instauration d'un traitement empirique. Par ailleurs, compte tenu de la sensibilité diminuée de certains pathogènes à l'imipénem/cilastatine, par exemple au cours des infections bactériennes de la peau et des tissus mous, il conviendra d'être prudent. L'utilisation de l'imipénem/cilastatine n'est pas appropriée au traitement de ces infections sauf si le pathogène est déjà identifié et connu pour être sensible ou lorsqu'il existe une très forte probabilité que le traitement soit adapté à la plupart de ce (ces) pathogène(s). L'utilisation concomitante d'un traitement anti-SARM approprié peut être indiquée lorsqu'une infection à SARM est suspectée ou diagnostiquée dans les indications approuvées. L'utilisation concomitante d'un aminoside peut être indiquée en cas de suspicion ou de documentation d'infections à Pseudomonas aeruginosa dans les indications approuvées (voir rubrique 4.1).
Interaction avec l'acide valproïque
Ladministration concomitante dimipénem/cilastatine et dacide valproïque/valproate de sodium est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Clostridium difficile
Des cas de colite associée aux antibiotiques et de colite pseudomembraneuse, dont la sévérité peut varier dune forme légère jusquà celle engageant le pronostic vital, ont été rapportés avec l'imipénem/cilastatine de même quavec presque tous les autres antibiotiques. Il est important denvisager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée pendant ou après l'utilisation de l'imipénem/cilastatine (voir rubrique 4.8). L'arrêt du traitement par l'imipénem/cilastatine et l'administration d'un traitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagés. Il ne faut pas administrer de médicaments inhibant le péristaltisme.
Méningite
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY est déconseillé dans le traitement des méningites.
Système Nerveux Central
Des effets indésirables neurologiques centraux tels quactivité myoclonique, états confusionnels ou convulsions ont été rapportés, en particulier en cas dadministration de doses supérieures aux doses recommandées basées sur la fonction rénale et le poids corporel. Ces cas ont été rapportés plus fréquemment chez les patients présentant des troubles du SNC (par exemple lésions cérébrales ou antécédents de convulsions) et/ou une altération de la fonction rénale ayant pu entraîner une accumulation des molécules administrées. Un respect strict des schémas posologiques recommandés simpose donc notamment chez ces patients (voir rubrique 4.2). Le traitement anti-épileptique doit être poursuivi chez les patients présentant des troubles convulsifs connus.
Une attention particulière doit être portée aux symptômes neurologiques ou aux convulsions chez les enfants ayant des facteurs de risque connus de crises convulsives ou sous traitement concomitant par des médicaments connus pour abaisser le seuil épileptogène.
En cas dapparition de tremblements localisés, de myoclonies ou de convulsions, une évaluation neurologique des patients doit être réalisée et un traitement antiépileptique doit être mis en place sil na pas été déjà instauré. Si les symptômes neurologiques centraux persistent, il convient de diminuer la dose de IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY ou darrêter IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY.
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY ne doit pas être administré chez les patients dont la clairance de la créatinine est ≤ 5 ml/min/1,73 m2, sauf si une hémodialyse est instaurée dans les 48 heures. Chez les patients sous hémodialyse, IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY ne doit être utilisé que lorsque le bénéfice est supérieur au risque potentiel de convulsions (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'utilisation dIMIPENEM CILASTATINE RANBAXY chez les enfants de moins de 1 an ou chez les enfants présentant une fonction rénale altérée (créatininémie > 2 mg/dl). Voir également rubrique Système Nerveux Central ci-dessus.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Des diminutions des concentrations dacide valproïque, pouvant chuter en dessous du seuil thérapeutique, ont été rapportées lorsque lacide valproïque a été co-administré avec des carbapénèmes. Cette diminution de la concentration dacide valproïque peut exposer à un risque de survenue de convulsions ; par conséquent ladministration concomitante dimipénem et dacide valproïque/valproate de sodium est déconseillée, et une alternative au traitement antibiotique ou anti-épileptique, doit être envisagée (voir rubrique 4.4).
