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Grippe

Après les décès en Italie : l’UE vole au secours des vaccins

Après la mort suspecte de 13 personnes qui ont reçu un vaccin contre la grippe en Italie, les autorités européennes appellent à lutter contre le scepticisme croissant.

Après les décès en Italie : l’UE vole au secours des vaccins 27319/ISOPIX/SIPA




« N’ayez pas peur des vaccins ». C’est le message lancé par l’Union européenne, alors que l’Italie a suspendu un vaccin contre la grippe saisonnière après plusieurs morts suspectes et un bilan qui s’alourdit.

En effet, ce lundi, on ne parle plus de trois, mais de douze décès suspects pouvant émaner de six lots différents du vaccin Fluad, fabriqué par le groupe suisse Novartis. Un treizième décès, après l'injection d'un autre modèle de vaccin antigrippe (Agrippal, Novartis également), ferait aussi l'objet d'une enquête.

« Faux sentiment de sécurité » face aux maladies
Pour autant, Beatrice Lorenzin, la ministre italienne de la Santé, a rappelé devant ses homologues européens son attachement aux vaccins. La vaccination « est d'une importance fondamentale pour la santé publique », a-t-elle clamé. « Nous ne pouvons pas baisser la garde devant la méfiance qui se développe en Europe sur des bases non scientifiques ».

Beatrice Lorenzin a mis en garde contre le « faux sentiment de sécurité » entretenu en Europe face aux menaces sanitaires. « L'épidémie d'Ebola en Afrique devrait rappeler à chacun l'importance de la lutte contre les agents pathogènes », a-t-elle insisté.

Etendre les programmes de vaccination
Le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, a lui aussi appelé à « inverser la tendance actuelle de scepticisme, qui risque de ramener en Europe des épidémies de poliomyélite, rubéole ou tuberculose ». Alors que la vaccination est de moins en moins obligatoire dans les Etats membres, il a souligné la nécessité d'étendre les programmes de vaccinations au-delà de l'enfance.

Dans leurs conclusions, les ministres plaident aussi pour un meilleur taux de vaccination des personnels de santé et le développement de la recherche de nouveaux vaccins. Face au « nombre croissant de refus de vaccination dans certains États membres », ils rappellent la dimension collective de la protection offerte par les vaccins.

« Les campagnes générales de vaccination ont permis d'interrompre la circulation de pathogènes grâce au phénomène de l'immunité de groupe, qui pourrait dès lors être considérée comme un objectif des plans de vaccination nationaux », écrivent-ils.

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