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Polybia paulista

Brésil : le venin d'une guêpe utilisé contre le cancer

Des chercheurs anglais et brésiliens auraient trouvé une manière originale de soigner certaines cellules cancéreuses. 

Brésil : le venin d'une guêpe utilisé contre le cancer Tom Dorsey/AP/SIPA




La lutte contre le cancer prend parfois des chemins détournés. Des chercheurs brésiliens et anglais de l’Universidade Estadual Paulista Júlio de Mesquita Filho de São Paulo (Brésil) auraient trouvé un moyen de traiter le cancer. En effet, selon eux, le venin d’une guêpe brésilienne appelée Polybia paulista aurait la capacité de détruire certaines cellules cancéreuses.
Sont ici concernés les cancers de la vessie, de la prostate, mais également certaines cellules leucémiques résistantes à certains médicaments.


Capable d'attaquer les cellules cancéreuses

Mieux, selon les travaux des scientifiques publiés dans la revue Biophysical Journal, les toxines de ce venin ne s’attaqueraient qu’aux cellules « malades ».
Pour se protéger de ses prédateurs, cette guêpe produit un venin dans lequel se trouve une molécule appelée MP1, dont les vertus antibactériennes sont reconnues. Cette molécule aurait la possibilité d’identifier les cellules cancéreuses grâce à des lipides membranaires spécifiques à ces dernières. Ainsi, le venin attaquerait la membrane et y laisserait des trous béants. Pour ce qui est des cellules « saines », ces lipides sont situés à l’intérieur de la membrane, ce qui exclut tout risque.
Une fois les cellules percées, les molécules critiques peuvent s’échapper de cette dernière, la cellule cancéreuse ne l’est plus, et une membrane saine se reforme. 

Schéma des molécules du venin attaquant la membrane d'une cellule cancéreuse


Si cette nouvelle technique n’a pas encore été testée sur un organisme humain, les chercheurs ont pu observer ce phénomène au microscope sur des cellules cancéreuses.
Il est encore trop tôt pour savoir si ce venin est capable d’être transformé en médicament. Comme l’indiquent les chercheurs, « il reste encore du travail pour créer un nouveau traitement, qui serait une première parmi les anticancéreux ».

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