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Les suites de la PMA




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Chaque année en France, 20 000 bébés naissent grâce à une technique de procréation médicalement assistée (PMA). Quatre millions ont vu le jour dans le monde depuis 1978. Grandissent-ils de la même façon que les autres enfants ou ont-ils un risque accru de malformations congénitales grave, depuis trente ans, les scientifiques multiplient les recherches  pour le savoir. Dernière en date, rapportée aujourd’hui par le Figaro, une étude australienne qui a comparé 6000 enfants obtenus par différentes méthodes de PMA à 308 000 grossesses classiques intervenues entre 1986 et 2002.
Résultat, quelle que soit la méthode, il existe un sur-risque d’anomalie congénitale avec la PMA. Mais « si l’augmentation du risque est importante, tempère l’auteur de l’étude, le Dr Michael Davis, ce dernier reste relativement faible dans l’absolu ».
Mais un doute persiste, relève le quotidien, concernant l’une des techniques, l’ICSI, qui consiste à injecter directement le spermatozoïde dans l’ovule. Cette manipulation permet de traiter l’infertilité masculine. Le risque pour le bébé de souffrir d’une malformation avant l’âge de cinq ans est de 9,7% contre 5,8 % pour une conception naturelle. Peut-être est-ce lié, comme le suggère le Pr François Olivennes,  gynécologue obstétricien, à des anomalies génétiques non détectées sur le spermatozoïde lui même.

La technique elle même ne serait pas en cause, comme d’ailleurs pour toutes les autres formes de PMA. Et c’est là le deuxième enseignement des travaux australiens. En excluant tous les autres facteurs de risque connus, âge de la mère, infertilité, temps passé à attendre la grossesse, les taux de risque de malformation sont identiques entre une PMA et une naissance naturelle.

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