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QUESTION D'ACTU

Chiffres du ministère de la Santé

Attentats du 13 novembre : 51 personnes toujours à l'hôpital

Suite aux attentats du 13 novembre, plus de 400 victimes ont été hospitalisées, dont près d’une cinquantaine en services de réanimation. 51 personnes sont encore hospitalisées.

Attentats du 13 novembre : 51 personnes toujours à l'hôpital LIONEL URMAN/SIPA




A l'occasion de son intervention ce jeudi au Congrès de la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF), Marisol Touraine, ministre de la Santé, a fait un point sur l'état de santé des victimes des terribles attaques terroristes du 13 novembre 2015. 

Sur les plus de 400 victimes hospitalisées (dont près d’une cinquantaine en services de réanimation), 51 sont toujours à l'hôpital aujourd’hui. Plus précisément, 25 d’entre elles sont suivies dans des services de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et 3 d’entre elles sont toujours hospitalisées en réanimation. 
Pour leur garantir une prise en charge optimale, Marisol Touraine a rappelé avoir fait le choix, dès le mois de novembre dernier, de garantir à ces patients une gratuité des soins, cela avec un peu d’avance sur cette mesure qui étaient prévues pour les victimes de terrorisme dans la Loi de Financement pour la Sécurité Sociale (LFSS) 2016.

Un rapport sur le retour d'expérience le 20 janvier   

Concernant les hôpitaux qui ont reçu des victimes ce soir-là, Marisol Touraine a rappelé « qu'en quelques heures à peine, plus de 40 établissements de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (APHP), ainsi que d’autres hôpitaux franciliens et les hôpitaux d’instruction des armées, ont mobilisé leurs équipes pour prendre en charge l’ensemble des victimes et anticiper de potentielles nouvelles attaques ». « Les plans blancs ont immédiatement été activés, entrainant la mobilisation d’effectifs supplémentaires, l’ouverture de blocs opératoires et de lits supplémentaires », s'est-elle félicitée.

Pourtant, tout en soulignant « un professionnalisme sans faille des hôpitaux », la ministre a déclaré vouloir améliorer encore la prise en charge des victimes, « depuis le site de l'attentat jusqu'à l'établissement de santé ». Elle a évoqué une « identification plus rapide des victimes, du lieu de leur prise en charge et des coordonnées de leur famille ». Concernant les Cellules d'Urgence Médico-Psychologiques (CUMP), ce dispositif doit être mieux adapté à la gestion d'évènements de l'ampleur du 13 novembre, pense-t-elle.

Enfin, la ministre a annoncé qu'elle recevrait le 20 janvier les conclusions d'un rapport consacré au retour d'expérience sur l'intervention du système de santé lors des attentats. Un travail, confié au directeur général de la Santé, qui y a associé le SAMU de Paris, la brigade de sapeurs-pompiers, le service de santé des armées, les services du ministère de la santé et les opérateurs qui y sont rattachés, dont l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS).

 

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