• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Surveillance du virus dans les Outre-Mer

Chikungunya : deux cas autochtones en Guyane

La propagation du virus du chikungunya est suivie de près en Outre-Mer, depuis l’apparition de cas à Saint-Martin en novembre dernier. La Guyane, elle, vient de détecter ses premiers cas autochtones.

Chikungunya : deux cas autochtones en Guyane Richard Crampton / Rex /REX/SIPA




C’est au tour de la Guyane de compter ses premiers cas autochtones de chikungunya. Cette maladie virale, qui se transmet à l’homme via des moustiques infectés, fait actuellement l’objet d’une surveillance rapprochée aux Antilles depuis sa détection fin novembre sur la partie française de l’Ile de Saint-Martin. Le virus s’est alors propagé et a été successivement détecté au sein de plusieurs départements des Antilles françaises, jusqu’à toucher la Guyane. Le 12 février, la Guyane comptait 5 cas de chikungunya, importés chez des patients ayant justement séjourné aux Antilles. Puis, le 19 février, deux premiers cas transmis sur le territoire ont été confirmés.

 

Dispositif de surveillance renforcée

L’Institut national de veille sanitaire (InVS) indique que la circulation du virus chikungunya a été « détectée pour la première fois dans la zone Amérique Caraïbes fin novembre 2013, sur la partie française de l’île de Saint-Martin ». Aujourd’hui, les îles de Saint-Martin et de la Martinique sont considérées comme étant en phase épidémique. La Guadeloupe connaît quant à elle une transmission modérée, tout comme Saint-Barthélemy et dorénavant la Guyane. « Un dispositif de surveillance spécifique a été immédiatement mis en place dans tous les départements français d’Amérique par la Cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) Antilles-Guyane ainsi que les Agences régionales de santé de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane », précise l'InVS.

 

Plusieurs symptômes caractéristiques

La maladie se traduit par les symptômes suivants : l’apparition brutale d’une fièvre élevée, des douleurs articulaires pouvant être intenses et prédominantes aux extrémités des membres, des maux de tête ainsi que des courbatures. L’Agence régionale de santé Guyane rappelle que si de tels symptômes apparaissent, il est alors impératif de consulter son médecin traitant. Il est également nécessaire de prendre des  mesures appropriées afin d’éviter de se faire piquer par des moustiques, qui pourraient ensuite transmettre la maladie en piquant ensuite d’autres personnes.

 

Se protéger du virus

Afin d’endiguer la propagation du virus, les habitants Outre-Mer peuvent mettre en œuvre plusieurs mesures :

- détruire les gites larvaires (endroits où les larves des moustiques se développent) présents dans les domiciles et dans l’environnement, tels que vases, gouttières, pneus, déchets…)

- se protéger des piqûres de moustiques grâce à l’utilisation de moustiquaires, le port de vêtements longs, l’utilisation de répulsifs et de produits insecticides.

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES