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QUESTION D'ACTU

Avant de mourir, je veux... : la campagne choc





Informer, éduquer, choquer... Les campagnes de sécurité routière sont passées par toutes les étapes. Sans beaucoup de résultats auprès des jeunes. L'association Prévention Routière tente donc une nouvelle approche en lançant ce matin une nouvelle campagne, comme l'annonce le Parisien. Quel serait votre voeu le plus cher avant de mourir ? La question, posée à des 18-24 ans, dérange mais « chaque année, l'alcool au volant empêche plus de 1 500 jeunes de réaliser leurs rêves, leurs projets, leurs folies », avancent la Prévention Routière et la Fédération française des sociétés d'assurances, à l'origine de cette campagne. Depuis une semaine, des milliers de jeunes ont donc livré leur souhait le plus cher sur le site www.avantdemourir.com, sans même savoir ce qui se cachait derrière cette initiative inédite. L'opération fait donc le buzz, reste à savoir si elle sera efficace.


En tout cas, cette campagne qui vise les jeunes tente de leur « rappeler qu'ils ne sont pas immortels et que leurs rêves peuvent s'arrêter net et leur vie être brisée suite à un accident provoqué par l'alcool », explique le délégué général de l'association Prévention Routière, Jean-Yves Salaün, dans les colonnes du Parisien. Bien sûr, la Prévention Routière ne compte pas que sur les campagnes pour sensibiliser les jeunes. Le concept de « capitaine de soirée » est développé depuis une quinzaine d'années et, d'après une enquête menée auprès de 337 jeunes automobilistes, dont le Parisien se fait l'écho, 8 sur 10 déclarent désigner un « conducteur sobre avant une soirée ». Il n'empêche... Les chiffres soulignent quand même un constat d'échec puisque l'alcool au volant « reste la première cause d'accidents mortels pour les 18-24 ans ».

De son côté, la répression se poursuit. La fréquence des contrôles d'alcoolémie s'est accrue. Ainsi, en 2011, plus de 11 millions de dépistages de l’état alcoolique ont été pratiqués sur la route : ils ont augmenté de 35 % au cours des dix dernières années. Et malheureusement, les contrôles préventifs se révèlent de plus en plus souvent positifs. Leur taux de positivité est passé de 1,5 % à 3,1 % en dix ans. Cette augmentation des dépistages préventifs positifs résulte, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, en partie d’une stratégie de contrôle plus ciblée, orientée par exemple vers les conducteurs circulant les soirées de week-end. 

 

 

 

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