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Parodontite

Ménopause : la thérapie hormonale protègerait les dents

La thérapie hormonale protège les os mais aussi les dents. Les femmes ménopausées traitées sont 44 % moins touchées par les parodontites.

Ménopause : la thérapie hormonale protègerait les dents ccaetano/epictura




Des hormones au secours des dents. La thérapie hormonale de la ménopause pourrait être utile pour éviter les complications dentaires chez les femmes qui ont passé cette étape. Publiée dans Menopause, une étude observe en effet que les maladies des gencives sont moins fréquentes chez les femmes sous œstrogènes.

Lorsque les dernières règles approchent, le taux de ces hormones féminines chute. La protection féminine contre tout un ensemble de pathologies disparaît alors. La thérapie hormonale permet de prévenir certains troubles cardiovasculaires et de préserver la santé osseuse. Mais au vu de ces travaux, les dents sont elles-aussi à haut risque.

Les chercheurs de l’université fédérale de Bahia (Brésil) ont suivi 492 femmes ménopausées, dont 113 sous thérapie hormonale – avec ou sans supplémentation en calcium et vitamine D –, et mesuré la densité osseuse de leur mâchoire.

44 % de cas en moins

« L’ostéoporose peut survenir dans tout l’organisme, y compris la mâchoire, et accroît le risque de maladie parodontale », rappelle le Dr JoAnn Pinkerton, directrice exécutive de la Société nord-américaine de la ménopause. Et pour cause : les dents prennent leur racine dans la mâchoire.

La thérapie hormonale, avec des œstrogènes seuls, est associée à un risque réduit de complications dentaires. Dans le groupe traité, on observe 44 % de parodontites sévères en moins. Cette maladie se caractérise par une inflammation des tissus qui entourent et soutiennent les dents. Moins de cas, cela signifie moins d’inflammation, de saignements et donc moins de danger de perdre ses dents.

« Cette étude démontre que le traitement à base d’œstrogènes, dont l’efficacité en prévention de la perte osseuse est prouvée, peut aussi prévenir l’aggravation des maladies des dents et des gencives », estime le Dr JoAnn Pinkerton. La spécialiste invite donc les femmes exposées à un faible taux d’œstrogènes ou sous traitement de l’ostéoporose de prêter une attention toute particulière à leurs dents.

 

Parodontite : le signe d’un diabète non diagnostiqué ?

Des gencives abîmées pourraient être le signe d’un diabète non diagnostiqué. C’est ce que suggère une étude de l’université d’Amsterdam (Pays-Bas), publiée dans le BMJ Open Diabetes Research & Care. Les chercheurs ont analysé le profil de 313 personnes qui ont consulté le centre de soins dentaires, dont 204 souffraient de parodontite.

Hormis le poids, les facteurs de risque étaient similaires chez les participants. En revanche, ceux souffrant de parodontite avaient plus souvent un proche diabétique. De même, la part de personnes atteintes de diabète varie du simple au double entre le groupe aux dents saines et celui le plus sévèrement touché. Ce dernier avait aussi un taux d’hémoglobine glyquée plus élevé. Le diagnostic n’a pas trompé : 8,5 % des participants avaient un diabète, jusqu’ici non repéré, contre 18 % dans le groupe des cas les plus sévères.

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