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Selon les régions

Cancer de la prostate : les délais de prises en charge varient

Dans son enquête, l'Inca révèle que de fortes disparités régionales existent sur les délais de prise en charge pour les cancers du colon et de la prostate.





Cancer du colon et de la prostate, à chaque région sa prise en charge ! En effet, l'Institut national du cancer (Inca) vient de publier une étude sur les délais de prise en charge de ces cancers, réalisée en 2012 dans 13 régions de France dont deux d'Outre-mer. Et l'étude révèle une grande disparité selon les régions. Ce constat traduit pour l'Institut « de possibles inégalités d'accès aux soins ».


Ce travail a été conduit par la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé avec l'appui des réseaux régionaux de cancérologie. L'analyse des délais de prise en charge a porté sur 3248 cas de cancers du côlon et 4207 cas de cancers de la prostate.

Pour chacun de ces délais, des différences significatives sont notées entre régions. Par exemple, le délai moyen d'accès au diagnostic le plus court était observé en Midi-Pyrénées et le plus élevé en Lorraine (de 3,7 jours à 10,1 jours), pour une moyenne de 4,5 jours. Pour le délai entre la coloscopie et la chirurgie, Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) avait le plus court (19 jours) et l'Auvergne le plus long (35 jours).


Par ailleurs, d'autres disparités ont été relevées. Le délai avait ainsi tendance à augmenter avec l'âge. L'accès à la chirurgie était également allongé en cas de dépistage organisé par rapport à une découverte sur signes d'appel ou en cas de dépistage spontané. De plus, l'accès à la chirurgie était logiquement allongé pour les deux cancers sur les tumeurs de petite taille, c'est-à-dire celles ne s'étendant pas au-delà du colon ou de la prostate (avec un faible grade).

En outre, l'accès à la chirurgie est plus long si la première prise en charge thérapeutique a lieu dans les centres hospitaliers, les établissements de santé privés d'intérêt collectif ou les CHU par rapport aux établissements privés.

Cette étude doit être diffusée aux acteurs via les agences régionales de santé (ARS). Elle sera  « un point de départ pour que chacun se situe et que des marges d'amélioration soient envisagées », conclut l'Inca. 

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