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Bourgogne, PACA, Centre

Grippe : les régions où l'épidémie recule

Santé publique France annonce que le passage du pic épidémique au niveau national est imminent. En Bourgogne, PACA, en Ile-de-France et dans le Centre, elle diminue déjà.

Grippe : les régions où l'épidémie recule photographee.eu/Epictura




La grippe est précoce et particulièrement intense cette année. Dès la mi-décembre, le virus a fait son apparition en Bretagne et en Ile-de-France. L’épidémie s’est ensuite étendue à l’ensemble des régions en trois semaines, et s’est renforcée pendant les fêtes de fin d’année. Elle semble maintenant s’essouffler, depuis la semaine dernière, d’après les indicateurs épidémiologiques de Santé publique France.

Dans le bulletin épidémiologique que l’agence de santé publie cette semaine, elle signale en effet que le plus dur semble être passé dans plusieurs régions, et annonce que le pic épidémique sera bientôt dépassé, avec plus d’un mois d’avance par rapport à l’année dernière.

 


Consultations pour syndrome grippal

 

La région Auvergne-Rhône-Alpes est moins touchée depuis trois semaines, et depuis une semaine, les régions Bourgogne-Franche-Comté, Provence Alpes-Côte d’Azur, Ile- de-France et Centre-Val-de-Loire ont entamé à leur une phase de décroissance épidémique. Santé publique France rappelle que l’épidémie n’est pas terminée, et que les mesures de précaution sont toujours d’actualité, mais que la tendance, au niveau national, est à la stabilisation. En revanche, en Guadeloupe et à la Guyane, elle est en pleine ascension.


Carte des consultations pour syndrome grippal (réseau Sentinelles)

 

Une mortalité importante

Toutes causes confondues, l’excès de mortalité de l’hiver est estimé à 11 400 décès depuis le début de l’épidémie en cours. La grippe aurait grandement participé à cette surmortalité, en raison de son intensité. La semaine dernière encore, les plateformes de surveillance ont enregistré 429 consultations pour syndrome grippal pour 100 000 habitants, ce qui représente 1,6 millions de personnes depuis le début de l’épidémie, et environ 15 % des consultations de SOS Médecins et des hospitalisations dans les services d’urgences hospitalières.

Plus de 1 000 cas graves ont été signalés, le plus souvent pour des patients âgés de 65 ans ou plus (68 %). Dans les 10 000 collectivités de personnes âgées, plus de 1 500 foyers d’infections respiratoires aiguës ont été signalés, avec des taux de décès équivalents à la grippe de 2014-2015.

Un taux de vaccination insuffisant

Si le taux de vaccination des résidents est plutôt correct (83 %), celui des personnels soignants reste faible, d’après l’agence de santé publique, qui rappelle qu’ils ne sont qu’à peine un sur cinq à être immunisés, et participent ainsi à la transmission.

Au 31 décembre dernier, la couverture vaccinale nationale des populations à risques (personnes de plus de 65 ans ou atteintes par des pathologies chroniques) est, au niveau national, estimée à 46 %, soit un taux équivalent à celui de l’année dernière, mais toujours insuffisant.

En attendant que l’épidémie prenne fin, les règles de prévention restent en vigueur. Outre la vaccination, qui reste la meilleure manière de se protéger, il est important de se laver régulièrement les mains (avec du savon lorsque cela est possible ou avec une solution hydroalcoolique). Pour ceux en contact avec des personnes potentiellement malades, ou atteints eux-mêmes, les contacts sont à éviter, et le port d’un masque est recommandé.

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