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QUESTION D'ACTU

Journée Mondiale du 14 novembre

Diabète : une épidémie en hausse constante depuis 2006

Les données de l'InVS confirment la montée du diabète en France. Le nombre des personnes traitées a progressé sans cesse depuis 2006. Une mauvaise nouvelle à la veille de la Journée Mondiale.  

Diabète : une épidémie en hausse constante depuis 2006 Reed Saxon/AP/SIPA




Depuis sa création en 1991, la Journée Mondiale du Diabète est organisée chaque 14 novembre. Elle est le symbole d’une mobilisation collective. Son objectif est de mieux faire connaître le diabète, sa prise en charge et surtout les moyens de le prévenir. Mais à la veille de cette journée, c'est un bilan inquiétant que dresse l'Institut de veille sanitaire (InVS). Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié ce mercredi révèle en effet que la prévalence du diabète progresse dans le monde, « touchant à des degrés divers les pays les plus riches comme les pays en développement. »
Et s'agissant de la France, quel est le bilan de ces épidémiologistes ?

3 millions de personnes touchées
Selon eux, la prévalence du diabète traité pharmacologiquement n’a cessé d’augmenter depuis les premières estimations réalisées par l'InVS à partir des bases de données de l’Assurance maladie en 1998.
Ainsi, le taux de croissance annuel moyen observé entre 2010 et 2012 était de 2,5 %.
Et ce phénomène n'est pas nouveau, puisque l'Institut note que depuis 2006, la prévalence n’a cessé d’augmenter. Même si l'augmentation est aujourd'hui un peu moins rapide : le taux de croissance annuel moyen calculé à partir du seul régime général passant de 4,7% sur la période 2006-2009 à 2,8% sur la période 2010-2012.
Résultat, en 2012, la prévalence du diabète traité pharmacologiquement était de 4,6 %, soit environ 3 millions de personnes.


Surpoids, obésité, et meilleur dépistage
Pour expliquer ces chiffres, les épidémiologistes de l'InVS indiquent qu'une grande part de l’augmentation de la prévalence observée « est liée au vieillissement de la population ainsi qu’à un meilleur dépistage et à une plus longue espérance de vie des personnes diabétiques traitées. »
Par ailleurs, ils soulignent que « le surpoids et l’obésité ainsi que le manque d’activité physique, facteurs liés aux habitudes de vie pouvant être limités par des mesures de prévention primaire, contribuent également fortement à la progression du diabète de type 1. ».

De fortes disparités régionales 
Enfin, l’analyse de la prévalence par zone géographique a confirmé les fortes disparités observées en 2009. A cette époque, les régions du Nord et du Nord-Est de la France se caractérisaient par les prévalences standardisées les plus élevées : Nord-Pas-de-Calais (5,50%), Picardie (5,46%), Alsace (5,22%) et Champagne-Ardenne (5,09%).
À l’inverse, les prévalences les plus faibles étaient enregistrées à l’ouest : Bretagne (2,94%), Pays de Loire (3,71%), Basse-Normandie (3,83%) et Midi-Pyrénées (3,92%).
Enfin, au niveau départemental, la prévalence du diabète traité était la plus élevée dans les DOM : Réunion (9,80%), Guadeloupe (8,30%), Martinique (9,24%) et Guyane (7,12%). En France métropolitaine, c'est la Seine-Saint-Denis (6,94%) qui enregistrait le taux de prévalence le plus élevé.

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