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Urticaire : une maladie le plus souvent inflammatoire

Urticaire : une maladie le plus souvent inflammatoire

Urticaire : une maladie le plus souvent inflammatoire
© Inserm/Nicolas, Jean-François
serimedis.inserm.fr

Urticaire : TRAITEMENT

Comment traiter l’urticaire ?

Quel que soit le type d'urticaire, le traitement repose avant tout sur des médicaments visant à empêcher la libération d'histamine par les mastocytes de la peau : ce sont les antihistaminiques. Parallèlement, lorsque cela est possible, il convient de tout faire pour éviter le contact avec l’agent déclenchant et d’éviter les facteurs aggravants, tels que la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, le stress ou la chaleur…. 
Les antihistaminiques agissent rapidement, en 30 minutes à 1 heure, et sont efficaces dans près de 90 % des cas pendant 24 heures en moyenne. Ce traitement fait régresser les plaques et les démangeaisons sur la peau. Certains antihistaminiques peuvent provoquer une somnolence ce qui amène à tester différentes molécules.
En général, la durée du traitement ne dépasse pas 15 jours pour les urticaires aiguës, mais elle peut être prolongée à plusieurs mois dans les cas d’urticaires chroniques ou pour les urticaires aigus récidivant fréquemment.
En cas d’échec à un premier traitement antihistaminique, il est possible d’en essayer un deuxième. En cas d'échec de plusieurs antihistaminiques pris sur une période suffisamment longue, d'autres traitements pourront être proposés, mais les corticoïdes sont déconseillés sur le long cours en raison du risque de dépendance, voire d'aggravation progressive de l'urticaire. D’autres médicaments sont utilisés dans certaines situations particulières.
Par ailleurs, il existe un traitement spécialisé pour l’œdème de Quincke et le choc anaphylactique. Ces problèmes doivent être pris en charge aux urgences et à l’hôpital. Le traitement de base est l’adrénaline, qui peut être injectée ou inhalée (et non les corticoïdes du fait de leur lenteur d'action).
Lorsque la cause de l’urticaire est connue, il est nécessaire de prendre des mesures pour arrêter la poussée, comme : éviction d’un médicament, d’un aliment ou des agents contacts, suppression du facteur physique déclenchant, traitement de l’infection ou de la maladie systémique associée…

Comment s’auto-injecter de l’adrénaline en cas d’urgence ?

Pour certains malades qui ont eu un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique, une prise en charge précoce est capitale et le médecin peut être amené à leur prescrire un stylo injecteur d’adrénaline.
Ce stylo permet de s’auto-injecter simplement l’adrénaline dès les premiers signes et avant même l’arrivée des secours. Le stylo doit être rangé de façon accessible, le plus souvent dans la trousse de toilette et doit être emmené en week-end ou en vacances. L’entourage doit être au courant de l’existence de ce stylo et de l’endroit où il est rangé.
Chaque stylo a ses particularités et son usage nécessite un apprentissage avec le médecin généraliste, le dermatologue ou l’allergologue. Le principe est cependant toujours le même : il faut décapuchonner le stylo, l’armer et piquer dans la face antéro-latérale de la cuisse, en intramusculaire. L’injection, très urgente, peut être pratiquée à travers les vêtements ou directement au contact de la peau.

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