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QUESTION D'ACTU

Décès d'un écolier asthmatique après son repas à la cantine





Le drame tient en quelques mots et pose d’innombrables questions. Hier, un enfant de neuf ans a trouvé la mort à la mi-journée, après avoir pris son repas dans une cantine scolaire.
Vers 13 heures, au groupe scolaire Charles-Juliet dans le village de Jujurieux (Ain), raconte Christine Mateus dans Le Parisien, « cet élève de CM 2 est retrouvé par les pompiers, inconscient et en arrêt cardiaque, victime d’une crise d’asthme aiguë due à un choc anaphylactique, semble-t-il ». 

Si les causes de cette réaction allergique ne sont pas encore élucidées, on sait que ce petit garçon souffrait d’une allergie à la protéine de lait. A ce titre, il faisait partie d’un projet d’accueil individualisé (PAI). Ce dispositif, précise la journaliste, permet de faciliter l’intégration d’enfants atteints de maladies chroniques, comme l’asthme ou les intolérances alimentaires. Dans ce cas, un régime alimentaire adapté est proposé par l’établissement. Ces écoliers bénéficient, en outre, d’une procédure spécifique en cas d’accident.

Lors de son malaise, l’enfant asthmatique de l’école Charles-Juliet a, d’ailleurs, fait l’objet d’une prise en charge adaptée à sont état. « Le personnel de l’école lui a administré plusieurs bouffées d’un bronchodilatateur contenu dans un kit soin de l’enfant, en vain. Les adultes ont ensuite procédé à une injection d’adrénaline pour tenter de le réanimer », explique le quotidien.

Que s’est-il donc passé ce jeudi à l’heure du repas dans ce village de l’Ain ? Les premiers éléments semblent confirmer que l’enfant, comme tous les autres jours, a eu droit à son régime spécifique.
Mais au-delà des circonstances, cette tragédie met en lumière l’augmentation du nombre d’allergiques depuis une dizaine d’années. Cette maladie toucherait 3 % de la population française et deux ou trois élèves par classe en souffriraient. Les raisons de cette progression restent un mystère pour les médecins. De même que l’augmentation de la létalité après un choc anaphylactique. Un risque de décès de 0,6 % dans les années 2000. « A partir de 2004, mentionne le quotidien, ce taux de mortalité a doublé pour tourner autour de 1,3 % ».

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