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QUESTION D'ACTU

Lutter contre l'isolement

Facebook calme les angoisses avant une opération chirurgicale

Partager ses problèmes de santé et ceux de ses proches sur Facebook pour chercher du réconfort et du soutien est positif, selon une étude américaine.

Facebook calme les angoisses avant une opération chirurgicale Josef Horazny/AP/SIPA




Les réseaux sociaux ont bousculé notre manière de vivre et de partager avec les autres. Pour certains, la vie virtuelle a remplacé et appauvri les interactions sociales. Une étude, publiée dans la revue Social Science & Medicine, montre pourtant que Facebook ou Twitter peuvent s’avérer bénéfiques et réconfortants.

De nombreuses études ont montré que l’isolement social est associé à un niveau de stress plus élevé et qui l'altère la santé. C’est pourquoi, « les relations sociales sont particulièrement importantes lors de situations stressantes telles qu’un grave problème de santé », soulignent les chercheurs de l’Université de Dartmouth aux Etats-Unis. 
Pendant 6 mois, ils ont suivi plus de 9 000 conversations sur Facebook pour mieux comprendre comment les utilisateurs se soutenaient les uns les autres.

33 000 utilisateurs de Facebook
Les réseaux sociaux modifient notre manière de chercher de l’attention, du soutien mais aussi de le témoigner. Ils ont remplacé les lettres de soutien et autres groupes d'entraides.
« Parmi les nombreuses conversations Facebook, principalement sur des sujets sans importance, nous avons observé de nombreux échanges d'utilisateurs mentionnant une opération chirurgicale », explique Denise Anthony, professeur de sociologie à Dartmouth. Les chercheurs ont alors décidé de surveiller uniquement les conversations contenant le terme « opération ».

« Priez pour moi »
Au total, plus de 4 000 personnes ont posté un message à propos d’une opération. En examinant les conversations, les chercheurs ont découvert que certains mots maximisaient les chances de recevoir une réponse. Leur nombre doublait si le mot "prière" apparaissait. Si le message contenait les mots « père » ou « mère », le nombre de réponse augmentait de 40 %.

« Malgré l’inquiétude largement répandue que les interactions sociales et les relations s’appauvrissent avec Internet, des études suggèrent que ceux qui s’engagent dans une vie virtuelle ont des relations plus proches avec les autres que ce qui n’en ont pas », concluent les auteurs.

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