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Pilules contraceptives «bio» : des risques aussi





« Bio » n’est pas forcément synonyme de « bon pour la santé ». En effet, les pilules contraceptives contenant un œstrogène naturel présenterait pratiquement les mêmes risques que les pilules traditionnelles. Selon une étude danoise présentée, le 24 mai à Copenhague, lors de la première « conférence mondiale sur les questions de santé relatives à la reproduction, la sexualité et la contraception », les pilules dites « bio » multiplieraient par 4,7 le risque de thrombose veineuse. " Nos données, qui sont les premières à documenter les risques thrombo-emboliques de ces nouveaux contraceptifs dans la population, suggèrent aussi qu'ils n'entraînent pas un sur-risque d'accidents vasculaires cérébraux et d'infarctus du myocarde ", précise Ojvind Lidegaard (hôpital universitaire de Copenhague), dans les colonnes du quotidien Le Monde. En termes de risques de phlébite ou d’embolie pulmonaire, ces contraceptifs naturels se placent donc entre les pilules de 2e et de 3e générations, écrit la journaliste du Monde Sandrine Cabut.


En France, deux pilules « bio » sont actuellement commercialisées. Il s’agit de Qlaira (laboratoire Bayer) et Zoely (Théramex). Pour les autorités sanitaires, elles sont assimilées à des pilules de 4e génération. Ces toutes premières données ont besoin d’être confirmées puisque les femmes n’ont été suivies dans cette étude que pendant trois ans. Les auteurs de ce travail vont donc poursuivre le recueil des données afin de mieux évaluer les risques de ces nouveaux contraceptifs. Quand ils ont été lancés sur le marché il y a quatre ans, ils étaient présentés comme étant mieux tolérés sur le plan métabolique et vasculaire.

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