Anticoagulants oraux
L'administration simultanée d'antibiotiques avec la warfarine peut augmenter les effets anticoagulants de cette dernière. Une augmentation de lactivité des anticoagulants oraux tels la warfarine, a été mise en évidence chez un grand nombre de patients recevant simultanément des antibiotiques. Le risque peut varier selon l'infection sous-jacente, l'âge et l'état général du patient, ce qui rend la part de l'antibiotique dans l'augmentation de l'INR (International Normalized Ratio) difficile à évaluer. Il est recommandé de contrôler fréquemment l'INR pendant et juste après l'administration simultanée d'un antibiotique et d'un anticoagulant oral.
Ladministration concomitante dimipénem/cilastatine et de probénécide a induit des augmentations minimes des concentrations plasmatiques et de la demi-vie plasmatique de limipénem. L'élimination urinaire de limipénem actif (non métabolisé) a baissé denviron 60 % lorsquimipénem/cilastatine a été administré avec le probénécide. La co-administration dimipénem/cilastatine et de probénécide a entraîné une multiplication par deux de la concentration plasmatique et de la demi-vie de la cilastatine, mais na pas eu deffet sur l'élimination urinaire de la cilastatine.
Il ny a pas de données cliniques ni détudes bien contrôlées concernant lutilisation de limipénem/cilastatine chez la femme enceinte.
Les études menées chez la femelle singe gravide ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez lhomme nest pas connu.
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le ftus.
Allaitement
Limipénem et la cilastatine sont excrétés en faibles quantités dans le lait maternel. Une faible absorption des composés est observée après une administration orale. Il est donc peu probable que lenfant nourri au sein soit exposé à des quantités significatives. Si lutilisation dIMIPENEM CILASTATINE RANBAXY est jugée nécessaire, le bénéfice de lallaitement pour lenfant doit être évalué par rapport au risque possible pour celui-ci.
Fertilité
Il n'y a pas de données disponibles concernant les effets potentiels du traitement par l'imipénem/cilastatine sur la fertilité masculine ou féminine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans le cadre des études cliniques ou depuis la commercialisation.
Tous les effets indésirables sont présentés par classe de système dorganes et fréquence : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre de gravité décroissant .
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Classe de système dorganes |
Fréquence |
Effet indésirable |
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Infections et infestations |
Rare |
colite pseudomembraneuse, candidose. |
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Très rare |
gastro-entérite. |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
Fréquent |
eosinophilie. |
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Peu fréquent |
pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombopénie, thrombocytose. |
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Rare |
agranulocytose. |
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Très rare |
anémie hémolytique, aplasie médullaire. |
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Affections du système immunitaire |
Rare |
réactions anaphylactiques. |
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Affections psychiatriques |
Peu fréquent |
troubles psychiques incluant hallucinations et états confusionnels. |
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Affections du système nerveux |
Peu fréquent |
convulsions, activité myoclonique, étourdissements, somnolence. |
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Rare |
encéphalopathie, paresthésies, tremblements localisés, dysgueusie. |
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Très rare |
aggravation d'une myasthénie, céphalées. |
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Affections de loreille et du labyrinthe |
Rare |
perte daudition. |
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Très rare |
vertiges, acouphènes. |
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Affections cardiaques |
Très rare |
cyanose, tachycardie, palpitations. |
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Affections vasculaires |
Fréquent |
thrombophlébite. |
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Peu fréquent |
hypotension. |
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Très rare |
bouffées vasomotrices. |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Très rare |
dyspnée, hyperventilation, douleur pharyngée. |
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Affections gastro‑intestinales |
Fréquent |
diarrhée, vomissements, nausées. Les nausées et/ou vomissements liés au traitement par imipénem/cilastatine semblent survenir plus fréquemment chez les patients présentant une agranulocytose. |
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Rare |
coloration des dents et/ou de la langue. |
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Très rare |
colite hémorragique, douleurs abdominales, pyrosis, glossite, hypertrophie des papilles linguales, hypersalivation. |
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Affections hépatobiliaires |
Rare |
insuffisance hépatique, hépatite. |
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Très rare |
hépatite fulminante. |
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Affections de la peau et du tissu sous‑cutané |
Fréquent |
éruption cutanée (ex. exanthémateux). |
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Peu fréquent |
urticaire, prurit. |
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Rare |
nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), angio-dème, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, dermatite exfoliative. |
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Très rare |
hyperhydrose, modifications de la texture de la peau. |
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Affections musculo‑squelettiques et systémiques |
Très rare |
polyarthralgies, dorsalgies. |
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Affections du rein et des voies urinaires |
Rare |
insuffisance rénale aiguë, oligurie/anurie, polyurie, coloration anormale des urines (anodine et ne devant pas être confondue avec une hématurie). Le rôle dimipénem/cilastatine dans les modifications de la fonction rénale est difficile à évaluer car les patients présentaient généralement des facteurs prédisposant à une azotémie prérénale ou à une altération de la fonction rénale. |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
Très rare |
prurit vulvaire. |
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Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
Peu fréquent |
fièvre, douleur locale et induration au site dinjection, érythème au site dinjection. |
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Très rare |
gêne thoracique, asthénie/faiblesse. |
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Investigations |
Fréquent |
élévation des transaminases sériques, élévation des phosphatases alcalines sériques. |
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Peu fréquent |
Test de Coombs direct positif, allongement du temps de prothrombine, diminution de lhémoglobine, élévation de la bilirubinémie, élévation de la créatininémie, élévation de lurée sanguine. |
Enfants (³ 3 mois)
Dans les études menées chez 178 enfants âgés de ³ 3 mois, les effets indésirables rapportés sont cohérents avec ceux rapportés chez les adultes.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, carbapénèmes, code ATC : J01D H51
Mécanisme daction
IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY est une association de deux composants : limipénem et la cilastatine sodique dans un rapport de 1/1 (p/p).
Limipénem (N‑formimidoyl‑thiénamycine) est un dérivé semi-synthétique de la thiénamycine, le composé mère produit par une bactérie filamenteuse Streptomyces cattleya.
Limipénem exerce une activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne des bactéries à Gram positif et négatif par fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP).
La cilastatine sodique est un inhibiteur qui a une action compétitive, réversible et spécifique sur la déhydropeptidase‑I, enzyme rénale qui métabolise et inactive limipénem. Elle ne possède pas dactivité antibactérienne intrinsèque et naffecte pas lactivité antibactérienne de limipénem.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD)
Comme avec les autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, le temps durant lequel la concentration dimipénem dépasse la CMI de la bactérie (T> CMI) est le paramètre le mieux corrélé avec lefficacité.
Mécanisme de résistance
La résistance à limipénem peut être due aux causes suivantes :
· Diminution de la perméabilité de la membrane externe des bactéries à Gram négatif (en raison dune diminution de la production des porines).
· Limipénem peut être éliminé de façon active de la cellule par une pompe à efflux.
· Diminution de laffinité de limipénem pour les PLP.
· Limipénem est stable à lhydrolyse par la plupart des bêta-lactamases, incluant les pénicillinases et les céphalosporinases produites par les bactéries à Gram positif et à Gram négatif, à lexception des bêta-lactamases relativement rares qui hydrolysent les carbapénèmes. Les espèces résistantes à dautres carbapénèmes présentent généralement une co-résistance à limipénem. Il nexiste pas de résistance croisée au niveau de la cible entre limipénem et les antibiotiques de la famille des quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines.
Concentrations critiques
Selon lEUCAST, les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques de limipénem, qui séparent les souches sensibles (S) des résistantes (R), sont les suivantes (v 1,1 2010-04-27) :
· Enterobacteriaceae 1 : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
· Pseudomonas sp. 2 : S ≤ 4 mg/l, R > 8 mg/l
· Acinetobacter sp.: S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
· Staphylococcus sp. 3 : déduite de la sensibilité à la céfoxitine
· Enterococcus sp. : S ≤ 4 mg/l, R > 8 mg/l
· Streptococcus A, B, C, G : la sensibilité aux bêta-lactamines des streptocoques bêta-hémolytiques des groupes A, B, C et G est déduite de la sensibilité à la pénicilline
· Streptococcus pneumoniae 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
· Autres streptocoques 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
· Haemophilus influenzae 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
· Moraxalla catarrhalis 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
· Neisseria gonorrhoeae : les preuves sont insuffisantes pour affirmer qu'un traitement par l'imipénem est efficace sur Neisseria gonorrhoeae
· Anaérobies à Gram positif : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
· Aérobies à Gram négatif : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
· Concentrations critiques non liées à lespèce 5 : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
1 Proteus sp. et Morganella sp. sont considérés comme des cibles médiocres pour limipénem.
2 Pour Pseudomonas, les concentrations critiques font référence à un traitement utilisant des injections fréquentes de fortes doses (1 g toutes les 6 heures).
