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Surtout chez les hommes

Boire un peu d’alcool associé à moins d'insuffisance cardiaque

Une faible consommation d’alcool est associée à une baisse de 20% du risque de développer une insuffisance cardiaque chez l’homme, selon une étude américaine.

Boire un peu d’alcool associé à moins d'insuffisance cardiaque Matthew Mead/AP/SIPA




Les amateurs d'un petit verre d'alcool de temps en temps le savent bien, boire raisonnablement, en particulier du vin, est bon pour le cœur. Et qu’à l’inverse son excès est mauvais.

Mais peu d’études ont jusqu’à présent évalué l’impact d’une telle consommation sur l’insuffisance cardiaque en particulier. Et elles ont donné des résultats contradictoires, indiquent Alexandra Gonçalves, du Brigham and Women’s Hospital à Boston, et ses collègues, qui viennent de publier une grosse étude dans l’European Heart Journal. L’insuffisance cardiaque touche 1 million de personnes en France. Principalement atteint par un infarctus, leur cœur ne peut plus assurer correctement son rôle de pompe pour le sang.


15000 personnes suivies

Les chercheurs américains ont suivi pendant 24 ans 15000 hommes et femmes âgés de 45 à 64 ans. Ils ont observé que 2500 d’entre eux ont développé une insuffisance cardiaque. Les 15000 personnes ont été interrogées à quatre reprises sur leur consommation d’alcool. Ils n’en buvaient pas ou étaient d’anciens buveurs dans 61% des cas. Et la plupart de ceux qui en consommaient le faisaient en faible quantité (dans 25% de l’ensemble de la cohorte). Cela correspondait au maximum à l’équivalent par semaine de 7 petits verres de vin ou de 2,3 litres de bière ou environ un tiers de litre d’alcool fort comme de la vodka ou du whisky.


Plus faible chez les femmes

Chez les hommes, cette faible consommation d’alcool était associée à une baisse du risque de 20% de développer une insuffisance cardiaque, par rapport à ceux qui ne buvaient pas. Chez les femmes, cette diminution n’était que de 16%, mais le résultat était à la limite de la significativité statistique. Les chercheurs ont montré aussi que des consommations plus élevées d’alcool n’étaient pas associées au risque de développer une insuffisance cardiaque. En revanche, une très forte prise augmentait le risque de mortalité de toutes causes aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Enfin, les anciens buveurs présentaient le risque le plus élevé de développer une insuffisance cardiaque. Il était de 19% supérieur chez les hommes et de 17% chez les femmes par rapport à ceux qui ne buvaient pas.

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