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Colon descendant ou ascendant

Cancer du côlon : le pronostic dépend de la localisation de la tumeur

Les patients atteints d'un cancer du côlon, dont la première tumeur est située au niveau du côlon descendant, survivent plus longtemps que les autres malades. 

Cancer du côlon : le pronostic dépend de la localisation de la tumeur imagepointfr/epictura




Le pronostic du cancer colorectal serait lié à la localisation de la première tumeur, selon une vaste étude rétrospective qui sera présentée en juin prochain au Congrès de la Société américaine de cancérologie (ASCO) à Chicago. Des chercheurs de l’école de médecine de l’Université de Californie (Etats-Unis) viennent en effet de montrer que les patients présentant des tumeurs sur la partie gauche de l’organe (côlon descendant, côlon sigmoïde et rectum) ont une survie plus longue que ceux ayant une tumeur située à droite, sur le côlon ascendant.

« Ceci est la plus grande étude à ce jour concernant localisation des tumeurs du cancer colorectal, et elle suggère fortement que ce facteur inattendu explique pourquoi certains patients s’en sortent mieux que d’autres », a indiqué Julie Vose, la présidente de l’ASCO.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié les dossiers médicaux de 1 025 patients atteints d’un cancer colorectal au stade métastatique. Pour près d’un tiers d’entre eux (293), le cancer s’est d’abord attaqué au côlon ascendant, tandis que les deux-tiers restant ont présenté des tumeurs au niveau du côlon descendant. Tous participaient à un essai clinique visant à comparer l’efficacité du bevacizumab et cetuximab combiné à une chimiothérapie.


Personnaliser les traitements

L’analyse révèle que les patients atteints de tumeurs du côté gauche ont une survie médiane de 33 mois contre 19 mois pour les malades présentant des tumeurs du côté droit. En outre, les résultats montrent que les patients atteints du côté gauche répondent mieux au cetuximab que les autres patients. Une même tendance est observée avec le bevacizumab. Ainsi, la localisation de la première tumeur semble influencer l’efficacité des traitements. Elle permettrait donc de déterminer le médicament idéal pour les malades et maximiser leurs chances de guérison.

« Ces résultats vont modifier notre façon d’aborder les traitements et la recherche sur le cancer colorectal, même si nous devons encore comprendre davantage les mécanismes biologiques qui conduisent à ces différences de pronostic », souligne le Pr Alan Venook, responsable des travaux.

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