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QUESTION D'ACTU

A partir du 12 juillet

Médicaments sur Internet : comment repérer les sites autorisés

La vente de médicaments sur Internet qui entre en vigueur le 12 juillet est très encadrée. Le site qui sera le prolongement virtuel d'une pharmacie physique devra respecter certaines règles.

Médicaments sur Internet : comment repérer les sites autorisés BABYAR/SIPA




Le 12 juillet 2012 entrera en vigueur  l'arrêté qui encadre la vente de médicaments sur Internet. 4000 produits vendus sans ordonnance seront désormais accessibles en ligne. Pour éviter de tomber sur un site frauduleux pratiquant la contrefaçon de médicaments, pourquoidocteur vous indique comment repérer les site autorisés ?

 

En effet, ce commerce électronique ne sera pas ouvert à tous. Selon le texte, le site sera le « prolongement virtuel » d'une pharmacie physique elle-même autorisée. Les médicaments seront vendus via des sites édités par une officine. Cette disposition  empêche, par exemple, la grande distribution d’investir ce marché. Les pharmaciens devront donc obtenir l’autorisation des Agences régionales de santé (ARS) et faire une déclaration à l’Ordre des pharmaciens.

Concernant la structure du site, il devra faire apparaître de façon claire le nom et l'adresse de la pharmacie agrée à vendre sur le web, cela afin que le client sache dans quelle pharmacie physique il se fournit. S'agissant des produits vendus sur Internet, il devront être présentés « de façon objective, et non trompeuse ».
Concrètement, seuls les éléments suivants devront figurer sur la présentation du médicament :  son nom commercial, la ou les indications thérapeutiques, la forme galénique (sachets, comprimés, gélules etc.), le nombre d’unités de prise et le prix. Pour les notices attachées aux médicaments concernant notamment les précautions d’emploi et la posologie, elles seront disponibles en ligne et imprimables. 

 

Enfin, l’arrêt interdit les forums de discussion sur le site web. En revanche, il stipule que celui-ci devra être conçu de façon à ce « qu’aucun médicament ne puisse être vendu sans qu’un échange interactif pertinent ne soit rendu possible avant la validation de la commande ». Le pharmacien devra donc répondre à toutes les questions complémentaires que pourrait poser le patient.

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