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Jaunisse du nourrisson : le plus souvent bénigne, une photothérapie est parfois indiquée

Jaunisse du nourrisson : le plus souvent bénigne, une photothérapie est parfois indiquée

Jaunisse du nourrisson : le plus souvent bénigne, une photothérapie est parfois indiquée
Traida/iStock
Publié le 15.07.2016
Mise à jour 05.02.2024

Jaunisse du nourrisson : QUE FAIRE ?

Que peut-on faire ?

La jaunisse bénigne du nouveau-né (« ictère physiologique ») disparaît normalement après la première semaine. Si elle persiste ou est très importante, il faut consulter un médecin. Il mesurera le taux de bilirubine dans le sang avec une prise de sang. Quand ce taux est trop élevé, l’excès de bilirubine devient toxique avec des risques neurologiques. En cas de taux trop élevé, un traitement par « photothérapie » (totalement indolore) est donc prescrit. Le nourrisson est placé sous une lumière bleue spéciale qui favorise l’élimination de la bilirubine. Plusieurs séances de quelques heures suffisent généralement. Les enfants prématurés sont plus sensibles à un excès de bilirubine dans le sang et sont traités par photothérapie pour des taux plus bas dans le sang.
L’ictère au lait maternel ne pose pas de problème et disparaît à l’arrêt de l’allaitement. Il ne doit cependant pas faire arrêter l’allaitement maternel.
• Quant à l’incompatibilité sanguine Rhésus, son traitement nécessite une prise en charge médicale spécialisée qui va de la photothérapie à la transfusion sanguine avec renouvellement complet du sang de l’enfant (« exsanguino-transfusion »).

Comment prévenir la jaunisse du nourrisson ?

• La jaunisse bénigne du nourrisson est le plus souvent sans gravité, mais il n’existe pas de moyen de la prévenir. Il faut simplement surveiller plus attentivement les prématurés à la naissance.
• L’ictère au lait maternel n’a aucune conséquence négative et le prévenir en évitant l’allaitement n’a pas d’intérêt.
• Pour éviter les incompatibilités sanguines, les mères de rhésus négatif enceintes d’un partenaire de rhésus positif sont surveillées tout au long de leur grossesse pour dépister l’apparition d’anticorps dans leur sang.
Dans les 72 heures après l’accouchement, des gammaglobulines anti-D sont injectées à la mère pour éviter les problèmes lors de la grossesse suivante.

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