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Viol, malformations : le Chili autorise l’avortement sous conditions

Le Chili a ré-autorisé l’IVG, interdit depuis la dictature de Pinochet, en cas de viol, de malformations fœtales et de risques sanitaires pour la mère.

Viol, malformations : le Chili autorise l’avortement sous conditions Campagne ministérielle française pour le droit à l'IVG




Le Chili autorise l’avortement sous conditions. Totalement interdit depuis la dictature de Pinochet, il pourra être pratiqué en cas de viol, de malformation fœtale et de risque pour la santé de la mère. La Chambre des députés du Chili a voté le texte ce jeudi. Il doit désormais être validé par le Sénat.

Avant l’arrivée du général Augusto Pinochet, en 1973, l’IVG était autorisée depuis cinquante ans en cas de fœtus non viable et de danger pour la santé ou la vie de la mère. En 1989, le dirigeant l’avait interdit, juste avant de quitter le pouvoir. Cette interdiction totale a été maintenue depuis le retour de la démocratie, en 1990, sous la pression de l’Eglise catholique.

Zika relance le débat en Amérique du Sud

En août 2015, le Congrès chilien a approuvé un texte visant à dépénaliser l’avortement en cas de risque pour la vie de la mère, de malformation ou de grossesse due à un viol. Le sujet est particulièrement sensible, dans l’un des pays les plus conservateurs d’Amérique latine, où le divorce n’a été approuvé qu’en 2005, et où plus de 70 % de la population se déclarent catholiques.

Bien que cette décision soit antérieure à l’épidémie, en Amérique Latine, c’est le virus Zika qui a relancé le débat sur l’avortement. Le lien avec l’infection au virus et les cas de microcéphalies observés chez les bébés exposés in utero a remis sur le devant de la scène la question du droit à l’IVG.

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