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QUESTION D'ACTU

Tuberculose : une fillette décède près de Dinan



  • Publié le 14.02.2017 à 09h54
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  • Mise à jour le 14.02.2017 à 13h57
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La tuberculose sévit toujours en France, et le bacille de Koch vient de faire une nouvelle victime. Une petite fille de 4 ans serait décédée à l’hôpital Sud de Rennes, a révélé Ouest-France ce mardi.

Selon les informations du quotidien régional, la petite fille était originaire de Vildé-Guingalan dans les Côtes-d’Armor. Elle a été transférée au centre hospitalier de Rennes où, malheureusement, elle n’a pu être sauvée. 

L’infection par le bacille de Koch reste un enjeu de santé publique dans le monde. En 2014, la tuberculose a ainsi tué 1,5 million de personnes, c’est plus que l’infection à VIH-sida. L’Organisation mondiale de la santé en fait donc toujours une priorité, même si l’OMS note que la mortalité de la maladie a baissé de moitié depuis les années 1990. Une victoire due en partie à une meilleure couverture vaccinale.

En France, quelque 4837 cas sont recensés chaque année. L'Île-de-France est la région métropolitaine la plus touchée. Près de 900 décès seraient encore liés au bacille de Koch sur le territoire français, selon l'Institut Pasteur.

Depuis 2014, la France fait face à une pénurie de vaccins contre la tuberculose (BCG), qui n’est cependant plus obligatoire. Face aux difficultés d’approvisionnement persistantes, le Haut conseil de la santé publique a défini en avril 2016 les cas prioritaires pour cette vaccination. Au premier niveau, les nouveau-nés à Mayotte, ou en Guyane, doivent être immunisés avant leur sortie de maternité.

A leurs côtés, figurent aussi « les enfants de moins de 5 ans ayant un facteur de risque de tuberculose identifié », sur tout le territoire français. Pour les moins de trois mois, aucun test préalable n’est requis. Ensuite, les enfants jusqu’à 5 ans qui habitent en Ile-de-France sont concernés au 2e niveau de priorité.

Dans les Côtes-d'Armor, une campagne de dépistage a été mise en place. Les enfants qui étaient scolarisés avec la petite fille décédée à Rennes subiront une radio pulmonaire. Mais toutes les personnes ayant été en contact avec la fillette plus de huit heures ces 3 derniers mois seront également dépistées, a annoncé l'Agence régional de santé.

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