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AVC : la piste de la carence en vitamine C





Prendre de la vitamine C pour se protéger d'un accident vasculaire cérébral... Difficile de croire à une "recette" si simple. Effectivement, la prévention d'un accident fatal comme peut l'être un AVC hémorragique ne peut pas se résumer à une supplémentation en vitamine. Mais une étude menée au CHU de Rennes, révélée par le Figaro ce matin, montre que la vitamine C jouerait un rôle non négligeable dans le risque d'hémorragie intracérébrale. Comme le précise le journaliste du Figaro, cette étude française, qui sera présentée le 30 avril au congrès annuel de l'association américaine de neurologie "fait déjà beaucoup de bruit". Et pour cause... La comparaison du taux de vitamine C entre des patients ayant souffert d'un AVC hémorragique et des personnes du même âge est édifiante : près de 60% des patients ayant fait ce type d'AVC avaient un déficit modéré ou sévère en vitamine C alors que dans le groupe contrôle, ils n'étaient que 26% à présenter un déficit modéré. Et aucun n'était carencé.


Reste à savoir quelle conclusion pratique tirer de cette étude ? Pour le moment, il faut rester prudent. L'auteur de l'étude, le Dr Stéphane Vannier, interrogé dans les colonnes du Figaro, estime qu' "il existe un intérêt évident à adopter un régime alimentaire équilibré, riche en fruits et légumes frais, mais ces résultats sont trop préliminaires pour recommander la prise de compléments alimentaires par vitamine C de façon préventive." En revanche, "substituer un déficit en vitamine C au décours d'une hémorragie cérébrale afin de limiter la durée d'hospitalisation" aurait du sens.


Il faut dire que ce n'est pas la première fois que des travaux scientifiques établissent un lien entre AVC hémorragique et vitamine C. Plus largement, les preuves d'un rôle protecteur de l'alimentation dans la prévention des AVC s'accumulent. En février dernier, une équipe de chercheurs a compilé des résultats d’études publiées entre 1990 et 2012 aux Etats-Unis, en Europe du Nord, en Australie et au Japon. Les résultats étaient nets : une augmentation de 7g par jour de fibres permettrait de diminuer de 7% le risque d’AVC. Autrement dit 70g de pâtes, un fruit et une portion de légumes…

 

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