3 La sensibilité des staphylocoques aux carbapénèmes est extrapolée de la sensibilité à la céfoxitine.
4 Les souches ayant des CMI supérieures à la concentration critique sensible sont très rares ou nont pas encore été décrites. Lidentification et les tests de sensibilité de ces isolats doivent être répétés et si le résultat est confirmé, la souche doit être envoyée à un laboratoire de référence. Tant quil nexiste pas de données sur la réponse clinique pour les isolats qui présentent une CMI supérieure à la concentration critique supérieure actuellement définie, ceux-ci doivent être considérés comme résistants.
5 Les concentrations critiques non spécifiques despèce ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes de la distribution des CMI spécifiques despèces. Elles sappliquent uniquement aux espèces pour lesquelles il nexiste pas de concentrations critiques spécifiques ou de notes de bas de page.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise peut varier selon la géographie et du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer dinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dinfections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable dobtenir un avis spécialisé lorsque lintérêt du médicament dans certains types dinfections peut être mis en cause du fait du niveau de la prévalence de la résistance locale.
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Espèces habituellement sensibles |
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Aérobies à Gram positif : |
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Enterococcus faecalis |
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Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)* |
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Staphylococcus coagulase négative (sensible à la méticilline) |
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Streptococcus agalactiae |
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Streptococcus pneumoniae |
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Streptococcus pyogenes |
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Streptocoques du groupe viridans |
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Aérobies à Gram négatif : |
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Citrobacter freundii |
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Enterobacter aerogenes |
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Enterobacter cloacae |
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Escherichia coli |
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Haemophilus influenzae |
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Klebsiella oxytoca |
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Klebsiella pneumoniae |
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Moraxella catarrhalis |
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Serratia marcescens |
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Anaérobies à Gram positif : |
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Clostridium perfringens** |
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Peptostreptococcus sp.** |
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Anaérobies à Gram négatif : |
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Bacteroides fragilis |
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Bacteroides du groupe fragilis |
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Fusobacterium sp. |
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Porphyromonas asaccharolytica |
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Prevotella sp. |
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Veillonella sp. |
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Espèces inconstamment sensibles Résistance acquise > 10% |
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Aérobies à Gram négatif : |
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Acinetobacter baumannii |
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Pseudomonas aeruginosa |
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Espèces naturellement résistantes |
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Aérobies à Gram positif : |
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Enterococcus faecium |
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Aérobies à Gram négatif : |
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Certaines souches de Burkholderia cepacia (anciennement Pseudomonas cepacia) |
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Legionella sp. |
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Stenotrophomonas maltophilia (anciennement Xanthomonas maltophilia, anciennement Pseudomonas maltophilia) |
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Autres : |
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Chlamydia sp. |
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Chlamydophila sp. |
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Mycoplasma sp. |
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Ureoplasma urealyticum |
* Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont résistants à l'imipénem/cilastatine.
** La concentration critique non liée à lespèce de lEUCAST est utilisée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Imipénem
Concentrations plasmatiques
Après une perfusion intraveineuse dimipénem/cilastatine en 20 minutes chez des volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales dimipénem ont été de 12 à 20 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 58 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 41 à 83 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ont été respectivement de 17 µg/ml, 39 µg/ml et 66 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg. A ces doses, les taux plasmatiques de l'imipénem diminuent en dessous de 1 µg/ml ou moins en quatre à six heures.
Distribution
La liaison de limipénem aux protéines sériques humaines est denviron 20 %.
Biotransformation et élimination
Lorsquil est administré seul, limipénem est métabolisé dans le rein par la déhydropeptidase I. Lélimination urinaire a été de 5 à 40 %, avec une récupération moyenne de 15 à 20 % selon plusieurs études.
