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QUESTION D'ACTU

Les généralistes agressés





L’Ordre des médecins vient de publier les chiffres des actes de  violence contre les médecins : en 2011, ils seraient en recul !

Des chiffres en très léger recul par rapport à l’année 2010, mais à un niveau trop haut encore. Donc, la tendance est au mieux, mais il faut savoir que le nombre de déclarations d’incidents est bien supérieur à la moyenne de toutes les agressions nationales, avec quand même un déficit de dépôts de plainte qui s’accentue. Car les médecins ont peur de porter plainte, peur de la répression des patients. Certains de leurs confrères ont subi des réprésailles de la part de familles violentes très difficiles à vivre pendant des années.

De quoi sont victimes les médecins , de quels actes ?
En 1er lieu, d'agressions verbales. Elles constituent 70% des déclarations. Et ces agressions sont un délit au regard de la loi. Puis viennent  les vols, mais ils diminuent, tout comme les agressions physiques.

Quelles sont les spécialités les plus agressées ?
Les plus touchés par l’insécurité sont les médecins généralistes : ils représentent 60% des médecins agressés. Parmi les spécialistes , les ophtalmologistes sont en tête suivis, et c’est nouveau, par les gynécologues-obstétriciens. Ils étaient en 5ème postion en 2010 !  Psychiatres , médecins du travail et dermatologues arrivent ensuite.

Pourquoi ces violences ? On comprend que le psyhiatre , le médecin du travail  et comme on vient de le voir, le  médecin généraliste, soient plus exposés, mais l’ophtalmologiste ou le dermatologue ?
Le plus souvent, le patient devient violent parce qu’il a le sentiment d’être mal pris en charge et il conteste la prescription médicale. Pourquoi plus les ophtalmologistes ou les dermatologues? Tout d'abord parce qu’il y a beaucoup de délai pour obtenir un rendez-vous chez eux, puis une fois obtenu,  si l’attente se prolonge, la frustration est extrème et devient une source de violence.

La ville reste plus dangereuse que la campagne : c'est toujours  vrai ?
Oui, depuis 4 ans,  c’est essentiellement en ville que les agressions se passent. Au niveau départemental, la Seine-Saint-Denis conserve la première place du nombre d'agressions  et elle compte de véritables zones de non droit aux soins, où les médecins ne veulent plus se déplacer.  Suit le département des Hautes-Pyrénées. Une insécurité lourde de conséquences sur l’installation des médecins au sein des territoires sensibles.

Référence :

Observatoire pour la sécurité des médecins


 

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