Utilisé dans le dépistage du cancer du col de l’utérus, il pourrait aussi permettre de dépister les cancers de l’ovaire et de l’endomètre. Des chercheurs américains, rapporte l’Express, ont pour la première fois découvert des marqueurs génétiques de ces deux cancers dans les frottis réalisés en routine sur des femmes.
Dans l’étude menée sur 44 personnes, tous les cancers de l’endomètre des 24 femmes ont été dépistés et neuf des 22 cancers de l’ovaire.
Cette application innovante, note l’hebdomadaire, s’inscrit dans le cadre des avancées en génomique permettant de détecter une grande variété de cancers, surtout à un stade précoce ».
Les résultats obtenus  avec ce « test trois en un » sont particulièrement prometteurs car il n’existe à ce jour aucune méthode dépistage des cancers de l’endomètre et de  l’ovaire. Le premier est le plus souvent découvert à un stade précoce avec un pronostic souvent sombre. Sur 22 000 cas diagnostiqués aux Etats-Unis, 15000 décès ont été enregistrés. Pour les ovaires, le pronostic est meilleur même ce cancer tue encore.
« Notre approche de séquençage génomique pourrait avoir le potentiel de détecter ces cancers à grande échelle et de façon peu coûteuse », souligne le Dr Luis Diaz, professeur de cancérologie à l’Université du Maryland (Etats-Unis).

Mais avant cela, de nouveaux essais devront être conduits sur des populations plus importantes et avec des personnes qui paraissent en bonne santé. En l’effet, l’étude publiée aujourd’hui dans une revue américaine a porté sur des femmes qui avaient déjà été diagnostiquées soit d'une cancer de l'ovaire soit d'un cancer de l'endomètre.  Les chercheurs veulent savoir si ce test peut aussi révéler les premiers signes d’apparition de ces deux cancers.