La cilastatine est un inhibiteur spécifique de lenzyme déhydropeptidase I qui inhibe efficacement le métabolisme de limipénem ; ladministration concomitante dimipénem et de cilastatine permet ainsi datteindre des concentrations antibactériennes thérapeutiques dimipénem dans les urines et dans le plasma.
La demi-vie plasmatique de limipénem est dune heure. Environ 70 % de la dose dantibiotique administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les dix heures et lélimination urinaire de limipénem est ensuite indétectable. Après administration dune dose de 500 mg/500 mg dimipénem/cilastatine, la concentration urinaire dimipénem est supérieure à 10 µg/ml jusquà la huitième heure. Le reste de la dose administrée est retrouvé dans les urines sous forme de métabolites dépourvus dactivité antibactérienne et lélimination fécale est pratiquement nulle.
Aucune accumulation de limipénem dans le plasma ou les urines na été observée lorsquIMIPENEM CILASTATINE RANBAXY a été administré à intervalles de six heures chez des patients ayant une fonction rénale normale.
Cilastatine
Concentrations plasmatiques
Après une perfusion intraveineuse dimipénem/cilastatine en 20 minutes, les concentrations plasmatiques maximales de cilastatine ont été de 21 à 26 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 55 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 56 à 88 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de cilastatine ont été respectivement de 22 µg/ml, 42 µg/ml et 72 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg.
Distribution
La liaison de la cilastatine aux protéines sériques humaines est denviron 40 %.
Biotransformation et élimination
La demi-vie plasmatique de la cilastatine est denviron une heure. Environ 70 à 80 % de la dose de cilastatine sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les 10 heures suivant ladministration dimipénem/cilastatine. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure. Environ 10 % sont éliminés sous forme de métabolite N-acétyle, qui possède une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. Lactivité de la déhydropeptidase I dans le rein revient rapidement à un niveau normal après lélimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
Insuffisance rénale
Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg dimipénem/cilastatine, laire sous la courbe (ASC) de limipénem est multipliée par 1,1, 1,9 et 2,7 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine (CrCL) 50-80 ml/min/1,73 m²), modérée (CrCL 30-< 50 ml/min/1,73 m²) et sévère (CrCL < 30 ml/min/1,73 m²), par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale (CrCL > 80 ml/min/1,73 m²), et l'ASC de la cilastatine est multipliée par 1,6, 2,0 et 6,2 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère, modérée et sévère, par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg dimipénem/cilastatine administrée 24 heures après une séance dhémodialyse, les ASC de limipénem et de la cilastatine sont multipliées par 3,7 et 16,4 respectivement par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après administration intraveineuse dimipénem/cilastatine, lélimination urinaire, la clairance rénale et la clairance plasmatique de limipénem et de la cilastatine décroissent avec la diminution de la fonction rénale. La posologie doit être adaptée chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de limipénem chez les patients présentant une insuffisance hépatique na pas été établie. Du fait du métabolisme hépatique limité de limipénem, il nest pas attendu que sa pharmacocinétique soit modifiée par linsuffisance hépatique. Aucune adaptation posologique nest donc recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
La clairance (CL) et le volume de distribution (Vdss) moyens de l'imipénem ont été environ 45 % plus élevés chez les enfants et les adolescents (âgés de 3 mois à 14 ans) par rapport aux adultes. Après l'administration de 15/15 mg/kg de poids corporel d'imipénem/cilastatine à des enfants et des adolescents, l'ASC de l'imipénem a été environ 30 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 500 mg/500 mg. A la dose plus élevée, l'exposition après l'administration de 25/25 mg/kg d'imipénem/cilastatine à des enfants a été 9 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 1 000 mg/1 000 mg.
Sujets âgés
Chez des volontaires sains âgés (65 à 75 ans, ayant une fonction rénale normale pour leur âge), la pharmacocinétique dune dose unique dimipénem/cilastatine 500 mg/500 mg, administrée par voie intraveineuse en 20 minutes, a été en concordance avec celle attendue chez des sujets présentant une insuffisance rénale légère, pour lesquels aucune adaptation posologique nest jugée nécessaire. Les demi-vies plasmatiques moyennes de limipénem et de la cilastatine ont été respectivement de 91 ± 7,0 minutes et 69 ± 15 minutes. Des administrations répétées nont pas eu deffet sur la pharmacocinétique de limipénem ou de la cilastatine et il na pas été observé daccumulation de limipénem/cilastatine (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée et génotoxicité nont pas révélé de risque particulier pour lhomme.
