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QUESTION D'ACTU

Accompagner la ménopause





Après avoir été longtemps « tabou », le sujet est devenu furieusement « tendance ». Mais, au lieu de parler de ménopause, les magazines préfèrent évoquer aujourd’hui le « renouveau de la femme de cinquante ans », le plus souvent à grands coups de Jane Fonda qui, comme tout le monde le sait, symbolise parfaitement la Française type. Eh bien justement, la ménopause, parlons-en, puisqu’il s’agit d’une étape assez brève de la vie de la femme et, en aucun cas, d’une maladie honteuse. La ménopause se définit – c’est d’ailleurs l’origine de son nom – comme l’arrêt des règles. Brutale ou échelonnée, aucune femme n’y échappe entre 40 et 55 ans.
Les hormones sécrétées pour faciliter la création n’étant plus présentes, il peut donc apparaître des symptômes dus au manque de ces hormones principalement les œstrogènes. Je dis bien, peut apparaître, car sur 100 femmes au moment de leur ménopause, 25 souffriront de bouffées de chaleur, de relations sexuelles douloureuses ou de troubles de l’humeur. 50 présenteront des symptômes discrets et 25 ne ressentiront rien. Donc globalement, pour 75 % des femmes, cette période se passera plutôt bien.

Il est évident que le traitement – à base d’hormones qui se substituent à la carence de l’organisme, c’est pourquoi on appelle cela « le traitement hormonal de substitution » - s’impose à celles qui souffrent. Il n’y a aucun doute là-dessus. En l’absence de contre-indications, essentiellement le cancer du sein, bien évidemment. Pour les autres, il s’agit d’une décision à prendre avec le médecin en parfaite connaissance des avantages immenses et des inconvénients très modérés. Toutefois, il existe une catégorie de médecins qui militent pour la prise en charge médicamenteuse de la ménopause. Ce sont les rhumatologues. En effet, une femme de 50 ans dispose, aujourd’hui, en 2010, d’une espérance de vie d’au moins 30 ans. Et l’on sait que ce chiffre ne peut que s’améliorer. Ce sont donc plus de 30 ans que la femme devra vivre en se passant de ses hormones. Or, à long terme, plus que la sexualité ou la qualité de la peau, ce sont les os qui trinquent le plus. Déminéralisation globale et son cortège de fractures dont les plus spectaculaires sont celles de la colonne vertébrale, aboutissant à la perte de plusieurs centimètres de taille, et les célèbres fractures du col du fémur, synonymes autrefois de mort quasi-certaine.

Alors, au nom des os de la femme, au nom de l’ostéoporose, les médecins sont donc de plus en plus nombreux pour qu’à l’aide d’hormones ou autres traitements, comme les biphosphonates, nos compagnes soient traitées équitablement.

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