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Paris : un air moins pollué sur les voies sur berge piétonnes

La fermeture des voies sur berge n’a pas généré de pollution supplémentaire, selon Airparif qui met en avant un effet positif sur les voies piétonnisées.

Paris : un air moins pollué sur les voies sur berge piétonnes M.ASTAR/SIPA




Les résultats doivent être pris avec précaution, n’étant encore que préliminaires. Toutefois, ils suggèrent que la fermeture, à Paris, des voies sur berge pourrait déjà avoir des conséquences positives.

Airparif publie un rapport ce lundi, qui présente notamment les premiers relevés mensuels réalisés grâce à 80 points de mesures, dont un point tous les 300 mètres le long des voies sur berge. L’étude a été menée entre le 15 novembre et le 13 décembre dernier.

Pas plus de pollution

Elle montre d’abord que contrairement à ce que certains ont pu craindre, la fermeture des voies sur berge ne s’est pas traduit par une augmentation de la pollution liée aux embouteillages que cela a généré. Ainsi, les niveaux mensuels effectués « ne montrent aucune tendance claire imputable à la fermeture des voies sur berge ».

Ainsi, en septembre, les niveaux de pollution au dioxyde d'azote ont été comparables à ceux enregistrés en 2014, selon Airparif. En octobre, ces taux ont par ailleurs été inférieurs à 2014 et 2015. Le mois de novembre enregistre aussi des taux inférieurs à 2014 mais supérieurs à 2015.
 

Des voies piétonnes plus saines

Quant au mois de décembre, Airparif rappelle que la région a connu l'épisode de pollution le plus marqué de ces dix derniers hivers, sans toutefois le lier à la fermeture des voies sur berge.

L'étude relève en revanche une meilleure qualité de l'air au niveau des quais bas piétonnisés voie Georges Pompidou, par rapport aux quais hauts. « Sur les quais bas, les cyclistes et les piétons sont exposés à des niveaux de dioxyde d'azote 25 % moins importants, que sur le trottoir côté Seine des quais hauts. Ces différences s'expliquent essentiellement par rapport à la distance du trafic routier », détaille Airparif. L'organisme précise bien que ces résultats obtenus « ont vocation à être confortés et complétés ». Un rapport intermédiaire sera ainsi rendu en mars prochain. Une campagne d'été est prévue durant les mois de mai et juin 2017. L'étude donnera lieu à la remise d'un rapport fin septembre.

Trafic moins dense

Dans le même temps la Ville de Paris a communiqué les chiffes du trafic automobile pour le mois de décembre 2016. Ils indiquent que les allongements de temps de parcours induits par la fermeture des voies sur berge sont se sont réduits au fil des semaines. Pour se déplacer de Concorde au pont de Sully, par exemple, les temps de parcours en décembre 2016 ont augmenté de 2 à 3 minutes en heures de pointe du matin, et de 4 à 6 mn en heure de pointe du soir, par rapport à décembre 2015. 

Le nombre de véhicules recensés chaque heure sur les grands axes avoisinants les voies sur berge piétonnisées reste plus élevé qu'en décembre 2015, mais a diminué depuis septembre 2016. Une réduction du trafic sur les axes de report qui montre que « les automobilistes qui empruntaient autrefois les quais bas rive droite sont de plus en plus nombreux à adapter leur itinéraire ou leur mode de transports », note la Ville de Paris.

 

 

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