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QUESTION D'ACTU

Connexions entre les neurones

Comment notre sommeil nous aide à mémoriser

Une étude publiée dans Science révèle que la phase de sommeil profond permet la croissance de connexions entre les neurones et facilite l’apprentissage.  

Comment  notre sommeil nous aide à mémoriser   JACQUEMART/ISOPIX/SIPA




Tout le monde le répète aux bacheliers, une bonne nuit de sommeil est la meilleure solution pour retenir les cours révisés la veille. Grâce à une publication parue hier dans la revue Science, on sait désormais pourquoi. Pendant la phase de sommeil profond, les neurones établissent davantage de connexions entre eux, ce qui permet de « fixer » les apprentissages effectués avant de dormir.

 

Le sommeil favorise les connexions entre neurones

Pour le démontrer, les chercheurs ont appris à des souris à marcher dans une roue; puis la moitié a pu dormir pendant 7 heures tandis que l’autre moitié a été maintenue éveillée. Grâce à une technique de microscopie détectant par fluorescence les neurones en croissance, les scientifiques ont constaté que les neurones des souris reposées avaient développé significativement plus d’épines dendritiques, ces excroissances de la membrane des neurones leur servant à se connecter les uns entre les autres.
Pendant la phase de sommeil profond, le cerveau revit donc l’activité apprise avant de s’endormir et consolide les connexions neuronales pour fixer cet apprentissage. En répétant l’expérience avec une autre tâche (apprendre à courir derrière la roue), les chercheurs ont mis en évidence que les épines dendritiques se développaient sur différentes branches des neurones selon le type de compétence à mémoriser.

 

Bachoter et dormir

Le scientifiques ont également tenté de sur-entraîner les souris privées de sommeil pour voir si elles parvenaient à compenser le manque de sommeil. Mais non. Fatigué, leur cerveau parvenait beaucoup moins bien à fixer les souvenirs.
Pour les bacheliers, qui devront commencer à plancher le 16 juin sur l’épreuve de philo, il est donc encore temps de mettre toutes les chances du côté de leur mémoire. Rogner sur son sommeil pour réviser jusqu’à la dernière minute n’est probablement pas le meilleur choix. Car l’expérience publiée dans Science témoigne de l’importance de la quantité mais aussi de la qualité du sommeil pour faciliter la mémorisation. C’est en effet pendant les phases de sommeil profond que la croissance des connexions neuronales est la plus forte. Hélas, elle ne permet que la mémorisation, il n’est pas encore possible d’apprendre en dormant.

 

 

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