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Sondage Ifop

Journée mondiale : 8 femmes sur 10 ont du mal à atteindre l’orgasme

De nombreuses femmes éprouvent des difficultés à avoir des orgasmes, selon une enquête de l’Ifop qui décrypte le plaisir sexuel des Françaises.

Journée mondiale : 8 femmes  sur 10 ont du mal à atteindre l’orgasme SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

  • Publié le 21.12.2014 à 12h44
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Comment les Françaises jouissent-elles ? Cette question, ô combien brûlante, l’Ifop se l’est posée. A l’occasion de cette journée mondiale de l’orgasme du 21 décembre, l’institut de sondage a publié une enquête sur la sexualité des hétérosexuelles françaises. 1006 femmes de plus de 18 ans ont été interrogées par questionnaires auto administrés sur ordinateur. L’orgasme y est étudié sous toutes ses coutures.

Deux tiers des femmes simulent
Et il y a encore du boulot – n’en déplaise à messieurs. Près de 80 % des femmes ont eu du mal à atteindre l’orgasme au cours de l’année. En fait, pour beaucoup de répondantes, la vie sexuelle est affaire de patience. Plus de la moitié n’ont pas joui depuis 3 mois, alors qu’elles sont en couple - et une femme sur dix depuis un an. Quant aux veinardes qui atteignent quotidiennement le nirvana, elles se comptent sur les doigts de la main (6%).

Les hommes eux, semblent prendre davantage leur pied. Seuls 6% n’ont pas eu d’orgasme lors de leur dernier rapport sexuel. Alors que chez les femmes, cette proportion atteint 33 %.

Résultat : les femmes simulent, sachez-le. Près des deux tiers des répondantes ont avoué avoir déjà feint l’orgasme au cours de leur vie. Les moins de 25 ans, les catégories pauvres et les femmes obèses semblent gonfler les rangs, selon l’étude. La satisfaction sexuelle est fortement liée à la fréquence des orgasmes. Et elle influe directement sur la vie sentimentale.


Source : Ifop

Une sexualité « phallocentrée »
Cette carence en plaisir aurait une cause : le « phallocentrisme ». « Les techniques de coït les plus pratiquées ne sont pas toujours celles les plus à même de procurer du plaisir à la gent féminine », explicite l’IFOP. Ainsi, si la pénétration vaginale est la pratique la plus répandue (83%), elle ne fait pas toujours preuve d’une grande efficacité – pour la femme, du moins.

En effet, seules 28% des femmes arrivent « très facilement » à l'orgasme de la sorte. Au contraire, 38% affirment que la pénétration doit s’accompagner d'une stimulation clitoridienne pour parvenir à ses fins, et 30% plébiscitent le cunnilingus comme technique infaillible. Et pourtant, la méthode reste sous-employée. De quoi relancer l’éternel débat entre orgasme vaginal et orgasme clitoridien.

Cependant, l’institut veut « relativiser cette opposition classique et désormais désuète ». Car à en croire les témoignages des femmes interrogées, c’est bien l’association des deux stimulations qui mène à l’orgasme.



Source : Ifop

Top 3 des positions efficaces
L’Institut s’est également penché sur les positions favorites des Françaises. Le bon vieux missionnaire figure en tête du classement (72%). Mais les femmes aiment de plus en plus les positions où elles sont actives, « longtemps condamnées par la morale religieuse pour leur non-conformité aux rôles sociaux », note l’Ifop. L’andromaque et la gaufre leur permettent ainsi d’atteindre « facilement » l’orgasme. La levrette, deuxième position la plus pratiquée, n’arrive qu’en quatrième rang en terme d’efficacité.

« Si une large partie de la gent féminine souffre assez régulièrement d’anorgasmie (absence d’orgasme), ce n'est pas seulement en raison d’un manque d’expérience personnelle, d’une vie sexuelle peu intense ou de conditions physiques ou psychologiques défavorables à la production d’orgasme chez la femme. Les résultats de cette enquête nous montrent aussi que la sexualité de couple n’intègre pas encore suffisamment les techniques leur permettant le plus facilement de jouir », explique l’Ifop.

Avec cette étude, l’institut dit vouloir fournir des éléments sur « les freins et les sources du plaisir féminin – peu abordé dans les grandes enquêtes sur la sexualité ». Et montrer que, finalement, les voies de l’orgasme ne sont pas impénétrables.


Source : Ifop

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