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Contraception féminine : la pilule n'est pas le seul moyen contraceptif

Contraception féminine : la pilule n'est pas le seul moyen contraceptif

La contraception regroupe les différentes méthodes utilisables pour éviter une grossesse au cours d’une relation sexuelle. La pilule reste le moyen le plus connu et le plus utilisé mais il existe beaucoup d’autres alternatives aussi efficaces, comme le stérilet ou l’implant sous cutané.

Contraception féminine : la pilule n'est pas le seul moyen contraceptif

Publié le 10.09.2018
Contraception féminine : COMPRENDRE

Des mots pour les maux
Le « cycle menstruel » est un phénomène physiologique, sous le contrôle des hormones sexuelles, qui prépare l’utérus de la femme à accueillir un embryon fécondé et qui est secondairement à l’origine des « menstruations » ou règles.
« L’endomètre » est l’autre nom du revêtement interne de l’utérus : la muqueuse.
Les « menstruations », également appelées règles, sont un écoulement de sang et de cellules utérines qui proviennent de la destruction de la muqueuse de l’utérus qui devait servir à accueillir l’embryon fécondé.

La « ménopause » est la période de la vie d’une femme où elle ne peut plus avoir d’enfant. Ses organes reproducteurs n’ont plus la capacité de fabriquer d’ovule et le signe le plus évocateur est l’arrêt des règles

A qui s’adresse la contraception ?

La contraception concerne toutes les femmes en âge de procréer et qui ne sont pas encore entrées en ménopause.
On considère que le cycle menstruel apparaît chez la fille aux alentours de 12 ans et commence la puberté. Les cycles cessent vers 50 ans (entre 45 et 55 ans), lors de la ménopause.
Avoir une contraception régulière pendant la période de fertilité permet d’avoir des relations sexuelles sans pour autant déclencher une grossesse non désirée.
L’objectif est de trouver parmi toutes les méthodes de contraceptions possibles celle qui sera la plus adaptée à l’âge, aux habitudes, et aux envies.

En quoi consiste le cycle menstruel ?

Durant le cycle menstruel, deux phénomènes se déroulent en parallèle pour organiser la fécondation et le développement de l’embryon.
D’une part, la muqueuse utérine change d’aspect et s'épaissit, d’autre part, l’un des ovaires sélectionne un ovocyte qu’il fera mûrir pour pouvoir l’expulser dans la Trompe de Fallope au moment de l’ovulation. Ce cycle est régulé par les deux hormones sexuelles féminines, les œstrogènes et la progestérone.
Le cycle dure physiologiquement 28 jours, mais peut être plus court ou plus long selon les femmes.
Le premier jour du cycle correspond arbitrairement à l’apparition des règles et peut se poursuivre jusqu’au 4ème jour. Elles surviennent suite à la chute de la production des hormones sexuelles après la non-fécondation de l’ovule.
A partir du 5ème jour, la sécrétion des œstrogènes va augmenter et stimuler la multiplication des cellules de l’endomètre. Jusqu’au 28ème jour, la muqueuse utérine va s’épaissir, fabriquer des vaisseaux sanguins, développer des glandes et sécréter du mucus riche en glycogène sous l’influence des œstrogènes et de la progestérone.
En même temps, le cycle ovarien va se dérouler sous l’influence de deux hormones : la FSH et la LH. Entre le 1er et le 14ème jour, on parle de « phase folliculaire », qui correspond à la croissance d'un ovocyte. Puis au 14ème jour, un pic de sécrétion de LH va entrainer « l’ovulation », c’est à dire l’expulsion de l’ovule mature dans les trompes de Fallope. C’est à ce moment que le spermatozoïde va pouvoir féconder l’ovule. Enfin entre le 15ème jour et le 28ème jour, c’est la « phase lutéale » où de la progestérone sera produite en grande quantité par l’ovaire afin de permettre l’implantation de l’ovule fécondé dans l’utérus.
A la fin du cycle, il y a deux possibilités : soit l’ovule a rencontré un spermatozoïde et la grossesse commence, soit l’ovule n’est pas fécondé : il est éliminé et un nouveau cycle débute.

Quels sont les différents moyens de contraception ?

La contraception peut se faire de deux façons : soit en empêchant l’ovulation et la nidation en bloquant le cycle menstruel, soit en empêchant les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule dès qu’il est expulsé par l’ovaire.
La « contraception hormonale » est la plus répandue et c’est celle qui offre le plus de possibilités. Le principe consiste à donner des hormones, œstrogènes et/ou progestérone, pour mettre au repos l’ovaire et brouiller le cycle menstruel. Parmi les contraceptions hormonales, on trouve la pilule (estroprogestative ou progestative), l’anneau vaginal, l’implant sous-cutané, le patch ou les progestatifs injectables.
Les « dispositifs intra-utérins », que l’on appelle également « stérilets », sont des petits dispositifs qui vont, soit neutraliser les spermatozoïdes, soit modifier la glaire du col de l’utérus pour réaliser une barrière imperméable contre les spermatozoïdes.
Les autres méthodes sont dites « locales » et vont former une sorte de réceptacle pour recueillir et capturer les spermatozoïdes pour éviter qu’ils ne rencontrent l’ovule. On trouve dans cette catégorie, les préservatifs masculins et féminins, la cape cervicale, les spermicides ou encore le diaphragme.

Qu’est ce que les méthodes naturelles de contraception ?

Les méthodes naturelles de contraception sont des techniques qui se basent sur l’estimation du déclenchement de l’ovulation pour éviter d’avoir des relations sexuelles à ce moment là.
Compte tenu de la variabilité du cycle naturel chez toutes les femmes, ces méthodes sont assez aléatoires, n’offrent pas une contraception optimale et par conséquent leur taux d’échec est assez élevé.
La méthode de la courbe de température consiste à prendre sa température chaque matin pour repérer une augmentation de 0,2°C à 0,5°C qui correspond en théorie à l’ovulation.
La méthode d’Ogino se base uniquement sur le calcul des jours du cycle menstruel en évitant d’avoir de rapports sexuels entre le 12ème et le 16ème jour.
La méthode de Billings repose sur l’appréciation au toucher de la modification d’aspect de la glaire cervicale qui devient plus filante au moment de l’ovulation.
Enfin, la méthode du coït interrompu, qui contraint l’homme à se retirer de sa partenaire avant l’éjaculation, est source de nombreuses grossesses.

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