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Obésité de l'enfant : agir avant la conception

Pour prévenir l'obésité des futures générations, il faut agir bien avant la grossesse. Avec des consultation préconceptionnelle. pour les femmes en surpoids. 

Obésité de l'enfant : agir avant la conception Marjan Lazarevski/Flcikr

  • Publié le 17.10.2016 à 07h55
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D’ici 2025, plus de 21 % de la population féminine mondiale sera obèse. Une projection qui traduit un phénomène en constante augmentation depuis plusieurs années, et qui n’épargne aucun continent.
En Europe, la France est l’un des pays les plus préservés avec environ 10 % de femmes obèses contre 25 % de Britanniques de plus de 20 ans. Outre-Altantique, plus d’un tiers des Américaines de 20 à 39 ans sont obèses. Des pourcentages qui inquiètent les experts.

Car, l’obésité maternelle réduit la fertilité et entraîne de nombreuses complications pur la femme et pour le foetus (risque de fausse couche, malformation congénitale ou naissance prématuré). Elle augmente aussi le risque de surpoids et d’obésité des enfants à naître.
La prévention du surpoids des femmes en âge de procréer permettrait donc d’enrayer l’épidémie d’obésité qui menace les prochaines générations, suggère une série d’études publiée dans The Lancet Diabetes and Endocrinology.


Manque d'informations

Les différentes équipes de recherche estiment, en effet, que la période préconceptionnelle n’est pas assez utilisée pour promouvoir une bonne hygiène de vie ou délivrer des conseils pour préparer la grossesse dans les meilleures conditions. Est-ce la faute aux médecins qui n’osent pas aborder le sujet en consultation ou les couples en désir d’enfant qui ne voient pas l’intérêt de faire un bilan de santé avec leur médecin ? Sûrement un peu des deux, reconnaissent les chercheurs.

« Si aujourd’hui un grand nombre de jeune gens ne semblent pas se soucier de leur état de santé ou la relèguent au second plan, c’est peut être parce qu’ils n’ont pas reçu d’informations claires sur ce qu’ils peuvent faire pour améliorer leur état de santé et celui de leurs enfants, explique le Pr Mark Hanson de l’université de Southampton (Royaume-Uni) dans un commentaire accompagnant la série d’articles.


Améliorer la santé des adolescents

Il souligne, par ailleurs, qu’on « présume généralement que les adolescents et jeunes adultes sont en bonne santé. Et bien qu’ils ne présentent pas de signes de maladies, certains peuvent être sur une pente dangereuse ». Point positif : c’est justement à cette âge là que les comportements alimentaires et modes de vies s’établissent et peuvent donc être modifiés.

Pour les chercheurs, la santé des adolescents et des jeunes adultes d’aujourd’hui façonnera celle des générations futures. Il est donc indispensable, selon eux, que les pouvoirs publics se mobilisent pour les sensibiliser aux modes de vie sains, pour eux mais aussi pour leurs futures enfants. « Toutes les sociétés doivent à leurs adolescents une chance de vivre en bonne santé », affirme le Pr Hanson.

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