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QUESTION D'ACTU

Quand l'épilation se transforme en exercice illégal de la médecine





Ce serait une histoire banale de boutiquiers si elle n’avait pas des répercussions sur la santé publique. Chaque année, des esthéticiennes sont condamnées, parfois, pour exercice illégal de la médecine. Elles revendiquent leur droit à utiliser certaines méthodes dépilatoires (le laser ou la lumière dite pulsée), explique Anne Jouan dans le Figaro.
Or, un arrêté du 6 janvier 1962 précise que, en dehors de la pince et de la cire, toutes les autres méthodes d’épilation ne peuvent être pratiquées que par un médecin. Si cette législation est antérieure à l’usage du laser, les dermatologues continuent de défendre l’interdiction de ces machines à des personnels non médicaux. Interrogé par la journaliste, le président du syndicat, le Dr Luc Sulimovic, rappelle que ces machines sont aussi utilisées pour traiter les taches sur la peau. « Or un mélanome est difficile à diagnostiquer, et quand une esthéticienne enlève une tache au laser, il y a une perte de chance pour les patients ».

Ce matin, le tribunal de commerce de Paris examinera l’affaire qui oppose des esthéticiennes à deux centres appartenant au même groupe leader des instituts de beauté. Mary Cohr et Guinot, qui n’utilisent que la cire, attaquent pour concurrence déloyale, non pas les professionnelles elles-mêmes, mais les entreprises qui fournissent et distribuent les machines. Comme le remarque fort justement le quotidien, « la guerre du poil aura bien lieu ».

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