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QUESTION D'ACTU

15 500 en France

L'Anses préconise la fermeture des cabines de bronzage

Le gouvernement prévoyait d’encadrer le recours aux cabines UV pour limiter les risques de mélanome, l’Agence sanitaire de sécurité sanitaire et de l’alimentation recommande de les fermer.

L\'Anses préconise la fermeture des cabines de bronzage DURAND FLORENCE/SIPA




L’agence sanitaire de sécurité sanitaire et de l’alimentation (Anses) recommande de fermer, à terme, les cabines de bronzage UV ainsi que la vente d’appareils délivrant des UV. C’est l’avis tranché qu’elle vient de rendre à la Direction générale de santé. Cette dernière avait été saisie par le ministre de la Santé en avril 2012 pour durcir la réglementation en la matière.
Le texte du projet de décret, rédigé à la suite de cette saisine, « constitue, selon l’Anses, une réponse partielle et insuffisante, au regard du risque avéré de cancers cutanés pour leurs utilisateurs ». Les mesures prises pour encadrer cette activité,  insiste l’ Anses,  pourraient apparaître « comme une garantie de sécurité pour se soumettre aux rayonnements UV » alors que le danger existe « dès la première utilisation ».
Cet avis de l’Agence rejoint les conclusions des sénateurs qui préconisaient, eux aussi, en juin dernier, l’interdiction des cabines de bronzage, hors usage médical. Dans son bulletin hebdomadaire de mai 2012, l’Institut de veille sanitaire était encore plus radical :  « Une séance dans une cabine de bronzage en France, c’est l’équivalent d’une exposition de même durée au soleil de midi, sur une plage des Caraïbes et sans protection solaire ».  

En  France, 13,4% des Français de 15 à 75 ans ont déjà fréquenté l'une des 15 500 cabines de bronzage. Pour un tiers d’entre eux, il s’agit même d’une pratique régulière, avec plus de 10 séances par an. Parmi ces inconditionnels du teint hâlé, on trouve principalement des femmes et la jeune génération des 20-25 ans. 5% des mélanomes cutanés et une cinquantaine de décès sont attribuables à l’usage des cabines de bronzage, selon l’Invs.

L’Anses incite le gouvernement à s’aligner sur la position adoptée, en 2009, par le Brésil et l’Australie qui ont interdit les UV artificiels. Et demande que la France saisisse la Commission européenne sur ce point.

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