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QUESTION D'ACTU

Sirops contre la toux : des ados accros





Il suffit de piocher dans l’armoire à pharmacie familiale et de surfer sur internet pour se shooter. Quelques glaçons, de la limonade et le cocktail devient explosif. Dans Le Parisien du jour, Christine Mateus donne un coup de projecteur sur le purple drank. Mélange de codéine que l’on trouve dans les sirops contre la toux les plus courants et de prométhazine, qui entre dans la composition des antihistaminiques, cette drogue artisanale et peu coûteuse semble séduire les ados.

L’Ordre des pharmaciens vient d’ailleurs d’appeler les officines à la vigilance lorsqu’il s’agit de vendre ces médicaments sans ordonnance aux mineurs. « Le plus souvent, ce sont des jeunes âgés de 16 à 20 ans (…), confirme Martial Fraysse, président du conseil régional d’Ile-de-France de l’Ordre des pharmaciens. Lorsque je demande de décrire les symptômes pour en avoir le cœur net et que j’ai face à moi un jeune qui s’évertue à essayer de tousser, je ne suis pas dupe ». Et le professionnel reconnaît avoir déjà exercé son droit de refus de vente.

A haute dose, la consommation de ces sirops contre la toux à base de dextrométhorphane, connus pour leurs propriétés hallucinogènes, peut s’avérer mortelle, souligne la journaliste. Des cas d’hospitalisation ont été rapportés mais l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) n’a pas constaté « de phénomène statistiquement mesurable??». Sans doute parce que cette consommation ne se prête pas à un usage collectif, comme le rappelle l’OFDT dans le quotidien : « le type d’effets et la rapidité de déclenchement d’effets indésirables, comme les vomissements, font que ce n’est pas une pratique qui se prête à la fête et cela devrait limiter sa propagation. »

Première publication le 15 mai 2015

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