Les études animales ont montré que la toxicité induite par limipénem, sous forme de molécule unique, était limitée au rein. La co-administration de cilastatine avec limipénem selon un rapport 1:1 a prévenu les effets néphrotoxiques de limipénem chez le lapin et le singe. Les données disponibles semblent indiquer que la cilastatine prévient la néphrotoxicité en empêchant lentrée de limipénem dans les cellules tubulaires.
Dans une étude de tératogenèse chez la femelle singe cynomolgus gravide, ladministration dimipénem/cilastatine sodique à la dose de 40/40 mg/kg/jour (injection intraveineuse en bolus) a entraîné une toxicité maternelle, incluant vomissements, manque dappétit, perte de poids, diarrhée, avortements spontanés et mort dans certains cas. Dans les études chez la femelle singe cynomolgus gravide, lorsque limipénem/cilastatine sodique (approximativement à raison de 100/100 mg/kg/jour, soit environ 3 fois la dose intraveineuse quotidienne recommandée habituelle en clinique) a été administré à une vitesse de perfusion simulant lutilisation clinique, lintolérance maternelle a été minimale (vomissements occasionnels), sans mortalité maternelle ni signes de tératogénicité, mais il a été observé une augmentation de la perte embryonnaire par rapport aux groupes témoins (voir rubrique 4.6).
Il na pas été mené détudes à long terme chez lanimal pour évaluer le potentiel carcinogène de limipénem/cilastatine.
Il y a incompatibilité chimique entre cette association et les lactates. On ne doit pas utiliser de solution contenant du lactate pour dissoudre ce médicament.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Avant reconstitution: à conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Après reconstitution: la solution reconstituée doit être utilisée dans les 4 heures si elle est conservée à une température inférieure à 25°C ou dans les 24 heures si elle est conservée au réfrigérateur.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre incolore de Type I) de 30 ml ou 100 ml muni d'un bouchon (bromobutyl) et d'une fermeture Flip-off (polypropylène).Boîte de 1, 10 et 20 flacon(s).
Flacon (verre incolore de Type I) de 22 ml muni d'un bouchon (chlorobutyl) et d'un système de transfert pour poche. Boîte de 1, 10 et 20 flacon(s).
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Mode d'emploi
IMIPENEM/CILASTATINE RANBAXY 500 mg/500 mg doit être reconstitué puis dilué dans un solvant adapté avant perfusion.
La solution de perfusion devra être préparée pour obtenir un volume total de 100 ml (5 mg d'imipénem et 5 mg de cilastatine par ml).
Attention: Ne pas utiliser de solvant contenant du lactate pour reconstituer ce médicament; cependant il est possible de l'administrer simultanément à une perfusion de lactate, par l'intermédiaire d'une tubulure en Y.
Ne pas mélanger cette solution avec un autre antibiotique dans la même perfusion.
I. Pour poudre en flacon:
1. Reconstitution
· Dissoudre le contenu d'un flacon de IMIPENEM/CILASTATINE RANBAXY 500 mg/500 mg en ajoutant 10 ml d'une des solutions injectables suivantes dans le flacon: chlorure de sodium à 0,9 pour cent; glucose à 5 pour cent; glucose à 10 pour cent; glucose à 5 pour cent tamponné à 0,02 pour cent de bicarbonate de sodium; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,9 pour cent; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,45 pour cent; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,225 pour cent; mannitol à 2,5 pour cent; mannitol à 5 pour cent et mannitol à 10 pour cent; glucose à 5 pour cent et chlorure de potassium à 0,15 pour cent.
· Bien agiter le flacon.
· Recommencer avec 10 ml supplémentaires de la solution précédemment choisie pour s'assurer de la dissolution complète.
· Bien agiter le flacon.
· La reconstitution complète s'obtient en moins de 3 minutes, en secouant vigoureusement le flacon.
