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Piqûres d’insectes et d'animaux marins : fausses idées et vérités

Piqûres d’insectes et d'animaux marins : fausses idées et vérités

Piqûres d’insectes et d'animaux marins : fausses idées et vérités
Animaflora / iStock
Publié le 15.07.2021
Mise à jour 29.11.2023

Piqûres d’insectes et animaux marins : PREVENTION

Comment prévenir une piqûre d’insecte ?

Pour éviter les piqûres de moustiques, il faut appliquer sur la peau un spray ou une solution répulsive qui chasse les moustiques (insectifuges). Chez les petits enfants, il vaut mieux consulter la notice ou demander conseil au pharmacien. L’usage d’une moustiquaire au-dessus du lit et le recours à un grillage aux fenêtres est particulièrement utile pour tenir les insectes à l’écart. Le port de vêtements à manches longues avec des pantalons est utile à partir de la tombée de la nuit.
Les appareils insectifuges électriques ou les serpentins inflammables diffusent une substance chimique qui éloigne les insectes et sont efficaces pour un volume donné de la pièce.
Dans les pays tropicaux, il faut encore renforcer ces mesures, en plus du traitement contre le paludisme (antipalustre).
Il faut éviter les situations qui augmentent les risques de se faire piquer par des abeilles ou des guêpes, comme manger ou boire des aliments ou boissons sucrés en plein air ou se tenir à proximité de fruits tombés à terre.
Si des guêpes sont présentes lors d’un pique-nique, il est intéressant de mettre de côté un petit récipient rempli d’un aliment très sucré ou de viande qui va attirer les guêpes.
En présence de nombreuses abeilles ou guêpes, il vaut mieux ne pas trop gesticuler et ne pas les chasser car les abeilles et les guêpes piqueraient encore plus sûrement. Il vaut mieux s’éloigner sans courir. Il est préférable d’éviter les parfums ou les produits cosmétiques parfumés dans ce cas.
Comme les aoûtats, les tiques affectionnent les buissons, les arbustes et les  herbes. Pour se protéger, il vaut mieux se couvrir le bas des jambes avec un pantalon, des chaussettes et des chaussures montantes. Il vaut mieux éviter de se promener pieds nus dans l’herbe.

Comment éviter les piqûres d’animaux marins ?

Pour éviter les oursins et les poissons venimeux, il vaut mieux porter des sandales en plastique ou des chaussons de plongée, surtout quand on marche dans un environnement rocheux du bord de mer.
Il faut éviter de manipuler les poissons que l’on ne connaît pas à main nue lorsque l’on pêche en mer (un poisson mort demeure venimeux).
Pour éviter les mauvaises rencontres avec des méduses, il faut s’informer avant de se baigner et éviter les endroits où personne ne semble se baigner. De plus, il existe des lotions solaires qui préviennent les piqûres de méduses.

Quelles précautions quand on est allergique ?

Lorsque l’on sait que l’on est allergique aux piqûres d’abeilles ou de guêpes, il faut toujours avoir avec soi un kit d’urgence qui s’achète en pharmacie. Ce kit contient, en particulier, une seringue auto-injectable et prête à l’emploi d’adrénaline.
En cas de choc allergique avec malaise, troubles de la respiration et baisse de tension, cette injection d’adrénaline doit être réalisée tout de suite, dans la fesse, à travers même le pantalon et avant d’appeler les secours. Au pire, l'injection aura été faite pour rien.
Pour cela, le kit doit toujours être à portée de mains quand on va dans une zone où l’on est susceptible de rencontrer des abeilles et des guêpes, et l’entourage doit être au courant du lieu où est gardé ce kit et comment s’en servir.

Quand doit-on proposer une désensibilisation ?

L’immunothérapie spécifique est un traitement long qui ne doit être proposé qu’à des patients motivés. Elle est indiquée chez l’adulte et l’enfant ayant eu une réaction générale sévère lorsque l’on a fait la preuve de l’origine IgE-dépendante des manifestations cliniques (tests cutanés positifs et présence d’IgE spécifiques au venin d’hyménoptère). L’indication est élargie aux réactions générales légères ou modérées chez les adultes de plus de 60 ans qui ont présentés une réaction systémique dont l’origine anaphylactique est documentée. Cette extension de l’indication s’applique aussi aux apiculteurs et aux membres de leur famille, compte tenu du risque plus élevé qu’ils encourent. En dehors des enfants d’apiculteurs, l’immunothérapie n’est pas indiquée chez les enfants ayant présenté une réaction systémique légère voire modérée. La grossesse n’est pas une contre-indication à la poursuite d’une immunothérapie. Il ne faut, en revanche, pas démarrer d’immunothérapie chez une femme enceinte.
La sélection des venins est guidée par l’histoire clinique, les tests cutanés et les IgE spécifiques en tenant compte des réactions croisées. Les venins de guêpes et d’abeilles peuvent être mélangés pour le traitement en cas d’allergie aux deux. L’immunothérapie spécifique par voie injectable avec les méthodes accélérées permet d’atteindre plus vite une dose d’entretien de 100 à 200 µg de venin et est préférable à la méthode classique utilisant une progression lente des doses en ambulatoire. Une hospitalisation de 2 à 4 jours est généralement nécessaire. La dose d’entretien hebdomadaire est ensuite espacée progressivement, puis maintenue mensuellement pendant 3 à 5 ans.
Les réactions locales sont quasi-constantes. Des réactions et des effets indésirables plus ou moins sévères peuvent survenir dans 5 à 40 % des cas et seraient plus fréquentes avec le venin d’abeille qu’avec le venin de guêpe.

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