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Vaccins : d'autant plus efficace si l'ensemble de la population est vacciné

Vaccins : d'autant plus efficace si l'ensemble de la population est vacciné

Depuis plusieurs années, la vaccination est en baisse dans l'ensemble des pays européens. Or, c'est le moyen de prévention le plus efficace aujourd’hui, selon l'OMS, pour lutter contre les maladies infectieuses. C'est aussi un moyen de protection collective : la vaccination de l'entourage permet de protéger les personnes les plus fragiles et celles que l'on ne peut pas vacciner.

Vaccins : d'autant plus efficace si l'ensemble de la population est vacciné

Publié le 25.10.2018

Vaccins : Avantages et inconvénients

-Un vaccin vivant est-il plus efficace qu’un vaccin inerte ?

-Pourquoi faut-il faire plusieurs injections d’un même vaccin ?

-Comment s’assurer qu’un vaccin a fonctionné ?

-Existe-t-il d’autres voies d’administration que l’injection ?

 

 

Un vaccin vivant est-il plus efficace qu’un vaccin inerte ?

L’efficacité d’un vaccin dépend de plusieurs facteurs inhérents au vaccin lui-même et à l’hôte qui va le recevoir. Les vaccins vivants induisent une réponse immunitaire plus forte que les vaccins inertes car ils vont mimer, d’une façon plus proche de la réalité, l’intrusion du microbe dans l’organisme. Les mécanismes de défense vont réagir de façon plus virulente à la présence du microbe entier, plutôt qu’à des fragments de celui-ci. En contre partie, cette réaction virulente de l’organisme se manifestera par de la fièvre, des frissons, et des courbatures, comme à l’occasion de n’importe quelle infection virale bénigne. Les vaccins inertes seront moins immunogènes et nécessiteront plusieurs injections pour obtenir un résultat satisfaisant.

 

Pourquoi faut-il faire plusieurs injections d’un même vaccin ?

Ces injections d’un même vaccin à intervalle régulier s’appellent des rappels. Ils permettent d’assurer une protection immunitaire solide dans des situations où une seule injection ne suffit pas. C’est le cas des vaccins inertes pour lesquels les fragments d’antigènes qu’ils contiennent ne stimulent pas assez l’immunité pour que la protection soit prolongée dans le temps. Chaque piqure de rappel augmentera de façon durable le stock de lymphocytes mémoires. Si jamais les rappels ne sont pas effectués, le bénéfice de la vaccination sera perdu et la personne ne sera pas protégée. Dans d’autres cas, certains vaccins ne provoqueront pas de réponse mémoire mais juste une protection qui s’épuisera avec le temps. Par exemple, chez les enfants avant l’âge de deux ans, certains vaccins ne réagissent pas de la même façon et il faudra renouveler l’injection plus tard.

 

Comment s’assurer qu’un vaccin a fonctionné ?

Pour connaître le statut immunitaire d’une personne, on peut réaliser une prise de sang pour analyser des sérologies, c’est-à-dire pour mesurer le taux d’anticorps contre un micro-organisme donné présent dans l’organisme. Les sérologies sont principalement disponibles pour les maladies virales. Il n’en existe que très peu pour les bactéries. Sur le compte rendu de résultats du laboratoire, plusieurs informations seront mentionnées comme le taux d’immunoglobines, le nom scientifique des anticorps, associé à des valeurs de référence. Les immunoglobulines seront associées à une lettre A, G ou M qui définit un type particulier. Lorsqu’une personne est immunisée soit par une vaccination, soit par la contraction ancienne de la pathologie, son taux d’immunoglobulines G est augmenté. Dans tous les cas, le biologiste rédigera, au bas de l’analyse, l’interprétation des sérologies pour savoir si oui ou non la personne est immunisée.

 

Existe-t-il d’autres voies d’administration que l’injection ?

L’inconvénient majeur de la vaccination réside dans son mode d’administration : la seringue. Angoisse irrémédiable des enfants (et de certains adultes aussi !), la piqure garde une mauvaise réputation qui n’a plus lieu d’être. En effet, de nos jours, les aiguilles utilisées ont un diamètre si petit que leur passage dans la peau ne se ressent presque plus. Fini le temps où le vaccin contre la tuberculose, le BCG, était administré par une énorme bague à multi-injecteurs qui, en plus d’être extrêmement douloureuse, laissait sur la peau une cicatrice testimoniale. La seule douleur vive qu’il est encore possible de ressentir provient de l’injection du liquide dans les tissus. Trois possibilités d’injections existent : en sous-cutanée (au niveau de la graisse après pincement de la peau), en intramusculaire (douloureux, à faire plutôt dans la cuisse que dans la fesse) ou en intradermique (en superficie de la peau, uniquement pour le BCG). Un seul vaccin échappe à l’injection par seringue, il s’agit de celui contre le rotavirus, responsable de gastroentérites. Celui-ci est buvable, donc la prise est facile pour les enfants, encore faut-il en aimer le goût !

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