La durée de stabilité de la solution reconstituée est indiquée dans le tableau ci-dessous:
|
Solvant |
Durée de stabilité |
|
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Température ambiante (25°C) |
Réfrigérateur (4°C) |
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Chlorure de sodium à 0,9% |
4 heures |
24 heures |
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Glucose à 5 % |
4 heures |
24 heures |
|
Glucose à 10 % |
4 heures |
24 heures |
|
Glucose à 5% tamponné à 0,02% de bicarbonate de sodium |
4 heures |
24 heures |
|
Glucose à 5 % et chlorure de sodium à 0,9 % |
4 heures |
24 heures |
|
Glucose à 5 % et chlorure de sodium à 0,45 % |
4 heures |
24 heures |
|
Glucose à 5 % et chlorure de sodium à 0,225 % |
4 heures |
24 heures |
|
Glucose à 5 % et chlorure de potassium à 0,15 % |
4 heures |
24 heures |
|
Mannitol à 2,5 % |
4 heures |
24 heures |
|
Mannitol à 5 et 10 % |
4 heures |
24 heures |
2. Dilution
Il convient de diluer la solution reconstituée dans le volume adéquat du solvant choisi pendant l'opération de reconstitution pour obtenir un volume total de 100 ml.
3. Perfusion
(Voir rubrique 4.2 pour les modalités de perfusion).
La solution de perfusion ainsi obtenue doit être utilisée extemporanément.
Toute solution de perfusion non utilisée doit être jetée.
II. Pour Flacon avec système de transfert pour poche de 100 ml
1. Vérifier qu'il n'y a aucune particule étrangère dans le flacon de poudre; s'assurer que la bague de sécurité entre le capuchon et le flacon est intacte.
2. Enlever le capuchon en le tournant d'abord et en le tirant pour briser la bague de sécurité.
3. Introduire l'aiguille dans le raccord de la poche de perfusion. Pousser jusqu'à ce que l'embout aiguille perfore le flacon.
4. Tenir le flacon en position verticale.
Presser la poche de perfusion plusieurs fois pour transférer le solvant dans le flacon.
Agiter le flacon pour reconstituer la solution.
5. Retourner ensuite le matériel connecté, en tenant le flacon vers le bas.
Presser la poche de perfusion plusieurs fois pour créer une surpression dans le flacon,
Permettant à nouveau le transfert de la solution dans la poche de perfusion.
6. Répéter les points 4 et 5 jusqu'à ce que le flacon soit vide.
7. Remplir l'étiquette en la détachant du flacon et l'apposer sur la poche de perfusion en l'identifiant correctement.
8. La solution de perfusion ainsi obtenue doit être utilisée extemporanément.
Toute solution de perfusion non utilisée doit être jetée.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES
11-15 QUAI DION BOUTON
92800 PUTEAUX
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 388 075-7 ou 34009 388 075 7 8: poudre en flacon de 100 ml (verre) muni d'un bouchon (bromobutyl). Boîte de 1.
· 573 577-5 ou 34009 573 577 5 7: poudre en flacon de 100 ml (verre) muni d'un bouchon (bromobutyl). Boîte de 10.
· 573 578-1 ou 34009 573 578 1 8: poudre en flacon de 100 ml (verre) muni d'un bouchon (bromobutyl). Boîte de 20.
· 491 638-0 ou 34009 491 638 0 9: poudre en flacon de 30 ml (verre) muni d'un bouchon (bromobutyl). Boîte de 1.
· 577 860-3 ou 34009 577 860 3 8: poudre en flacon de 30 ml (verre) muni d'un bouchon (bromobutyl). Boîte de 10.
· 577 862-6 ou 34009 577 862 6 7: poudre en flacon de 30 ml (verre) muni d'un bouchon (bromobutyl). Boîte de 20.
· 388 076-3 ou 34009 388 076 3 9: poudre en flacon (verre) muni d'un bouchon (chlorobutyl) et un système de transfert pour poche. Boîte de 1.
· 573 579-8 ou 34009 573 579 8 6: poudre en flacon (verre) muni d'un bouchon (chlorobutyl) et un système de transfert pour poche. Boîte de 10.
· 573 580-6 ou 34009 573 580 6 8: poudre en flacon (verre) muni d'un bouchon (chlorobutyl) et un système de transfert pour poche. Boîte de 20.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.