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Panorama 2013 de l’OCDE

Maladies cardiovasculaires : la France marque des points

La lutte contre les maladies cardiaques a porté ses fruits. La France occupe le 3 ème rang de l'OCDE dans la réduction de la mortalité liée à ces pathologies.

Maladies cardiovasculaires : la France marque des points Gerry Broome/AP/SIPA




On cite souvent le système de santé français en exemple. Pour la lutte contre les maladies cardiovasculaires, nous pouvons en être fiers. Selon le dernier Panorama de la Santé réalisé par l’Organisation pour la Coopération Economique et le Développement (OCDE), publié ce 21 novembre, les décès dus à ces pathologies sont en recul.

 33% des décès dans les pays de l’OCDE sont dus à des maladies cardiovasculaires. Les crises cardiaques ont causé 12% des décès en 2011 et les accidents vasculaires cérébraux 8%. Selon les chiffres de l’ODE, la France fait partie des « bons élèves. » Elle est le troisième pays où l’on meurt le moins de crise cardiaque derrière la Corée du Sud et le Japon. 42 Français sur 100 000 sont touchés, soit presque moitié moins qu’il y a 22 ans. Le pays fait beaucoup mieux que la moyenne de l’OCDE, qui compte 122 décès pour 100 000 personnes soit un recul de 42%. Nos voisins britanniques et allemands enregistrent respectivement une baisse de mortalité de 62% et de 48%.

 

 

Les maladies cérébrovasculaires sont également bien traitées en France. Le rapport place le pays en première position avec la Suisse : 41 habitants sur 100 000 en décèdent (-53%). La moyenne de l’OCDE se situe à 69 décès pour 100 000 personnes. L’Allemagne est cette fois mieux classée mais le Royaume-Uni se maintient tout juste au-dessus de la moyenne. Encore une fois, l’Europe de l’Est pâtit d’un manque de moyens et se situe en bas du classement.

 

Ce recul marquant des crises cardiaques et des maladies cérébrovasculaires dans les pays de l’OCDE s’explique surtout par la baisse du tabagisme. Cela a permis de réduire l’incidence et la mortalité de ces pathologies. Mais le rapport salue aussi de nets progrès dans la prise en charge des patients, notamment ceux de la chirurgie cardiaque.

 

Peut mieux faire contre le cancer

La France est en revanche moins efficace dans sa lutte contre le cancer, même s’il recule de 15% par rapport à 1990. 2e cause de mortalité dans les pays de l’OCDE, il est responsable d’un quart des décès en 2011. Autre point noir pour la France : les hommes meurent deux fois plus du cancer que les femmes (300 décès pour 100 000 hommes contre 150 pour 100 000 femmes). Ces inégalités s’observent dans tous les pays étudiés, mais ressort particulièrement dans le nôtre. Ainsi, le cancer du poumon tue plus les hommes (23% des décès) que les femmes (16%).  C’est notamment dû à la persistance des facteurs de risques : les hommes fument statistiquement plus que les femmes.

En France, comme au Japon, au Danemark ou au Canada, la mortalité imputable au cancer est en hausse : c’est désormais la première cause. Notre pays se situe sous la moyenne de l’OCDE, qui totalise 211 décès pour 100 000 habitants. Le Mexique, le Brésil et la Finlande sont les « bons élèves » de ce classement.
 

 

 

Les autres maladies reculant rapidement en termes de mortalité, celle du cancer semble augmenter. Mais cela reste un calcul relatif. Dans les chiffres, il tue moins qu’il y a 20 ans. Les principaux « contributeurs » de la moindre mortalité sont les cancers de l’estomac, du côlon, du sein et du col de l’utérus chez les femmes, de la prostate et du poumon chez les hommes. Mais la lutte continue : les cancers du pancréas et du foie tuent davantage de patients des deux sexes, et celui du poumon plus de femmes qu’en 1990.

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