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Pour 40 % des Françaises

Enceinte au travail : une épreuve difficile à vivre pour 40 % des femmes

Une étude de la fondation PremUp révèle que travailler pendant leur grossesse s'est avéré pénible pour quatre femmes sur dix.

Enceinte au travail :  une épreuve difficile à vivre pour 40 % des femmes SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

  • Publié le 25.06.2015 à 15h16
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Avec deux enfants par femme en moyenne, la France est la championne d’Europe de la natalité. Le pays est également l’un de ceux où le taux d’emploi féminin est le plus élevé, avec deux tiers des femmes de 20 à 64 ans qui ont un emploi.
Pourtant, conjuguer grossesse et vie professionnelle est un « moment difficile » pour quatre femmes sur dix de moins de 40 ans. Une situation peu enviable, aussi, pour 70 % des femmes de 25 à 34 ans, pour qui travailler enceinte a été un « souvenir pénible ».
C’est ce que révèle une étude Odoxa, pour la Fondation PremUp, sur les enjeux liés à l’environnement professionnel des femmes enceintes dont la santé conditionne celle de l’enfant à naître, et publiée ce mercredi.


Un sujet tabou dans l’entreprise

Six mois. C’est la durée d’une grossesse dans la vie professionnelle d'une femme. Or l’étude démontre que cette période est mal vécue par les salariées. En effet, d’après les résultats de l’enquête, plus d’un quart d’entre elles ont attendu d’être entre 4 et 6 mois de grossesse pour l’annoncer à leur employeur, par « crainte » de sa réaction. A côté de cela, la grossesse est, aujourd’hui encore, vue comme un sujet tabou dans le milieu professionnel, et d’autant plus chez les hommes.
En effet, ils sont respectivement 40 et 42 % à déclarer que les femmes enceintes « ont moins la tête au travail » ou qu’on « ne sait jamais si elles reviendront » après leur grossesse. De plus, près de 4 hommes sur 10 déclarent que ces dernières « font en sorte d’être arrêtées le plus tôt possible ».


Prendre plus de précautions

Les grossesses stressantes peuvent avoir des incidences sur la santé des bébés. Ce fut le cas pour un quart des salariées qui déclarent avoir dû être arrêtées avant le dernier trimestre. Ainsi, si les entreprises prenaient plus de précautions (aménagement du temps de travail, télétravail, diminution des déplacements professionnels) envers les femmes enceintes, le nombre de grossesses pathologiques pourrait être considérablement réduit.
Mais pour cela, encore faut-il que les femmes enceintes aient conscience que la grossesse leur octroie des droits supplémentaires. L’étude démontre en effet que « l’information sur les risques liés à la grossesse et sur leurs conséquences est quasi inexistante sur le lieu de travail ». Plus de 9 femmes enceintes sur 10 disent n’avoir reçu aucune information de la part de leur entreprise.

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