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Suicide : une campagne choc contre les ravages de l'homophobie

Une association lance une campagne choc pour lutter contre le suicide des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles.

Suicide : une campagne choc contre les ravages de l'homophobie Jerilee Bennett/AP/SIPA




Pas moins de deux journées sont consacrées au suicide. Comme celle d’aujourd’hui, la journée nationale de prévention du suicide, qui vient s’ajouter à la journée mondiale de lutte contre le suicide en septembre. Et à cette occasion l’association Inter-LGBT lance une campagne choc. Exemple de l'une des deux affiches: "Pour se jeter du 6ème étage, il ne faut vraiment pas être un PD. En fait si...".


4 fois plus de suicides

« Les personnes lesbiennes, gaies, bi et trans se suicident en moyenne 4 fois plus que le reste de la population, pas à cause de ce qu’elles sont mais à cause de ce qu’elles subissent au quotidien !», justifie l’association, qui invite à un changement des comportements.


L’Inter-LGBT demande à la ministre de la santé, Marisol Touraine, et à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de fournir une évaluation précise des actions mises en œuvre depuis 2012 et de préciser les prochaines.

 

Où en est le programme gouvernemental?

Un programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre a été lancé en octobre 2012. Et parmi les actions définies, figure la prévention du suicide. Car les violences homophobes constituent la première cause de suicide chez les adolescents. Et rien que chez les hommes, 12,5% des homosexuels ou bisexuels tentent de se suicider contre 3% des hétérosexuels.

 

Selon le premier rapport annuel de l’Observatoire national du suicide, « le harcèlement et la discrimination, dont ces minorités sexuelles sont souvent victimes, pourraient aggraver les causes habituelles de comportement suicidaire (maladie grave ou invalidante, événement traumatique, perte affective, situation de stress économique, consommation de produit psychoactif, etc.) ou même s’y substituer et expliquer le risque accru de comportement suicidaire observé ».


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