• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Contre l'avis des médecins

Marseille : un père refuse l'arrêt des soins pour sa fille

Mohamed Bouchenafa lutte pour empêcher les médecins d'interrompre les soins qui maintiennent en vie sa fille. Il a saisi en référé le tribunal administratif de Marseille.   

Marseille : un père refuse l'arrêt des soins pour sa fille Sopotniccy/epictura




Vincent Lambert, Jean Mercier, ces noms évoquent aux Français des drames familiaux récents sur la fin de vie. Et ce mardi, c'est une nouvelle affaire qui vient défrayer la chronique. 

L'histoire se déroule cette fois-ci à Marseille (Bouches-du-Rhône), avec un bébé au centre du conflit. C'est Mohamed Bouchenafa, le père de Marwa, 1 an, qui se bat pour empêcher les médecins de mettre fin aux soins qui maintiennent sa fille en vie. Dans Le Parisien, on apprend que la jeune patiente à été récemment victime d'un virus foudroyant. Il a causé de sévères troubles neurologiques et a entraîné la défaillance de plusieurs organes dont le coeur. Depuis le 25 septembre, elle est donc hospitalisée à l'Hôpital de la Timone, où elle est placée en coma artificiel. 

Le 4 novembre, une réunion éthique du service hospitalier a en effet proposé, à l'unanimité, d'interrompre les soins autres que de confort, et de débrancher l'appareil respiratoire qui maintient la petite fille en vie. Une décision cependant prise contre l'avis de sa famille. 

Une expertise médicale demandée 

Lundi, Mohamed Bouchenafa a ainsi décidé de saisir, en référé-liberté, le tribunal administratif de Marseille. Une décision incompréhensible pour l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui confie au Parisien : « Les parents voient leur enfant bouger, mais cela ne signifie pas qu'il y ait un état de conscience, ni qu'il n'y ait pas de dommages neurologiques irréversibles », précise Me Christel Schwing, une des avocates de l'institution. Cette dernière n'hésite pas à utiliser le mot d'« acharnement thérapeutique » pour qualifier la prise en charge de l'enfant.

Un point de vue que ne partage visiblement pas l'opinion publique. La famille Bouchenafa a, c'est vrai, déjà recueilli près de 3 000 signatures après avoir lancé une pétition de soutien sur Internet. Dans l'attente de la décision de justice, Me Samia Maktouf, l'avocate de la famille, a demandé une expertise médicale. 

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES